DEVOIR DE CULTURE GENERALE
Dissertation : DEVOIR DE CULTURE GENERALE. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar moreau axel • 28 Janvier 2016 • Dissertation • 1 457 Mots (6 Pages) • 964 Vues
DEVOIR DE CULTURE GENERALE 1
- ETUDES DES PARATEXTES
Dans le document 1 le paratexte nous informe qu’en aout 1934 à belle ile en mer, 55 enfants du pensionnat de la maison de redressement ce sont échappé du bâtiment en brulant plusieurs bâtiments, ils se sont éparpillés dans toute l’ile. Si ce drame a eu lieu c’est à cause des gardes qui frappaient et maltraitaient les enfants.
1.2
Dans le document 2 le paratexte nous informes qu’en 2002 les ministres français M. Luc Ferry et M. Nicolas Sarkozy ont décidé d’ouvrir de nouvelles maisons de redressement pour enfant. Dans ce texte on peut comprendre un problème d’ordre moral, doit-on éduquer un enfant délinquant ou le considéré comme coupable et le condamné à une sentence grave.
- IDENTIFICATION DES GENRES, DES TYPES ET EXTRACTION DU PROPOS DIRECTEUR
2.1
Le document 1 appartient au genre poétique, c’est un poème en vers, qui est du type argumentatif puisque Jacques Prévert dénonce la chasse à l’enfant.
Le propos directeur de ce document (le poème) est la violence des gardes et la condition de vie des pensionnaires de ce camp, on peut comprendre que les gardes prenaient les enfants comme des animaux car les gardes les chassaient, les traquaient, ce poème est né du fait divers de belle ile en mer en aout 1934.
2.2
Le document 2 appartient au genre non littéraire car c’est un article de presse donc il est de type argumentatif et informatif.
Le propos directeur est l’évolution du système pénal pour enfant dit « délinquant », Jacques Bourquin ce dresse clairement contre les maisons de redressement, en prenant pour exemple les faits divers du XIXe au XXe siècle pour ainsi démontrer l’inefficacité de ces maisons et exprime un certain regret sur le fait que les toutes premières réformes soit aussi tardive (1937/1938).
2.3
Le document 3 appartient au type informatif car c’est un article de presse sous forme de résumé de téléfilm d’un magazine télé, il informe donc sur la programmation d’une chaine (France 3) et donc du synopsis du film.
Le propos directeur est le synopsis du film s’intitulant les Vauriens réalisé par Dominique LADOGE, il décrit le sujet de la maison de redressement de Belle-Ile en mer en s’appuyant du point de vue des deux enfants de la fiction.
- SELECTION D’IDEES DANS UN DOCUMENTS
En premier lieu, depuis plusieurs générations il y a hésitation quant à la demande à poursuivre en ce concerne les jeunes délinquant, faut-il punir ou éduquer.
En 2002 les ministre Ferry et Sarkozy déclare l’ouverture de nouvelles maison de redressement pour jeunes mais peut-on être éducatif dans un centre d’enfermement.
Tout d’abord dans les années 1860, il y eu pour commencer l’image de l’enfant est revu, l’enfant précaire et sans domicile, le petit innocent est considéré criminel, suites aux nouvelles théories du « criminel né ». Il est donc plus question d’éduquer mais plutôt de sévices corporelles et d’enfermer dans des centres pénitenciers publiques. Ceci ouvre en masse car les pensionnaires sont détenues plus longtemps. C’est au cours de la troisième république (entre le XIXe et XXe siècle) que l’image de l’enfant est revalorisée aux yeux de l’état Français car des projets de loi voulant instaurer des tribunaux pour mineur en 1912. Mais les colonies pénitentiaires restent hermétiques aux arguments et restent ouvert, suites à l’évasion des enfants de Belle-Île, on vote la dépénalisation vagabonde et met en place le coté éducatif, ainsi les mineurs ont enfin des droits et des devoirs. Dans les années 30 la délinquance est rare car il y a eu peu de naissance pendant la 1er Guerre Mondiale. Ce ne sera qu’en 1937-1938 que les réformes anti-pénitencier pour mineur auront lieu. Hélas il faudra plus de 20 ans pour que l’éducation soit primordiale pour tout mineur.
- COMPARAISON DE DOCUMENTS
Depuis plus de deux siècles, on met en évidence la jeune délinquance et au XXIe siècle de nombreux hommes politiques se servent de peur engendrées par les délinquants pour gagner leurs campagne électorales. Faut-il éduquer les jeunes ou les sanctionner ? Après siècle de répressions corporels ou d’enfermement, les droits de l’enfant sont légiférés.
En premier lieu, les 3 documents traitent et dénoncent la répression et les sévices corporels que les jeunes « voyou » ont subis. Il y a eu des déviances dénoncés par Jacques PREVERT dans son poème chasse à l’enfant qui relate une histoire vraie, d’honnête gens qui ont le droit de poursuivre les enfants de Belle-Île en mer (emprisonnement) et de tirer dessus en toute légalité. Dans son texte document 1 « bandit ! Voyou ! Chenapan ! ». Il faut y voir une double lecture, le bandit, voyou, chenapan, n’est pas l’enfant mais l’adulte qui le poursuit, le frappe et attente à sa vie. Le document 3 de Télérama (septembre 2006) Emmanuelle BOUCHEZ parle du téléfilm Les Vauriens réalisé par Dominique LADOGE relate de façon romancé des enfants de Belle-Île qui s’évade et son poursuivit, on y dénonce la maltraitance perpétré par les gardes et par le fonctionnement de cette colonies pénitentiaires « Des gamins de toutes trempes, du simple chapardeur, au violeur pervers, étaient enfermés ensemble à Belle-Île ; le caïdat était la règle d’or, maintenant les enfants dans un état de peur permanente ; la violence et la maltraitance entraineraient souvent la mort des enfants dans l’indifférence général ». Le document 2, traitant l’article de presse du journal Le Monde diplomatique de Jacques BOURQUIN édité en juin 2002, explicite historiquement comment l’enfant vagabond devient subitement durant peu d’années un enfant délinquant « en 1860, l’heure n’est plus aux projets éducatifs, il n’y a que l’enfermement et le châtiment dans les colonies pénitentiaires ». En 1890 « s’il continue à fauter, c’est que la discipline n’est pas suffisante. On renforcera le dressage en intensité et en durée les bataillons disciplinaires, dans le cadre de l’armée, prendront le relais et poursuivront … le redressement ». En 1925 dans un ouvrage écrit par Louis ROUBAUD s’intitulant Les enfants de Caïn « les écoles professionnels qui ne sont que des écoles du bagnes ». En effet dans le document 3 cet ouvrage a inspiré le journaliste Alexis DANAN « qui, avant Albert LONDRES, avait dénoncé les conditions de vie du bagne de Cayenne » Pour revenir à la chronologie du calvaire de l’enfant dit «délinquant», en 2002 deux ministre français Luc FERRY et Nicolas SARKOZY ont annoncé «la création de centres fermées pour les adolescent, comme si l’on pouvaient éduquer un délinquant en l’enfermant.».
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