DISSERTATION SUR CANDIDE DE VOLTAIRE

Hugo Jacquemin-Verguet        2de 3

Dissertation sur Candide de Voltaire

Voltaire, surnom de François-Marie Arouet, est un grand philosophe du 18ème siècle. Dans sa vie il aura écrit de nombreux livres, 200 exactement. Parmi tous ses livres, il écrit Candide ou l’optimisme, un conte philosophique qui raconte l’histoire d’un personnage appelé Candide. Voltaire va critiquer énormément de choses et de personnes dans ce conte philosophique. Dans cette dissertation nous allons traiter sur le conte victorien qui offre la particularité remarquable que la fantaisie et la vérité, intimement mêlées l’une à l’autre, s’y renforcent mutuellement. Je vais expliquer et commenter ce sujet en fondant une réflexion sur mon étude de Candide ou l’optimisme en me posant la problématique : Comment voltaire fait-il pour lier fantaisie et vérité dans son conte philosophique Candide ? Nous verrons en premier la fantaisie dans le conte voltairien et nous verrons finalement les réalités associées à cette fantaisie.

  Le conte est avant tout un récit divertissant et plein de fantaisie. Visant à faire divertir le lecteur, il est donc souvent fondé sur l'imaginaire. De ce fait, Voltaire est obligé d'avoir recours à cette fantaisie dans ces contes. Mêlant retournements soudains et hasards invraisemblables, les contes voltairiens mettent souvent en place des mondes parsemés d'imaginaire. C'est par exemple le cas dans Candide qui se rend dans le pays utopique et purement fantaisiste de l’Eldorado. En évoquant des voyages dans des pays imaginaires, des dignes du fantastique ou encore en introduisant des animaux sorti d’un conte de fée, ce conte philosophique s'inscrit donc dans la logique des contes.

Ainsi, le précurseur du conte philosophique s'applique à ancrer dès le début le lecteur dans un monde teinté d'imaginaire, afin de le mettre à l'aise et de l'instruire tout en le divertissant. De plus, Voltaire a recours au merveilleux afin de délivrer des morales et des enseignements qui relèvent de la sagesse.

Ainsi, Voltaire a recours à l'invraisemblance et à la démesure pour bien installer son lecteur. Mais ce n'est pas tout, il introduit aussi le merveilleux qui lui servent à transporter le lecteur dans le rêve. Par ailleurs, on peut relever de nombreux éléments relevant du merveilleux et qui sont propres au conte, Voltaire réalise des parodies du merveilleux des récits légendaires. Dans Candide par exemple, des objets magiques sont présents, comme la pommade magique de la « vieille ».

Se retrouvant dans le monde magique du rêve, le lecteur reçoit alors des leçons de sagesse philosophique. Dans Candide, c'est l’optimisme qui est le thème des leçons, Voltaire critique cette doctrine philosophique tout au long de son livre en créant un personnage du nom de Pangloss qui est le maitre de Candide qui lui enseigne que tout est bien dans le meilleur des mondes.

Ainsi, Voltaire fait intervenir la fantaisie dans ses œuvres en ayant recours à l'invraisemblance et au merveilleux notamment. Cependant, il donne aussi une véritable leçon de vérité, principe du conte philosophique.

Le conte philosophique voltairien mêle donc fantaisie et vérité. Cette dernière est représentée par la sagesse et les leçons qu'essaient de faire passer Voltaire et les écrivains de contes philosophiques.

Afin de faire comprendre à son lecteur que le conte a aussi sa part de vérité et de réel, le conte voltairien fait de nombreuses allusions et références explicites ou implicites à des personnages ou à des événements réels et qui ont vraiment existé.  Par exemple dans Candide, des allusions à certaines pensées philosophiques sont faites comme celle de Leibniz et son optimisme ou encore celle de Thomas Hobbes. Candide a en quelque sorte pour sujet principal l’Optimisme de Leibniz, mathématicien, scientifique et philosophe du XVIIème siècle qui publia en 1710 sa doctrine philosophique qui sera ensuite simplifié et critiqué par Voltaire dans Candide ou l’Optimisme. La réflexion étant mise en place par le biais de nombreux débats dans Candide, des allusions sont ainsi faites aux débats philosophiques qui règnent à l'époque des Lumières et au XVIIIème siècle.

De nombreux philosophes des Lumières et notamment Voltaire se dressent durant le siècle des Lumières contre la superstition, prônant la sagesse et l'esprit de recherche ainsi que la science.

Ainsi, on retrouve cet esprit philosophique dans les contes voltairiens. Les superstitions, les interdits religieux et les rites cruels sont ainsi fustigés. Dans Candide par exemple on assiste à une critique de l'absurdité de la guerre et de l’esclavage. On retrouve alors dans le chapitre 3 une référence à la guerre, qui opposa les Bulgares aux Abares, et dans le chapitre 18 une référence à l’absurdité de l’esclavage à Surinam. De plus, l'aveuglement et l'irresponsabilité des gouvernants sont aussi dénoncés, les rois qui ordonnent impunément les guerres sans avoir à supporter l'horreur dégoûtent Voltaire.

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