Tableau de confrontation culture G

Hugo

Cendrars

Chéroux

Turner

Piste de réflexion

Lettre de voyage

Poème

Ouvrage d’analyse

Tableau

Vitesse de la visite : insatiable besoin de découverte. Volonté de tout voir et de tout faire : nombreux noms de lieux.

La vitesse métamorphose le paysage et fait quitter le monde habituel (Montmartre) pour un nouveau monde (« la Sibérie qui se gonfle »). Nombreux lieux traversés en un éclair (« gares lézardées obliques »). Rythme du train et sonorité (« chocs », « rebondissements », « chaos »).

Le train inspire les artistes à partir du XIXe siècle. La vitesse impose un nouveau rapport à l’espace (vision kaléidoscopique) : réalité changeante et multiple : « les structures volent en éclats, les objets se télescopent, les formes se fragmentent ».

Soudaineté du train lancé à toute vapeur : fascination du peintre pour la modernité et le chemin de fer.

Paysage = métamorphose :

-Nouvelles perceptives liées à la vitesse cotée artistique.

1

Renouvellement du regard grâce au train qui amène à une nouvelle perception (cinématographique) du monde : le train fait danser le paysage (« plus de points, tout devient raie », etc.).  

Dimension fantastique et déformation du paysage sous l’effet de la vitesse : « roue vertigineuses », « locomotive en furies », « les démons sont déchaînés ».

Exemple du disque de Newton : la vitesse entraine une décomposition du réel allant jusqu’à l’abstraction.

Contours flous de la locomotive er des wagons, qui contrastent avec le pont de brique : monde mouvant en perpétuelle transformation.

La vitesse change la perception d’effet d’optique.

2

Impression de liesse et de joie de vivre (« de ce tourbillon sortaient des cris, des rires, des huées ») jusqu’au vertige (« rien d’effrayant comme ces deux rapidités »). Importance des horaires qui entrainent un nouveau rapport au temps : pas de repos. Par opposition, les sensations liées à la route sont plus conventionnelles.  

Effet d’optique : la vitesse suscite le vertige (« le monde s’étire s’allonge et se retire comme un accordéon »)

Référence à Hugo : « tout devient raie ». Le train inspire les artistes en permettant une nouvelle appréhension de la profondeur de champ.

Effets d’optique : le tourbillon du train est comme une allégorie du progrès technique.

Lien avec la vitesse et espace :

-déformation du réel.

3

Émergence d’une « vision impressionniste, subreptice et fugace ».

Dimension fantastique : détail de la chaudière.

Peintre et vitesse.

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