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Essay Political economy

Lettre type : Essay Political economy. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  23 Novembre 2017  •  Lettre type  •  2 171 Mots (9 Pages)  •  523 Vues

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Jones, P. (1994). The Morality of Rights, from Rights.
Basingstoke: Macmillan, pp.45-71

p.45
Why do we have right? To establish the function of government: bc individuals has right, the government has to protect them + also to limit the authority of the government

= main problem in the essay question, democracy is the best way to protect right but also right limits the authority of government. But sometimes the authority of government is too high and rights cannot limit them, and therefore it becomes the worst option.

Plus, on the behalf of protection of individual right, government can make bad decision, and limit their right

p.46
Moral = moral beliefs actually held by the member of a society. Therefore it is empirical. However, think about it also, of not what is believed to be right but what is actually right. =difference btw critically (what IS right or wrong) and positively (what is SEEN as right or WRONG).
When we talk about human rights, it is critically.

p.47
Human rights means that all human are ascribe those right even if they are or not respected in a given society.

p.48
“The role of rights in moral reasoning is primarily to justify action and restraints upon their action rather than to describe states of affairs”

p.49
Rights in the strong sense (imposes duty upon other.  
claims or claim-rights) and rights in the weak sense (moral liberty. liberties or privileges)

  1. Claims: someone else has a duty corresponding to the right.
  2. Privileges or liberties: the person with the right lacks a duty.
  3. Powers: the person with the right has the ability to change rights and duties.
  4. Immunities: others lack the ability to change the rights and duties of the person with the right.

https://www.cairn.info/revue-internationale-de-philosophie-2005-3-page-303.htmc

Feinberg (have a look). With rights we can safeguard our interest or promote our favourite cause. When we are denied our rights, we respond with indignation or outrage and not disappointment

http://carneades.pomona.edu/2010-SPP/nts-0428.shtml

p.50
Consequentialist theory // rights. Bentham “the greatest happiness to the greatest number”
Utilitarianism says that individuals should act so to maximise the well-being of humanity at large.
And the good utilitarian individual will be totally impartial as btw her owm utility and that of others.

p.51
Pb= utility for one person is disutility for the other

p.54
Rights are a side constraints = set the moral limits within which goal may be pursued
Kant individuals are end and not means

https://www.megaessays.com/viewpaper/201087.html

https://bacphilocooldissertations.wordpress.com/2015/04/12/peut-on-critiquer-la-democratie/

http://www.aide-en-philo.com/dissertations/etat-ennemi-liberte-5260.html

http://www.philagora.net/dissert2/hibou1.php

L’ÉTAT EST-IL L'ENNEMI DE LA LIBERTE ? Les récentes révolutions arabes ont montré que les Etats pouvaient porter atteinte à la liberté des peuples. C’est au nom de la liberté que ces derniers se sont révoltés et ont conduit à renverser les gouvernements en place. L’Etat, pourtant garant de la liberté et de l’ordre social ne semblait plus jouer ce rôle pour les citoyens. Pour eux, il n’avait plus de légitimité. Ensemble ils se sont alors unis pour combattre ces gouvernements et recouvrer une part de leur liberté qui avait été soutirée par l’Etat. Car qu’est ce qu’un Etat, sinon un gouvernement fondé légitimement par le peuple qui lui confère un pouvoir, qui garanti la loi et fait autorité. La liberté quant à elle est double : naturelle, elle est la possibilité de faire tout ce qu’il est possible à un individu d’accomplir selon ce qui est en son pouvoir ; mais à cette liberté absolue, il faut également la penser en la mettant en relation avec les libertés d’autrui comme l’explicite l’adage : « La liberté des uns commence là où s’arrête celle des autres », il s’agit alors de la liberté sociale. Celle-ci est encadrée par l’Etat et rendue possible par elle. Chacun sent bien qu’une liberté naturelle n’est pas possible sinon préférable à celle sociale car alors « l’homme serait un loup pour l’homme ». L’Etat n’est donc pas l’ennemi de la liberté naturelle mais sa solution. Néanmoins si l’Etat peut être l’ennemi de la liberté, celle-ci ne peut être que la liberté sociale, fondée et rendue possible par l’Etat lui-même qui en pose ses conditions. Dès lors il faut s interroger sur les conditions qui permettent de considérer que l’Etat soit l’ennemi de cette liberté sociale et sur celles qui président à faire que l’Etat sauvegarde cette liberté sans en devenir l’ennemi ?

Nous verrons d’abord ce qui fonde cette liberté et comment l’Etat la rend possible et en est le garant, puis ce que veut dire que l’Etat peut devenir ennemi de cette même liberté. Enfin, comment considérer et comment faire pour que l’Etat ne devienne pas ennemi de la liberté.

Dans la situation de l’état de nature, c’est-à-dire en dehors de toute convention étatique, les hommes demeurent entièrement libres. Leur liberté consiste à faire tout ce qu’ils désirent, veulent et peuvent. Sans contraintes de lois, sans concept de ce qui est permis ou interdit, les hommes dans cet état sont seuls juges de leur actes. Bien que cet état de nature soit purement hypothétique puisque partout les hommes ont toujours été rassemblés en peuples autour d’une autorité, celui-ci est proposé comme hypothèse de départ par le philosophe Anglais Hobbes afin de fonder la légitimité et la nécessité d’un gouvernement et part conséquent d’un Etat. Car dans cet état de nature la liberté des hommes n’a pas de limite sinon celle qui réside dans leurs capacités de faire ou de ne pas faire, ils sont ainsi dans un état de guerre permanent où chacun est potentiellement un ennemi pour chacun. En effet, là où il n’y a pas de puissance pour faire régner l’ordre et la justice, il n’y a pas de crainte d’une sanction. Aussi, chaque homme peut bien porter préjudice à un autre sans souffrir de se voir infliger en retour une sanction. Hobbes dit alors que dans une telle situation, les hommes sont dans un état de guerre de chacun envers chacun, où, par anticipation de se voir soumis à un préjudice de la part d’un de ses semblables, les hommes s’attaquent les uns les autres. C’est le sens de la citation bien connue selon laquelle « l’homme est un loup pour l’homme ». La propriété, le tien et le mien n’ont aucun fondement sinon celui de la capacité de chaque homme à protéger ses biens. Or, soumis aux attaques incessantes des autres, par choix, les individus préfèrent s’associer et s’unir comme un seul homme afin d’établir une puissance coercitive pour acquérir une protection. En disant, « j’accepte d’abandonner une partie de ma liberté en échange d’une protection» chaque individu se décharge de la protection individuelle qui lui incombait pour protéger sa liberté pour la remettre à une instance supérieure chargée de la sauvegarder. De cette association unanime né l’Etat symbolisé par l’image biblique du Léviathan, monstre marin mythique et terrifiant. L’avènement du gouvernement qui fonde un Etat, a ainsi pour fonction que d’assurer la protection aux citoyens qui le compose. A la liberté naturelle, totale et entière, se substitue une liberté encadrée par la loi et dont l’Etat en est le garant. En ce sens, c’est bien l’état qui fonde la liberté sociale des individus. Par la loi, la liberté naturelle est jugulée et il ne revient comme part de liberté à chacun que ce qui ne porte pas atteinte aux autres citoyens du peuple. Néanmoins, si l’Etat est légitimement fondé puisqu’il représente l’accord unanime d’association des individus autour de lui ; si l’état fonde ainsi la liberté de chacun et que chacun acquiesce cette légitimité, l’Etat, parce qu’il rassemble en lui l’ensemble des pouvoirs législatifs et les conditions de liberté des individus, peut également dégénérer et porter atteinte aux libertés individuelles. Dans le contrat social, Rousseau exprime la légitimité d’un gouvernement comme étant le représentant de la volonté générale subsumant les intérêts individuels. Alors que chaque individu ne souhaite et ne défend que ses propres intérêts individuels, l’Etat pour pouvoir légitimement exister doit consister en la somme de ces intérêts d’où résulte la volonté générale. Celle-ci désigne ce que tout citoyen devrait vouloir pour le bien de tous y compris pour son intérêt propre. Parce que la volonté particulière de chacun consiste dans la recherche son bien personnel, cette recherche n’est possible qu’à condition que ses biens soient garantis et protéger. En somme, ce que je veux c’est la protection de mes biens et de ma liberté. Or si je le veux pour moi, il faut aussi que je le veuille pour les autres en faisant émerger une puissance capable de garantir cette protection sans quoi je suis démuni face aux autres. C'est pourquoi, de ces volontés particulières recherchant leurs intérêts individuels résulte la volonté générale. L’Etat, représente alors cette volonté générale qui n’est autre que celle de l’ensemble des citoyens qui en sont membres. Que l’Etat change cette volonté générale sans l’assentiment des citoyens, celle-ci n’est plus alors le vouloir de ces derniers. La liberté par laquelle les individus ont sommé l’Etat d’être la volonté générale est alors entravée. Aussi, la possibilité par laquelle l’Etat peut se son propre chef transformer la volonté générale est d’autant plus grande que la participation des citoyens à la gouvernance est amoindrie. Autrement dit, moins les citoyens n’ont de pouvoir de participer à l’élaboration de la politique d’un Etat, et plus l’Etat a de pouvoir sur les libertés de ses citoyens. Dans un régime despotique, les citoyens sont soumis au joug de l’Etat qui est libre de légiférer comme bon lui semble, de défendre ses propres intérêts et ceux de ses dirigeants au détriment de la liberté de son peuple pouvant conduire jusqu’à la tyrannie. Dès lors, un tel Etat est ennemi de la liberté de ses membres. La liberté acquise et assurée par l’Etat est corrompue, maltraitée, sans protection puisque c’est l’Etat lui-même qui devait en assurer les conditions de possibilités. Si l’Etat peut être ennemi de la liberté de ses citoyens, il faut alors s’interroger sur les raisons qui peuvent y conduire et sur les moyens d’y remédier. Historiquement, les premiers Etats étaient formés d’un seul gouvernant : un roi. Celui-ci possédait tout pouvoir, il était le maitre à bord, gouvernait son Etat comme bon lui semblait et ses sujets n’avaient pour devoir que d’obéir en échange d’une sécurité face aux envahisseurs extérieurs ainsi qu’aux ennemis intérieurs. Or, aussi bienveillant qu’un homme puisse être, il ne manque pas d’être soumis à ses passions. Dans le Gorgias, Platon défend la thèse selon laquelle nul ne fait le mal volontairement. Aussi, ce qui préside aux actes d’un individu, qu’il soit simple citoyen ou qu’il endosse des fonctions plus importantes, c’est de toujours viser le bien. Pourtant, il est indéniable que les hommes, parce qu’ils sont soumis à des passions qui les corrompent, peuvent malgré tout agir contrairement au bien et faire le mal involontairement. Cette propension à être corruptible est inscrite dans la nature même de l’homme. Ce qu’un roi peut bien vouloir, même si il est un tyran ne peut être que d’assurer la sauvegarde de son royaume et pour cela assurer également le maintient de ses citoyens. Néanmoins, lorsque tout le pouvoir d’un Etat appartient a un seul homme, si celui-ci est le seul à pouvoir légiférer il ne manque pas en raison de sa soumission aux passions de porter atteinte au bien être et à la liberté de ses citoyens. C’est pourquoi, pour ne pas sombrer dans l’écueil d’un despotisme tyrannique, l’organisation des gouvernements s’est développée pour adopter de nouvelles formes. C’est ce en quoi réside la séparation des pouvoirs. Pour que la législation soit toujours en accord avec la volonté générale qui fonde l’Etat, elle est soumise a de nouvelles instances qui échappent au pouvoir unique d’un seul homme. Cette nouvelle organisation a ainsi vocation à maintenir les libertés individuelles dans les limites de ce que permet la volonté générale laquelle préside à la légitimité d’un Etat. Lorsque les libertés individuelles sont bafouées par la politique d’un Etat, le peuple a alors le droit, et même le devoir de se retourner contre ses gouvernants pour recouvrer cette part de liberté entravée. Pour que l’état ne devienne pas l’ennemi de la liberté, il doit alors se tenir doit les limites que lui impose la volonté générale, il doit veiller à produire une organisation qui permette d’entretenir la persistance de ces limites, et sauvegarder ainsi la liberté des citoyens par laquelle il s’est vu naitre. A la liberté des individus qui permet de fonder et de légitimer un Etat, succède l’octroie d’une part de liberté assurée et protégée par ce dernier. L’Etat, en conférant ainsi une part de liberté à ses membres en devient le garant. Néanmoins, lorsque cette part de liberté en laquelle consiste la volonté générale se trouve bafouée, l’Etat se porte alors comme l’ennemi de la liberté des citoyens et ceux-ci sont libres de le renverser. Pourtant, le peuple n’a pas toujours la force suffisante pour mener cette bataille contre son gouvernement, et une aide extérieure peut alors être nécessaire. C’est le cas par exemple en Syrie aujourd’hui, mais toute la difficulté est de savoir si cette aide extérieure pour renverser le gouvernement en place est légitime et répond à des idéaux de liberté ou si elle n’est pas voulue au nom d’intérêts étatiques particuliers.

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