Carnet de lecture sur Primo Levi et Robert Merle
Commentaire d'oeuvre : Carnet de lecture sur Primo Levi et Robert Merle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar megaloo2001 • 27 Janvier 2018 • Commentaire d'oeuvre • 1 500 Mots (6 Pages) • 1 150 Vues
Leach Megan
1ES1L
Carnet de Lecture
Biographies des auteurs.
Primo LEVI est né à Turin le 31 janvier 1919 dans une famille juive mais peu praticante. Après avoir suivi des études de chimie, il part s'installer à Milan. En 1943, il s'engage dans une organisation antifasciste nommée “Giustizia e Liberta” (Justice et liberté) et se fait arrêter le 13 décembre de la même année, à l'âge de 24 ans, par la milice fasciste. Il est interné au camp de Carpi-Fossoli. En février 1944, le camp passe en mains allemandes. Son premier livre, Si c'est un homme, paru en 1947, est une sorte de journal de sa déportation et l'un des premiers témoignages de la vie au camp d'Auschwitz. Il est libéré le 27 janvier 1945, date de la libération du camp par les soviétiques. Il epousera ensuite Lucia Morpugo et il aura deux enfants, Lisa et Renzo. Le 11 avril 1987 il se jette dans la cage d’escalier de son immeuble à cause d’une depression due à la montée du révisionnisme et de l'indifférence.
Sur sa tombe sont inscrits son nom et 174 517, son matricule à Auschwitz.
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Robert MERLE, écrivain français né à Tebessa en Algérie le 28 août 1908 et décédé le 27 mars 2004. Il arrive en France en 1918. Qualifié en lettres anglaises, il enseigne dans divers collèges et effectue des traductions pour Gallimard jusqu’en 1939, date à laquelle il est mobilisé et devient traducteur pour les forces anglaises basées à Dunkerque. Il est fait prisonnier en Allemagne jusqu’en 1943 et, à son retour en France, il écrit son premier roman, une témoignage de la débâcle de Dunkerque.
Durant sa vie il reçoit quatre récompenses, le prix Goncourt en 1949 pour “Week-end à Zudycoote”, le prix de la Fraternité en 1962 pour “l’Ile”, le prix John Wood Campbell Memorial pour “Malevil” en 1974 et finalement en 2003 le grand prix Jean-Giono pour l’ensemble de ses oeuvres.
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PRIMO LEVI
Si c’est un homme
- Page 16:
“N’en feriez vous pas autant vous aussi? Si on devait vous tuer demain avec votre enfant, refuseriez-vous de lui donner à manger aujourd’hui?”
- J’ai choisis cette citation parce qu’elle montre qu’ils savaient qu’ils allaient mourir et ça devais les torturer car ils ne pouvaient rien faire pour ne pas mourir.
- Page 49:
“Telle sera notre vie. Chaque jour, selon le rythme établi, Ausrücken et Einrücken, sortir et rentrer, dormir et manger; tomber malade, guérir ou mourir.”
- Cette citation ma marquer car elle est répétitif, comme leur journée, puis il y a une fin précise: mourir.
- Page 50:
“Les deux partis, les pessimistes et les optimistes, ne sont pas pour autant bien distincts: non que les sans-opinion soient nombreux, mais la plupart d’entre nous passent d’un extrême à l’autre sans rime ni raison, selon l’interlocuteur et le moment”
- Cette citation nous montre que ils ne savent plus quoi penser, qu’ils changent souvent d’avis.
- Page 56:
“Et pourquoi devrais-je me laver? Est-ce que par hasard je m’en trouverais mieux? Est-ce que je plairais davantage à quelqu’un? Est-ce que je vivrais un jour, une heure de plus? Mais pas du tout, je vivrais moins longtemps parce que se laver représente un effort, une dépense inutile de chaleur et d’énergie.”
- La citation ci-dessus nous montre que ils étaient encourager à se laver mais eux meme juger cela inutile.
- Page 59:
“des hommes et des hommes, des esclaves et des maîtres, et les maîtres eux-mêmes esclaves; la peur gouverne les uns, la haine les autres; tout autre sentiment a disparu. Chacun est à chacun un ennemi ou un rival.”
- On nous montre ici que le seul vrai maître c’est la peur, personne ne pouvais réellement dire qu’ils étaient chefs.
- Page 62:
“Et comme elle ne croirait pas aux choses que je lui dirais, je lui ferais voir le numéro sur mon bras, et alors elle croirait…”
- Personne ne savait vraiment ce qui se passer dans ces camps, c’était tellement incroyable que beaucoup n’y croiyait pas.
- Page 65:
“Pour être soigné au K.B., en effet, il faut être enclin à guérir, la propension contraire conduisant directement du K.B. à la chamber à gaz.”
- On nous montre ici que quand ils étaient malade ils avaient deux choix, guérir ou mourir.
- Page 180:
“Au mois d’août 1944, nous qui étions arrives cinq mois auparavant, nous comptions déjà parmi les anciens”
- Il y avaient tellement de gens qui arrivaient dans les camps que dans l’espace de cinq mois ils etaient déjà des survivants.
- Page 223:
“Cette année est vite passée. L’année dernière, à la même heure, j’étais un homme libre: hors-la-loi, mais libre; j’avais un nom et une famille, un esprit curieux et inquiet, un corps agile et sain.”
- On nous montre ici que dans l’espace de un an tout peut vraiment changer pour les prisonniers, leurs corps, et meme leur façon de réfléchir.
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ROBERT MERLE
La mort est mon metier
“Je la regardai, je pensai: “Merci Maria”, mais je n’ouvris pas la bouche: On n’avait pas le droit de parler quand on lavait les vitres”
- Des les premieres pages on peut voir que son père dirige la maison assez strictement.
“Je m’arrêtai devant la porte du bureau, je fis un violent effort pour cesser de trembler et je frappai. La voix de Père cria: “Entrez!”, j’ouvris la porte, la refermai et me mis au garde à vous.”
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