Candide de voltaire

Au 18eme siècle, qui est un siècle de combat sociaux, le philosophe des Lumières François Marie Arouet, que l’on connaît sous le nom de Voltaire écrit son conte philosophique « Candide ou l’optimiste ». cette œuvre théorique, est basée sur les idées défendue par Voltaire, des inégalités et des injustices dans ce monde. Nous pouvons nous demander si cette œuvre est uniquement écrite pour distraire. Dans un premier temps, nous allons voir en quoi cette œuvre distrait, fait rire, amuse,… et dans un deuxième temps, pourquoi ce conte nous fait aussi réfléchir, nous éduque ( pour changer le monde et le rendre meilleur)et nous fait prendre conscience sur la réalité.

Tout d’abord, il faut savoir qu’un conte philosophique est écrit pour distraire. En effet, Voltaire fait rire ses lecteurs par l’ironie et le sarcasme, plus précisément l’humour noire. Cette œuvre faisant partie du registre comique et parodique, elle n’attriste pas ses lecteurs lorsqu’il se passe des évènements terrible et atroce dans l’histoire, au contraire, les lecteurs en rient. Un exemple, la banalisation des morts. En effet, lorsque des personnages racontent leur malheureuse péripétie, les lecteurs ne sont pas affecté. Lors du trajet de Cunégonde, Candide et la veille à Cadiz, la vieille raconte tout ce qu’elle a endurer, en réalité, ce sont des choses terrible mais en le lisant, cela ne fait rien au lecteur. En parlant de la fesse coupé de la vieille, Voltaire attenue les faits et fait rire ses lecteurs en même temps. Les mésaventures de la vieille sont racontée comme une anecdote, une preuve de sarcasme. De plus, Voltaire montre un ridicule sans faille, en effet, la monstruosité de la guerre fait tellement peur au soldat qu’il sont entrain de prier pendant la guerre. En fait, Voltaire est contre l’abus de pouvoir de l’église catholique, c’est pour quoi dans son conte, il l’a ridiculise. Les soldats se tournent vers l’Église pour remporter la guerre. On remarque le ridicule de la prière lors de la guerre. Voltaire dans son conte, utilise l’humour noire ou le sarcasme car ce sont des registres qui tourne en dérision les moments les plus  douloureux de la vie. Pour finir, le ridicule qui se tourne autour de Pangloss amuse les lecteurs car au début du conte il est admirable et la fin de l’histoire plus personne ne le prends au sérieux.

Dans son conte, Voltaire nous distrait aussi a travers les personnages. Pour commencer, Voltaire dédie son personnage Pangloss au philosophe Leibniz. Leibniz et Voltaire ne défende pas les mêmes idée, Voltaire est même contre l’optimisme inconditionnelle que défend Leibniz. Pangloss va donc être l’objet de beaucoup de moquerie. Il va être tourner en dérision tout au long du conte. Déjà, au début du conte, on retrouve un néologisme du métier de Pangloss, une opposition de tout ce qu’il enseigne et de tout ce qu’il met en évidence et un excès de diplôme inutile. Tout cela a pour but de ridiculiser Pangloss. Pangloss est montré comme naïve et positive a la fois. C’est de cette phrase « il fallait dire que tout est aux mieux » qu’est consacre ce roman. Voltaire veut prouver que Pangloss a tort. On retrouve toute une description incommodante accentue le ridicule de Pangloss et fait rire les lecteurs. Les lecteurs se marrent, car ils savent que Pangloss ne sert réellement a rien, il a aucune utilité, il est juste pour amuser et distraire. L’utilisation d’un personnage pour le faire tourner en dérision a été un choix de Voltaire car les lecteurs ne prennent pas en considération ce qu’il dit, ici, ce que prétend Pangloss est absurde pour Voltaire, c’est pour cela qui ne veut pas qu’il soit écouté. Mais ce qui va le plus amuser les lecteurs sont toutes les difficultés et les problèmes que vont traverser les personnages lors de l’histoire. Un conte philosophique permet donc de faire passer un bon moment au lecteur.

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