Ronsard
Commentaire de texte : Ronsard. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar edouard05 • 23 Février 2022 • Commentaire de texte • 2 146 Mots (9 Pages) • 2 284 Vues
Edouard DM : Français Mercredi 14 octobre
Camus
2d12
I) Autour de l’oeuvre
a) Biographie de l’auteur
Pierre Ronsard est née le 11 septembre 1524 en Vendonois et mort le 27 septembre 1585 à la Riche.
Il fut un auteur et poète du XVIème siècle, qui se situe à l’époque de la Renaissance. Pierre Ronsard imite les auteurs antiques sous forme d’Odes (1550-1552), l’un de ses poèmes les plus connues « Mignonne, allons voir si la rose ce matin »
Ensuite il pratiqua l’écriture de l’Hymne (1555-1556) ensuite le sonnet à la mode en 1536 avec le décasyllabe « Mon dieu, Mon dieu que ma maîtresse est belle » ! ou bien dans son recueil des Amours (1552-1578) ou je vous envoie un bouquet…
b) Oeuvre de Ronsard
Il a abordé de nombreux thème : Champêtre, amoureux, philosophique et politiques.
Il fût influencer par ses amis de la pléiade comme Joachim du Bellay pour écrire ses sonnets, puis il connaît un revers de la part de ses pairs et surtout des critiques de la part des français Malherbe et va être boudée pendant toute la période classique
* Les œuvres :
- les Odes (1550-1556) référence à l’antiquité, Homer
- les Amours (1552-1578) fixe les règles du sonnet dédié a trois femmes Cassandre, Marie et Hélène
- les hymnes (1555-1556) Ronsard utilise ses hymnes pour chanter les louanges d’un haut personnage ( roi, cardinal etc.) sur la mort, la politique ou la religion.
- les discours (1562-1563) Ronsard est un poète du Roi et a une responsabilité envers la France, il écrit des discours en alexandrin dont le rythme long convient bien a ses élans passionné et ses tribunes orales puissantes
- la Franciade (1572) Ronsard a pour projet de raconter l’histoire des rois de France de Charles Martel jusqu’au roi actuel. Mais Ronsard s’épuise et ne trouve plus l’inspiration, le genre que le roi Charles IX lui impose comme d’écrire en décasyllabe plutôt quard alexandrin lui coûte un échec. C’est a cette époque qu’il y a un conflit entre protestants et catholiques et Ronsard et a ce moment considéré comme dépassé (hors courant).
II) c)Connaissance de l’oeuvre
Ronsard a donné ce titre « Les Amours » car il tombe amoureux de trois femmes durant son écriture dont « Les » dans le titres car il éprouve trois sentiments différents.
-Le premier est passionné, les poèmes s’adresse a Cassandre qui devient sa muse. Il y exprime dans ses sonnets en décasyllabe un culte pour cette femme, elle y est adulée (déesse) Ronsard y décrit son amour parfois de façon érotique.
« Je veux mourir pour tes beautés, Maîtresse,
Pour ce bel oeil, qui me prit à son hain,
Pour ce doux ris, pour ce baiser tout plein
D’ambre, & de musc, baiser d’une Déesse.
Je veux mourir pour cette blonde tresse,
Pour l’embonpoint de ce trop chaste sein,
Pour la rigueur de cette douce main,
Qui tout d’un coup me guérit & me blesse.
Je veus mourir pour le brun de ce teint,
Pour ce maintien, qui, divin, me contraint
De trop aimer: mais par sus toute chose
Je veux mourir en amoureux combats,
Soufflant l’amour, qu’au coeur je porte enclose,
Toute une nuit, au milieu de tes bras ».
Le deuxième Amours (1553) se prénomme Marie dupin, elle est paysanne, le poète se fait moins prévaut moins ironique, c’est un amour plus simple plus léger, il abandonne le décasyllabe pour l’alexandrin. Les poèmes deviennent des chants érotiques simples et clairs.
« Marie, vous avez la joue aussi vermeille
Qu'une rose de mai, vous avez les cheveux
De couleur de châtaigne, entrefrisés de noeuds,
Gentement tortillés tout autour de l'oreille.
Quand vous étiez petite, une mignarde abeille
Dans vos lèvres forma son doux miel savoureux,
Amour laissa ses traits dans vos yeux rigoureux,
Pithon vous fit la voix à nulle autre pareille.
Vous avez les tétins comme deux monts de lait,
Qui pommellent ainsi qu'au printemps nouvelet
Pommellent deux boutons que leur châsse environne.
De Junon sont vos bras, des Grâces votre sein,
Vous avez de l'Aurore et le front, et la main,
Mais vous avez le coeur d'une fière lionne »
Le troisième Amours (1578) se nomme Hélène de Fonsèque, il écrit sous forme de sonnet. Hélène est la dame de cours de Catherine de Médicis qui demande à Ronsard d’entretenir une correspondance platonique avec Hélène. Il y fait référence à Hélène de Tucie, ce sont des sonnets plus mâtures.
« Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle,
Assise auprès du feu, dévidant et filant,
Direz, chantant mes vers, en vous émerveillant :
Ronsard me célébrait du temps que j’étais belle.
Lors, vous n’aurez servante oyant telle nouvelle,
Déjà sous le labeur à demi sommeillant,
Qui au bruit de mon nom ne s’aille réveillant,
Bénissant votre nom de louange immortelle.
Je serai sous la terre et fantôme sans os :
Par les ombres myrteux je prendrai mon repos :
Vous serez au foyer une vieille accroupie,
Regrettant mon amour et votre fier dédain.
Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain :
Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie ».
II)d) Connaissance de l’oeuvre
1er choix :
« Lors que mon œil pour t’œillader s’amuse,
Le tien habile à ses traits décocher,
Étrangement m’empierre en un rocher,
Comme au regard d’une horrible Méduse.
Moi donc rocher, si dextrement je n’use
L’outil des Sœurs pour ta gloire ébaucher,
Qu’un seul Toscan est digne de toucher,
Non le changé, mais le changeur accuse.
Las, qu’ai-je dit ? Dans un roc emmuré,
En te blâmant je ne suis assuré,
Tant j’ai grand peur des flammes de ton ire,
Et que mon chef par le feu de tes yeux
Soit diffamé, comme les monts d’Epire,
Sont diffamés par les flammes des cieux ».
...