La Démocratie
Dissertation : La Démocratie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Léa B • 19 Mai 2021 • Dissertation • 776 Mots (4 Pages) • 368 Vues
BARLET Léa
PTSI1
DS FRANCAIS
Résumé
La Démocratie ne peut pas être définie par l’ égalité ou le suffrage universel car ils peuvent exister en Monarchie / ou en tyrannie. Ce n’ est pas non plus l’ anarchie car elle est impossible sans limites. La Démocratie est / le contrôle continu des gouvernés sur les gouvernants.
Ce n’ est pas un régime qui existe seul : la Monarchie / intervient grâce au pouvoir exécutif, un unique Homme fait appliquer les lois, et l’ Oligarchie par le pouvoir législatif, un / groupe qualifié vote les lois.
La Démocratie est donc le pouvoir du peuple de vérifier que les gouvernants agissent dans / l’intérêt général.
103 mots
Dissertation
« La Démocratie serait, à ce compte, un effort perpétuel des gouvernés contre les abus du pouvoir ».
La démocratie, contrairement à l’aristocratie qui fait intervenir des pouvoirs secondaires par l’intermédiaire des nobles et du clergé, repose sur la présence d’un pouvoir unique. Celui-ci peut donc abuser de son pouvoir sans n’avoir personne qui remet en question ses agissements.
Quel doit-être l’attitude des gouvernés envers les gouvernants afin de faire prospérer la démocratie ?
Nous verrons dans un premier temps que certains hommes se méfient du pouvoir, puis, dans un second temps, que la majorité fait, la plupart du temps, aveuglément confiance aux gouvernants et enfin, nous expliquerons quelles sont les conséquences des ces différentes positions face à la démocratie.
Tout d’abord, dans les démocraties, le pouvoir est donné aux gouvernants par le peuple. Nous pouvons donc penser qu’il est le devoir du peuple de veiller à ce qu’ils agissent dans l’intérêt commun.
Par exemple, dans l’Assemblée Des Femmes d’Aristophane, les femmes, qui représentent les gouvernés, vont agir et remettre en question le pouvoir des Hommes en s’introduisant à l’Assemblée. De même, dans Le Complot Contre l’Amérique de Philip Roth, Herman se montre suspicieux face à Lindbergh et contrôle si sa politique agit bien en faveur de tous. En effet, lorsque Lindbergh soutient l’association Des Gens Parmi D’autres qui permet aux jeunes de passer un été en stage loin de leur famille, Herman se demande si le but réel n’est pas plutôt de séparer les jeunes juifs de leur familles afin de leur montrer une autre culture afin d’uniformiser le peuple.
Néanmoins, la majorité des hommes n’utilise pas leur raison et ne remettent pas en cause le pouvoir ni ses agissements. La plupart se contente de se conformer aux règles et aux lois imposées en pensant que les élus doivent agir dans l’intérêt commun. Le risque de ce genre de comportement pour le régime démocratique est de ne pas voir le danger et de conduire la démocratie à sa destruction.
Dans Les Cavaliers d’Aristophane, Démos qui incarne le peuple fait totalement confiance au Paphlagonien qui va en abuser : par exemple, il donne une part de nourriture à son maître et garde le reste pour lui. Démos ne voit pas ou ne veut pas voir les abus effectué par le Paphlagonien même lorsque les autre serviteurs le lui dise. De la même manière, dans Le Complot Contre L’Amérique de Roth, le Rabin et Evelyn ont confiance en Lindbergh : ils ne voient pas le danger qu’il représente pour la communauté juive. Il est également possible qu’ils ne veuillent pas voir le danger. Surtout dans le cas de Evelyn, elle semble vouloir appartenir à une classe sociale plus élevée et sympathiser avec le Rabin et Lindbergh est pour elle une bonne solution. En admettant que Lindbergh n’agit pas dans l’intérêt de tous, elle renoncerait aux privilèges et à l’attention qu’elle a acquis.
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