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La Sorcellerie

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Par   •  11 Juin 2013  •  Cours  •  701 Mots (3 Pages)  •  9 685 Vues

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La sorcière au Moyen-Âge a rencontré de nombreuses représentations iconographiques à travers le Bas Moyen-Âge (XIIIème-XVème siècles).

En effet, la femme au Moyen-Âge est associée à la sorcière par sa nature . Elle devient même la sorcière à partir du XIIIème siècle. La sorcière est une créature typiquement féminine, associée à la séduction, la perversion sexuelle et à la malice (elle cherche à précipiter l’homme dans l’Enfer et à le faire souffrir). Les images servent ces idées misogynes très développées entre le XIIIème et le XVème siècle.

Voici quelques modèles de « sorcières », les femmes « idéales » pour les accusations de sorcellerie, selon les croyances populaires entre le XIIIème et le XVème siècle :

1 : la vieille femme hideuse :

Une des images les plus représentées lorsqu’on parle de sorcière.

La vieille femme est associée à la mort, à la maladie (peste) et à la laideur du monde

Vieilles femmes seules : victimes récurrentes de l’inquisition

La vieille femme fait peur par sa laideur.

Beaucoup de représentations de vieilles femmes en tant que sorcières

au cinéma, comme cette image extraite du film HÄXAN de Benjamin Christiensen (1921), la sorcière est souvent représentée comme une sorcière préparant des potions mortelles ou des filtres d’amour.

On a tous l’image en tête de la vieille femme seule dans sa chaumière en train de faire des potions et autres breuvages maléfiques

La solitude de ces personnes accentue le côté étrange, démoniaque de la vieille femme

Elle est seule ; donc elle se venge en jetant des sorts

vieille femme préparant un filtre d’amour dans HÄXAN de Benjamin Christiensen, image trouvée sur ce site le 01-03-12

2 : la jeune femme parée :

La parure et les beaux vêtements sont sévèrement condamnés par l’Eglise et les prêcheurs

le Péché de luxure était considéré à cette époque comme réservé aux femmes voulant paraître belles

La luxure devient une marque de sorcellerie (volonté de séduire pour précipiter l’homme dans la faute)

La sorcière de Sabbat est souvent représentée jeune, belle, trop belle pour être une honnête femme

La luxure est contre le principe de mendicité véhiculée par les origines du christianisme

Les jeunes filles avaient selon les ecclésiastiques l’ intelligence plus limitée que celle d’une femme mariée

La nudité du corps féminin est aussi vue comme une marque de sorcellerie (toujours attachée à la volonté de séduire les hommes)

le corps des femmes était maudit par les ecclésiastiques

le sexe féminin représenterait un manque comblé par la parure et

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