Devoir de management - CNED
Étude de cas : Devoir de management - CNED. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Grace Law's • 24 Avril 2016 • Étude de cas • 2 836 Mots (12 Pages) • 1 289 Vues
Question 1
Depuis le début La Soulterie relève d’une logique entrepreneuriale. Pour justifier cela on observe en premier lieu, que c’est une reprise d’entreprise par Alain et Conception PREVALMA car « ils décident d’acheter dans le 12e arrondissement parisien une petite librairie » ce qui en fait les propriétaires, donc apporteurs des capitaux ce qui en font les actionnaires également.
Le développement de l’entreprise c’est fait à partir d’une caractéristique fondamentale de la logique entrepreneuriale qui est la prise de risque, car aucun des patrons avaient cette formation avant. Ils se lancent dans une librairie « un peu au hasard, par un concours de circonstances opportunes », ils changent également la principale activité de l’entreprise précédente qui était la vente de presse, maintenant le livre prend le dessus. On peut rajouter à cela l’audace d’Alain avec l’idée « d’entrer sur un nouveau segment de clientèle : la vente aux collectivités » et de rentrer sur un marché assez fermé dans le secteur parisien « oligopole de 3 grosses librairie contrôlait paris et la petite couronne. »
Alain et M. et Mme PREVALMA aimaient le risque dès le départ puisque ils ont décidés de quitter leurs entreprises et la voie qu’ils suivaient pour créer la leur et être indépendants sur un marché qui semblait s’être bien implanté.
En plus de cela, il y a le coté dynamique d’Alain, il cherche le développement « Alain, quant à lui, s’investissait dans le développement de projets locaux … il parvenait à dynamiser une activité ……... L18-24 » il observe une autre opportunité et va donc sur un nouveau marché « la vente aux collectivités », ce qui d’ailleurs représente 90% des ventes et a permis une grosse avancée pour La Soulterie « Grâce aux procédures d’appel d’offres, les premières commandes d’établissements publics (et même d’un ministère) arrivèrent. Les établissements scolaires privés du voisinage firent confiance à ce service de proximité et, satisfait des prestations... L28-31 »
Autre caractéristique importante chez l’entrepreneur la créativité. Alain a aussi une capacité de création et également d’innovation «Cette création …… personnalité est empreinte d’un talent imaginatif certain associé à une capacité d’anticipation intuitive des opportunités. L.14-16»
Aussi, La Soulterie avec sa croissance doit s’agrandir et donc investir dans de nouveaux locaux ce qui est un choix fait par les entrepreneurs. On peut rajouter à cela que les produits/services vendues (livres) ne sont pas novateur sur le marché mais que leur plan marketing les distingue de la concurrence. De plus, ils créent des activités nouvelles en plus de la vente de livres (association « Prim’livre »,…)
On retrouve donc les caractéristiques attendues de J.SCHUMPETER et Alain et le profil type de la définition de l’entrepreneur, il regroupe, la créativité, l’innovation, la prise de risque, le dynamisme, l’ambition, la détermination, et il a un comportement très personnel.
Par contre, il existe un côté managérial très legé qui se manifeste avec M. et Mme PREVALMA car ils ont un côté plus humain, plus centré sur le côté social externe et interne de l’organisation, on note qu’il gardent l’ancienne clientèle de l’entreprise grâce à la « gentillesse et capacité d’écoute » également développent l’entreprise en recrutant plus de personnel dans l’entreprise et qui de plus, crée une ambiance familiale car des emplois sont également proposés a des gens proches des salariés. « Pour les périodes de pointe d’activité (rentrée scolaire notamment), des CDD étaient proposés….. Tous choisis sur recommandation d’un salarié, d’un client ou d’un fournisseur L.40-42» donc communication et motivations des Hommes. A peu près à partir de la 15eme année on se rend compte que le côté managérial manque quand même au bon développement de l’entreprise. Même si il y a une distinction entre le coté managérial et le coté entrepreneurial, les qualités de l’un peuvent être utile à l’autre.
Question 2
Les finalités que les deux dirigeants de la SOULTERIE cherchent à atteindre pour leur entreprise sont :
- Finalité économique et/ou financière car l’entreprise cherche à faire du profit malgré le problème de valeur ajouté (redistribution de cette valeur aux salariés, entre les différents agents économiques). Le chiffre d’affaire est important pour Alain, il pense comme Milton fieldman « the business of business is business » Le souci est que les salaires ne sont pas adéquats aux nombres d’heures et aux conditions de travails des salariés.
Aujourd’hui l’entreprise perd ses fournisseurs car ils « honorent » pas leurs contrats « (ligne 58-62) également »levée d’emprunts difficiles auprès de Banque » n’amenant pas à la maximisation du profit !
- Finalité sociétale, car c’est une entreprise citoyenne «La Soulterie est une librairie de vente aux particuliers (10 % de son activité) et aux collectivités (90 %). Elle l’est également avec l’association « Prim’livre » crée par Conception. Ici, avec l’association, il n y a pas spécialement de but financier il se rapproche de la production de service culturel, ils pensent au citoyens, responsabilité morale. Ici se sont M. et M.PREVALMA qui sont concernés.
- Finalité sociale, mais seulement avant la 15ème année, car il y avait une bonne coexistence entre les différents parties de l’entreprise (les salariés utilisaient le vocabulaire « salariés de la famille » et il y avait également des CDD proposés à des étudiants tous choisis par recommandations d’un salariés, etc… aujourd’hui ce n’est plus le cas. Aujourd’hui celle-ci n’est plus respecter, les salariés parlent de grève, car il y a une mauvaise répartition des richesses et d’organisation et même les actionnaires ne touchent pas beaucoup de dividendes. Il y a également un manque d’effectifs (ligne 64-65) L’entreprise a perdu les objectifs principaux concernant les salariés.
Question 3
Performance/Indicateurs Soulterie 15 premières années Soulterie après
Performance organisationnelle L’efficacité est à son comble, l’organisation a dépassé ses objectifs, les résultats sont supérieurs aux objectifs définis (ligne 45-48) Problèmes d’efficience car souci de ressources pour les employés et les objectifs à atteindre «… attire de nouveaux interlocuteurs mais il ne se rend pas compte
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