Commentaire composé sur l'incipit Thérèse Raquin
Commentaire d'oeuvre : Commentaire composé sur l'incipit Thérèse Raquin. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Dyana22 • 25 Avril 2021 • Commentaire d'oeuvre • 812 Mots (4 Pages) • 2 630 Vues
COMMENTAIRE INCIPIT DE Thérèse Raquin
Matis Jin 2ndB
Le texte est un extrait qui provient de Thérèse Raquin écrit par Emile Zola est publié en 1867. Emile Zola est un écrivain français qui été considéré comme le chef du naturalisme, il a écrit de nombreux romans avant de mourir en 1902. Thérèse Raquin a été écrit aux 19e siècle l’époque où le naturalisme ainsi que le réalisme été à leur apogée. Cet extrait constitue l’incipit du livre, il se situe au trois premières pages. Lors de cet extrait le seul personnage présent est le narrateur qui nous décrit les rues se situant prés de la Seine à Paris. Pour réaliser ce commentaire nous allons étudier deux axes. Dans un premier temps, nous verrons si ce texte possède une description réaliste, dans un second temps s’il s’agit d’un incipit traditionnel.
Tout d’abord, dans cet incipit, le narrateur établit une description réaliste d’un lieu parisien. Il nous entraîne et nous immerge dans sa balade depuis les quais jusqu’à la rue Guénégaud en utilisant des indications de position qui nous permette de situer les différentes structures «à gauche,se creusent des boutiques obscures», «à droites, sur toute la longueur du passage, s’étend une muraille», «au-dessus du vitrage, la muraille… ». Cette sensation d’accompagner le narrateur ajoute du réaliste à sa description.
Nous pouvons également dire que l’extrait décrit un lieu sombre car le narrateur utilise de nombreux adjectifs péjoratifs. Par exemple, nous relevons la présence du champ lexical de la négligence au début du texte : « usées », « sales », « gluantes », « salie ». Ces adjectifs utilisés pour décrire le lieu sont particulièrement péjoratifs. Cette idée est également montrée à travers le champ lexical du sombre : « sombre », « obscure », « ténèbre », « lugubre », « ombre ». De plus, l’utilisation d’adjectifs de couleurs avec le suffixe « âtre », comme « jaunâtre », « blanchâtre », « verdâtre » et noirâtre » donne aussi un aspect péjoratif à la description du lieu.
Le narrateur fait de nombreuses phrases longues et composées de virgules et point virgules ce qui rend le rythme de phrases rapides et saccadés qui nous donne une impression d’oppression comme la description du lieu décrit par des adjectifs péjoratifs.
Dans un second temps, nous pouvons également nous demander si cet extrait suit les caractéristiques d’un incipit traditionnel. Un incipit traditionnel a pour fonction de définir le genre du roman, le choix de narration ainsi que d’établir une description de l’intrigue, des personnages, du lieu et du temps. L’incipit de Thérèse Raquin semble incomplet car en tant que lecteur, nous n’avons aucune information sur l’intrigue, le temps, les personnages du livre et même le narrateur. Toutefois, l’incipit nous indique que le genre du roman sera réaliste, et le lieu est clairement précisé dans la première phrase « Au bout de la rue Guénégaud […] le passage du Pont-Neuf ».
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