En quoi ces notes de l'écrivain Maurice Barrès, dans Mes Cahiers, orientent-elles la lecture des Fleurs du Mal ?
Fiche de lecture : En quoi ces notes de l'écrivain Maurice Barrès, dans Mes Cahiers, orientent-elles la lecture des Fleurs du Mal ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar paul789 • 19 Décembre 2013 • Fiche de lecture • 344 Mots (2 Pages) • 1 104 Vues
En vain lisions-nous indéfiniment ces pages chargées de péchés et de prières, pleines de contradiction, livrées avec fureur à tous les excès, jusqu'à tomber de lassitude, et parfois révélant une expression morte, désespérée, nous menant jusqu'au seuil des églises ; il restait en elles quelque chose de secret et d'insaisissable. »
En quoi ces notes de l'écrivain Maurice Barrès, dans Mes Cahiers, orientent-elles la lecture des Fleurs du Mal ? Eclairez et discutez ces propos.
Les Fleurs du mal de Charles Baudelaire, présentent déjà dans le titre une antithèse. La beauté et opposé au mal (vice).Ce recueil est constitué de six partis. Publié en 1857, il voulait intituler « Les fleurs du mal » d'un tout autre nom : « les lesbiennes ». Il cherchait à choquer les bourgeois. Il songea également à « Les Limbes ». « Les Fleurs du mal » est un mélange détonant : cadeau empoisonné. Les fleurs viennent du mal. Cela signifie qu'il va parler du mal alors que le mot fleur signifie qu'à partir du mal, il va rechercher, cultiver quelque chose de bon. Pour Baudelaire, il s'agit de nourrir son inspiration des maux qu'il endure, de l'isolement, mais aussi d'une fascination pour la vie et la luxure. L'esthétique née de la souffrance. La poésie transforme la laideur, sublime la trivialité. La première édition des Fleurs du mal est apparu en 1857, puis, en juillet 1859, ce recueil est saisie en justice pour délit d'offense et est condamner pour outrage à la morale publique. Sur les cent poèmes qui composent le recueil, treize seront amenés dans un procès et seront condamner pour outrage à la morale publique et religieuse. Maurice Barrès est un écrivain et un homme politique français du XIXème siècle. Dans ces propos, Barrès nous racontes qu'en lisant des livres, il restera toujours des choses cachés que personne ne verras. « En vain lisions-nous indéfiniment ces pages chargées de péchés et de prières, pleines de contradiction, livrées avec fureur à tous les excès, jusqu'à tomber de lassitude, et parfois révélant une expression morte, désespérée, nous menant jusqu'au seuil..
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