Le Centre Communal des Actions Sociales

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CCAS de Chalonnes sur Loire

ANALYSE D’UNE ACTIVITE :

LA BANQUE ALIMENTAIRE

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BAUDIN Mélanie            

      BTS ESF 2016                

SOMMAIRE

INTRODUCTION : P1

I) LES CONSTATS : P1-2

        a) Le fonctionnement : P1

        b) Les bénéficiaires : P1

        c) Les denrées et leur stockage : P2

II) LA VERIFICATION : P2-3

        a) Le questionnaire : P2

        b) Les outils et les relevés statistiques : P3

        c) Les normes sanitaires : P3

        d) Précarité et alimentation : P3

III) DIAGNOSTIC : P4

        a) Les points forts et les points d’efforts : P4

        b) Problématique : P4

        c) Objectifs : P4

        d) Des solutions à travers l’animation et la formation : P4

CONCLUSION : P4-5

SOMMAIRE DES ANNEXES

ANNEXE 1 : Indicateur sociodémographiques des bénéficiaires

ANNEXE 2 : Réponses du questionnaire

ANNEXE 3 : Denrées distribuées en 2015

ANNEXE 4 : Etudes sur le rapport alimentation/précarité

ANNEXE 5 : Les actions de la Banque Alimentaire

INTRODUCTION

Le Centre Communal des Actions Sociales est un établissement public administratif présidé par le maire de la commune. Il est géré par un conseil d’administration constitué d’élus locaux et de représentants des associations à caractère social. Son administration et son budget sont distincts de ceux de la mairie. Le CCAS participe à l’instruction obligatoire des aides sociales légales et met en œuvre  les politiques sociales locales à travers les aides sociales facultatives, les actions sociales et les animations sociales diverses. Ses missions d’accueil, d’orientation et de conseil s’inscrivent dans une dynamique de solidarité et d’insertion sociale.

Les différentes aides facultatives proposées par le CCAS de Chalonnes s/Loire sont : l’aide au maintien et à l’accès au logement (aide aux factures liées au logement), l’aide à la culture et au sport, l’aide au séjour scolaire, l’aide pour personnes sans domicile fixe, l’aide à la mobilité (prêt de bicyclette et transport solidaire) et l’aide alimentaire qui se décline sous deux formes ; l’aide cantine et la banque alimentaire. Cette dernière représente une mission importante pour le CCAS.

Les banques alimentaires constituent un large réseau au niveau national et agissent dans une volonté commune de solidarité et de partage. Elles luttent aussi contre le gaspillage alimentaire grâce à leur système de redistribution des denrées invendues.

J’ai participé à 3 distributions de la banque alimentaire de Chalonnes s/Loire. J’ai pu observer son fonctionnement et constater les différents besoins de ses bénéficiaires. Les hypothèses qui en ont découlées m’ont amenées à leur vérification et à un diagnostic permettant de mieux appréhender les besoins et les objectifs de cette activité.

I) LES CONSTATS

a)Le fonctionnement 

La banque alimentaire de Chalonnes s/Loire dépend de l’antenne d’Angers et est entièrement financée par la commune sans participation financière des bénéficiaires. Le CCAS commande les denrées, en fonction du nombre anticipé de bénéficiaires présents, par le biais d’une plateforme informatique (« PASSERELLE »). Les produits sont ensuite livrés par camion et déchargés par les bénéficiaires eux-mêmes. La distribution se déroule sur deux jours ; le premier pour les habitants de Chalonnes et le deuxième pour les gens du voyage installés sur l’aire d’accueil de la commune. Chaque jour, 2 bénévoles assurent la distribution. Les bénéficiaires patientent en salle d’attente avant de recevoir leur colis l’un après l’autre selon leur ordre d’arrivée. La mairie met à disposition les anciens locaux du CCAS qui comprennent ; une salle d’attente, une salle café et la salle de distribution. Leur entretien est assurée une fois par semaine par une femme de ménage, toutefois une participation est demandée aux bénéficiaires. Dans les faits se sont généralement les bénévoles qui nettoient partiellement le local avant le passage de la femme de ménage.

b)Les bénéficiaires

L’aide alimentaire est attribuée par la commission permanente selon le quotient familial délivré par la Caisse d’Allocation Familiale et selon la situation. Les personnes qui en bénéficient se trouvent dans des situations financières difficiles qu’elles soient perpétuelles ou momentanées. Pour la grande majorité, elles vivent des minima sociaux et des allocations. Elles ne travaillent plus ou très peu. Les personnes seules et sans enfants semblent particulièrement touchées par cette précarité. Elles représentent 47% des bénéficiaires de Chalonnes s/Loire. Les familles nombreuses représentent également une part importante (33 %)(ANNEXE 1). Je note que pour certaines d’entre elles la précarité touche les parents ainsi que leurs enfants devenus adultes.

Les bénéficiaires sont plus ou moins volontaires. Lors des distributions certains sont toujours présents pour décharger le camion. Ceux-ci ont tendance à demander les produits qui les intéresse et qu’ils ont repérer pendant le déchargement. Quelque uns pensent qu’ils reçoivent moins de produits que d’autres ce qui implique une mauvaise compréhension du système de distribution basé sur le partage. Les gens du voyage trouvent discriminant le fait de ne pas être servis le même jour que les autres bénéficiaires. Malgré les valeurs de partage et de solidarité portées par la banque alimentaire, les sentiments de méfiance et d’injustice entre les bénéficiaires, sont régulièrement exprimés.

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