Une défense pour l'avortement
Commentaire de texte : Une défense pour l'avortement. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Auriane2002 • 7 Novembre 2018 • Commentaire de texte • 622 Mots (3 Pages) • 996 Vues
Sujet de dissertation : Une défense de l’avortement.
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L’avortement suscite des débats très passionnés dans notre société car, car au même titre que la peine de mort ou l’euthanasie, il se situe à la frontière du monde des vivants et de celui des morts. L’auteur de l’article « une défense de l’avortement » se propose de partager son avis sur le sujet pour faire avancer le débat.
Bien que convaincu que le fœtus ne soit pas une personne dès la fécondation, l’auteur nous suggère d’admettre comme vraie cette prémisse et s’évertue à démontrer que même en admettant cela, nous ne pouvons pas conclure que l’avortement est moralement inacceptable.
Pour commencer, l’auteur souligne la pauvreté d’argumentation des adversaires de l’avortement qui s’appuie sur le simple fait que le fœtus a droit à la vie car c’est un être humain dès sa conception.
Partant, il se propose de démonter les arguments des adversaires de l’avortement en commençant par ce qu’il appelle « la position extrême » consistant à rejeter toute possibilité d’avortement y compris pour sauver la vie de la mère. En s’appuyant sur des exemples concrets, l’auteur démontre que la mère ne peut pas être tenue pour meurtrière lorsqu’elle pratique un avortement pour sauver sa propre vie.
L’auteur soutient ici que l’enfant à naître n’a pas plus de droit à la vie que la mère qui lui prête un abri (son ventre) pour se développer. Ainsi pour l’auteur, si l’enfant présente un danger pour la mère, celle-ci est en droit de se défendre même si cela implique la mort de ce premier.
A la question des modalités d’aider la mère en danger à se débarrasser de son enfant, l’auteur précise le droit de chacun de refuser d’intervenir mais souligne que ce droit ne veut pas dire qu’une autre personne, autorisée à agir, ne peut ou ne doit intervenir.
En deuxième lieu, l’auteur démontre qu’une femme peut être en droit d’avorter même si la grossesse ne met pas en danger sa propre vie. En affirmant le droit à vivre pour chacun, y compris pour le fœtus, l’auteur conclut que cela ne procure aucune aucun droit d’utiliser le corps d’une autre personne sans autorisation même pour un besoin vital.
Cependant, l’auteur mesure ces propos en précisant que même si l’avortement doit être légal, il y a des situations dans lesquels une personne à naître a le droit de vivre et qui rendent l’avortement inadmissibles. L’auteur donne ici un exemple inacceptable de la mère qui se débarrasse de son enfant pour pouvoir profiter pleinement de ses prochaines vacances.
Il souligne enfin, que si les parents ont assumé implicitement ou explicitement la conception de l’enfant, et qu’ils n’ont pas envisagé l’interruption de grossesse, alors ils lui ont donné un droit de vivre qu’ils ne peuvent lui retirer.
En revanche, si les parents ont suivi toutes les précautions d’usage pour ne pas avoir d’enfant et que malencontreusement, ils se retrouvent dans la situation contraire, l’auteur suggère qu’ils peuvent décliner cette responsabilité, si elle exige pour eux des sacrifices importants.
Pour conclure, l’auteur précise que le fait que l’avortement ne soit pas inacceptable ne veut pas nécessairement dire qu’il est toujours justifié ou acceptable. Son approche n’est pas de tout interdire ni de tout permettre et laisse au droit le devoir de définir des cas où l’avortement peut être jugé acceptable et les autres ou il pourrait être interdit.
L’auteur termine son argumentaire en soulignant que même s’il défend l’avortement, il réfute l’idée de chercher à tuer à tout prix l’enfant à naître. Ainsi, il est contre la volonté de certaine femme qui, en plus de vouloir avorter, souhaite mettre fin à la vie de leur enfant sous prétexte qu’elle ne supporteraient pas l’idée de les voir se faire adopter ou ne plus jamais entendre parler d’eux.
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