Le Survenant
Rapports de Stage : Le Survenant. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Nico3 • 29 Janvier 2014 • 622 Mots (3 Pages) • 1 357 Vues
Premièrement, il est clair que dans le roman Le Survenant de Germaine Guèvremont, le bonheur du nomadisme fait du Survenant un homme heureux et accomplie. Peu importe ce qu’il rencontre sur la route, sa passion pour le voyage le pousse à poursuivre son chemin seul. Le nomadisme est plus fort que l’amour. Angélina n’a aucun intérêt pour qui que ce soit, mais lorsqu’elle fait la rencontre du Survenant, elle tombe follement amoureuse. Sa rébellion envers les garçons n’est plus aussi importante à ses yeux. Ainsi, l’amour prend le dessus sur sa raison. Son amour pour ce voyageur lui fait perdre la tête, mais l’amour qu’elle vit avec le Survenant est impossible, car l’amour de la découverte et du nomadisme est plus fort que l’amour que ce touriste a pour cette belle infirme. Par exemple, la métaphore, « Venant, c’est le mien, cria-t-elle soudainement, dans un sursaut de révolte. Et il est parti. Je le reverrai plus. Dire que je me serais arraché le cœur pour lui. » (p.199-200) met en parallèle la folie amoureuse d`Angélina et le désir du monde inconnu du Survenant. Malgré l’amour qu’Angélina lui témoigne, Venant reste de glace face à ses avances, car le nomadisme est sa seule vraie source de bonheur possible. Il sait que n’importe quelle histoire d’amour aussi vrai qu’elle peut être ne peut tarir sa soif d’aventure. De plus, le nomadisme rend Venant séduisant et intéressant auprès des autres, car il a toujours une bonne histoire à mettre sous la dent de ses admirateurs. Son penchant pour la découverte amène une soif de l’inconnu à ceux qui l’entourent. Les habitants ont hâte au soir afin de pouvoir découvrir des aspects du monde inconnu que Venant a parcouru. Le bonheur que Venant projette aux autres lorsqu’il exprime ses aventures, provoque un sentiment d’admiration et une envie d’en savoir davantage. Par exemple, la citation « Curieux d’entendre ce que le survenant pouvait raconter du vaste monde, les gens du Chenal accouraient chez les Beauchemin » (p.50) le fait que les gens du village accourent pour entendre ses histoires justifie qu’ils ne peuvent se passer des péripéties des voyages de Venant. Lorsque le protagoniste raconte son vécu, il est si passionné que les gens sont envoûtés par l’aspect inexploré et nouvel nouveau que Venant raconte avec ardeur. De surcroît, le nomadisme rend Venant manuel et habile, car il possède tous les talents. Dû à ses nombreux voyages et sa générosité, le Survenant a su acquérir plusieurs aptitudes et ainsi développer ses connaissances et sa dextérité manuelle. De plus, les nombreuses explorations solitaires de Venant, lui ont appris la débrouillardise qu’il aime mettre aux profits des gens qu’il rencontre en leur rendant service : «- Oui, reprit le Survenant, mais ça ne vous redonnera pas votre canot. Si vous voulez, je peux vous en bâtir un, semblable à l’autre. (Page 72) » Cette citation montre que le Survenant est très polyvalent et qu’il est capable de bâtir un canot avec peu de moyens.
Pour conclure, oui, dans le survenant, de Germaine Guèvremont, le bonheur réside dans le nomadisme. Il est clair que l’accomplissement et la liberté de l`errance sont source de bonheur pour Venant. L’exploration apporte plus au Survenant que n’importe quelle autre chose qu’il pourrait avoir. La sédentarité est pour lui un inconvénient à un accomplissement et il
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