Dissertation : Deux Conception du roman, le héros selon Émile Zola
Dissertation : Dissertation : Deux Conception du roman, le héros selon Émile Zola. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar julien 1 • 13 Avril 2017 • Dissertation • 1 264 Mots (6 Pages) • 1 720 Vues
ATTENTION : Ceci est un exemple de dissertation courte,, cependant loin d'être parfait.
Dissertation : Deux Conception du roman, le héros selon Émile Zola
Au XVIIIème siècle, un nouveau genre littéraire apparait, le naturalisme. Celui-ci éclipse peu à peu le romantisme, divisant alors les auteurs selon leurs idées sur la conception du roman…Émile Zola est un écrivain naturaliste et s’oppose à ses ainés romantiques comme Victor Hugo par exemple. Pour les naturalistes et comme l’a énoncé Zola, le roman doit être une description de la réalité, effectuée selon une démarche scientifique. Au contraire du romantisme qu’il considère comme une expression excessive des sentiments. C’est dans ce contexte que Zola déclare, dans Deux conceptions du roman : « Pour le naturaliste, le premier homme qui passe est un héros suffisant ». Cette déclaration porte le naturaliste comme seul vrai auteur, tout en le définissant. Toute cette déclaration est à l’extrême opposé de la conception précédente du roman, le romantisme, où le héros est idéalisé, hors du commun. La déclaration signifie que les héros n’existent pas dans le monde réel, que le héros naturaliste est décrit sans idéalisation, il est courant, presque banal. Ce héros pourrait donc être le premier homme qui passe. Il serait un héros suffisant, or cette formulation porte à confusion. Après observations de la déclaration de Zola, on peut se demander si le naturalisme ne condamne-t-il pas le héros romantique. Nous tenterons de démontrer la véracité de ses propos et d’en définir la mesure. Pour cela, nous étudierons premièrement les caractéristiques des héros dans la littérature. Puis nous essayerons de réfuter cette déclaration, en étudiant la position et l’intérêt des héros dans le mouvement naturaliste.
Zola indique que les héros des textes naturalistes ne sont pas idéalisés, ils sont communs, banals, presque. En effet, le naturaliste cherche à décrire une réalité, il va donc choisir comme héros des personnages courants, plus banals.
On peut notamment relever les descriptions de Boule de suif, héroïne de la nouvelle qui porte son nom, de Guy de Maupassant. Elle est décrite comme une prostituée, loin d’être idéalisée, elle est enveloppée, comparée à un jambon par les autres personnages, et surtout, tout au long du roman se fait manipuler par ses compagnons de route. Ainsi la description ne vient plus souligner les aptitudes extraordinaires du héros, celui-ci au contraire est comme tout un chacun imparfait. Le naturaliste décrit en profondeur ses défauts qui forment son caractère. On peut aussi citer les descriptions d’Eugène, « héros » de sac au dos. Ce dernier se comporte comme un anti héros, au lieu de se sacrifier pour la patrie, il ne pense qu’à manger et s’amuser pendant ses passages à l’hôpital dû à sa dysenterie. La description des héros naturalistes est donc bien loin de celle des héros romantiques. En effet, ceux-ci son banals ou emplis de défauts constamment soulignés par l’auteur, ils n’ont pas de capacités hors-normes. Ces défauts forment en fait la base de la personnalité et du caractère du personnage.
On comprend alors que les personnages soient à la limite du anti-héros, ils sont modelés pour décrire la réalité. Les personnages ne sont donc pas idéalisés, permettant de décrire une réalité saisissante et intéressante. En effet, l’auteur veut critiquer la société dans sa globalité, créer le héros correspondant. On peut donner « Boule de Suif » comme exemple. Tous les personnages sont à la limite de l’anti-héros, sont emplis de défauts, trahissent l’héroïne principale, ils sont égoïstes, malsains…
Les nombreux défauts des personnages de cette nouvelle permettent à Guy de Maupassant de rendre l’histoire plus réelle, critiquant une société réaliste dans laquelle chacun se bat pour soi. De même, on retrouve cette « technique », dans Après la bataille. En effet le prêtre commet de nombreux pêchés,
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