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Le profit dans la pensée économique

Dissertation : Le profit dans la pensée économique. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  26 Janvier 2023  •  Dissertation  •  2 356 Mots (10 Pages)  •  293 Vues

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Elio Bernardinello

D1-1                03/01/2023

Dissertation en économie

Sujet : Le profit dans la pensée économique

        L’économie capitaliste, qui place la recherche du profit en haut de ses priorités, est aujourd’hui de plus en plus critiquée. Que ce soit à cause de ses limites ou bien des ravages créés par un tel mode de pensée de la consommation et de la production.

Ainsi l’observation des écrits des économistes et de leur perception du profit nous permet de comprendre l’intérêt du profit dans le circuit économique, pourquoi elle y est au cœur, mais aussi pourquoi des débats sont formés autour de la recherche de ce dernier.

Le profit peut se définir comme un gain, un bénéficie, par exemple pour une entreprise, son profit se définira comme la différence des dépenses nécessitées par la production de biens ou de services et les gains réalisés par leur commercialisation. La pensée économique, elle peut se définir comme l’ensemble des travaux écrit, dire des économistes.

Ce sujet nous amène à de nombreux questionnements, où se forme le profit ? Ce dernier se crée sur le marché économique ? Comment fait-on du profit ? Il résulte de la plus-value faite lors de la vente d’un bien ou d’un service. Mais surtout, pourquoi le profit est important ? Ce dernier est important parce que lorsque le profit augmente, le revenu global augmente lui aussi, tout comme la demande, et donc les recettes de l’État, l’offre, les emplois…

Toutes ces interrogations nous dirigent vers une grande question, la recherche du profit est-elle nécessaire pour bénéficier d’une économie viable ?

Le profit est aujourd’hui au cœur du fonctionnement de notre économie (I), mais elle peut être vu comme un système défectueux maintenu artificiellement en vie.

  1. La recherche du profit, au cœur du fonctionnement de notre économie capitaliste

Le profit peut-être aujourd’hui considéré comme la plaque tournante de notre économie, et ce depuis les mercantilistes. Tout le système repose sur la croissance économique. En effet, l’augmentation des gains permet des externalités positives qui se répercutent sur l’entièreté du marché. Un individu, en essayant de favoriser son intérêt, va bénéficier à tous.

  1. La poursuite du profit permet l’amélioration de l’économie globale

  • L’homme oeconomicus n’a pas pour objectif de servir l’intérêt public, mais bien son intérêt personnel. Tout en ne cherchant que son intérêt personnel, en cherchant à faire du profit, il travaille d’une manière bien plus efficace pour la société que s’il avait réellement pour but d’y travailler. C’est la main invisible. Ainsi, dans sa quête du profit, l’homme va bénéficier à l’économie entière. Le profit augmente, le revenu global augmente lui aussi, tout comme la demande, et donc les recettes de l’État, l’offre, les emplois.

Mais il est possible que le profit, qui permet l’investissement, d’alimenter la croissance, diminue, on pourrait alors arriver à un État stationnaire de l’économie (comme vu par Thomas Robert Malthus ou encore David Riccardo). C’est pourquoi il peut être important pour l’État d’intervenir pour relancer la croissance.

  • Selon la loi des débouchés de Say, toute offre crée sa propre demande, ainsi une production de 100 va créer un revenu d’un même montant de 100 qui va être en partie consommé et l’autre partie investit. La dynamique économique vient de l’offre et donc de la production. Lorsque la croissance ralentie, que le profit baisse, des politiques de relance de l’offre sont possible. Par exemple en France, cela prend la forme d’aide aux entreprises.

Keynes lui pense que l’économie ne part pas de l’offre, mais bien de la demande, il faut donc relancer cette dernière pour relancer la dynamique économique. Il estime que les producteurs adaptent leur offre à la demande effective, le niveau de demande futur tel qu’il le perçoive. S’ils sentent arriver une vague de pessimisme, ils vont moins produire puisqu’ils estiment qu’ils ne vont pas tout vendre, l’embauche et l’offre seront donc moins importantes. Cette situation va mener à un ralentissement de la croissance, la solution pour lui est de favoriser l’investissement pour permettre de relancer la demande. En effet, ce dernier va avoir un effet multiplicateur sur l’économie et donc relancer la croissance.

Pour Alfred Marshall, il est idiot de se demander si la dynamique économique provient de l’offre ou de la demande, c’est comme se demander si c’est la lame supérieure ou inférieure du ciseau qui coupe le morceau de papier. Il faut raisonner en deux temps, lors du temps court, l’offre n’a pas le temps de s’adapter aux variations de la demande, c’est donc la demande qui va influencer la dynamique économique. À l’inverse dans un temps long, l’offre peut s’adapter totalement à la demande. Elle peut évoluer vers le bas ou vers le haut, selon la productivité des agents, le coût de production est alors déterminant. Ainsi la valeur est déterminée par l’offre, déterminée elle-même par les coûts de production.

Nous avons donc vu que la recherche de profit individuel bénéficie à toute l’économie. En cas de diminution de ce dernier et donc de la croissance, il faut être capable de relancer l’économie en agissant sur la dynamique économique, de l’offre ou de la demande.

Mais comment faire en sorte que la croissance continue sur le long terme ?

  1. Les méthodes pour favoriser l’apparition du profit et alimenter la croissance

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Selon l’école de la régulation composée d’auteurs comme Michel Aglietta, Robert Boyer, durant la période du XIXe s, la croissance est extensive, pour produire plus, il faut embaucher plus de salariés ce qui multiplie le nombre de consommateurs potentiels, et les débouchés pour les firmes. Cette croissance va devenir intensive au début du XXème s, la productivité des salariés augmente, les entreprises produisent plus en utilisant autant si ce n’est moins de facteurs de productions. Pourtant dans les années 1970 on assiste à une « crise de la productivité », puisque l’augmentation de la productivité ralentit. Il faut alors des solutions pour ne pas continuer à créer du profit pour éviter une dégradation de la croissance qui impliquerait du chômage et de la pauvreté.

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