Gustave Flaubert , Un cœur simple , episode du taureau , description

Episode du taureau, Gustave Flaubert, « Un cœur Simple »

1 : description de l’ambiance, du taureau, et de son apparition

Dans ce paragraphe (Un soir d’automne  ->  Dans ce temps-la ) l’auteur joue sur le suspens  et les sentiments du lecteur , en ne permettant pas de prévoir ce qui se passe a la fin , d’abord il établit et décrit le paysage qui parait plutôt tranquille , champêtre et rural « Des bœufs, étendus au milieu du gazon, regardaient tranquillement ces quatre personnes passer » , mais décrit aussi une ambiance plutôt froide et humide « et un brouillard flottait comme une écharpe sur les sinuosités de la Toucques » l’auteur cherche a effrayer le lecteur avec un faux évènement , une fausse piste , « Des bœufs, étendus au milieu du gazon, regardaient tranquillement ces quatre personnes passer. Dans la troisième pâture, quelques-uns se levèrent, puis se mirent en rond devant elles » qui se termine bien (elle récite une sorte de « complainte » et flatte le bœuf sur l’échine). Cette scène fait durer le suspens en retardant l’action principale, l’arrivé du taureau.

La conjonction de coordination « mais » introduit une rupture, qui laisse prédire qu’un événement important et dramatique arrive .L’arrivé du taureau est très soudaine, elle est notamment marquée par une hyperbole : « Un beuglement formidable s’éleva » le beuglement est dit ‘formidable’ au sens de terrifiant, très fort .Cet évènement est également marqué par l’emploi du passé simple de l’indicatif («il fit volte-face », « un beuglement formidable s’éleva »).

L’auteur emploi différentes gradations, pour faire monter l’intensité du récit, mais le principal est la gradation du son, des bruits du taureau

: « Un souffle sonore qui se rapprochait », puis des « sabots » qui battent l'herbe « comme des marteaux » (comparaison à valeur hyperbolique). Et puis enfin, l'animal enragé secoue les cornes, tremblant « de fureur » en « beuglant horriblement ». (« Horriblement est ici employé comme une hyperbole

2 : Félicité

Félicité est représentée de façon héroïque, elle prend beaucoup de risques au détriment de soi-même, elle s’expose au taureau pour que la famille de Mme Aubain ait le temps de fuir.

Félicité retarde le taureau et lui lançant des mottes de terre « qu’elle arrache a deux mains » pour aveugler le taureau. Le taureau est en position de supériorité par rapport a Félicité, il la force à reculer contre une claire voie. Pendant ce temps, Mme Aubain et sa famille ont réussi à fuir en gravissant le talus.

Finalement, Félicité est représentée comme un héros de part son abdication d’elle-même, et de par son ignorance « ne se doutant même pas qu’elle a fait quelque chose d’héroïque », mais aussi de son absence de vanité « Félicita n'en tira aucun orgueil ».

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