Analyse littéraire dernier jour d'un condamné
Résumé : Analyse littéraire dernier jour d'un condamné. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar helo303003 • 12 Juin 2020 • Résumé • 904 Mots (4 Pages) • 2 407 Vues
COLLÈGE UNIVERSEL – CAMPUS GATINEAU
Analyse littéraire complète d’un texte associé au romantisme
Par
Héloïse Lafrenière
LAFH69520206
Travail présenté à Mme Suzanne Lambert
dans le cadre du cours : « Écriture et littérature »
601-101-UC (gr. 2)
Le lundi 18 mai 2020
Le 19e siècle est le moment où le courant romantique a fait son apparition. Victor Hugo, né en 1802 et mort en 1885, a été le plus grand écrivain de cette époque dû notamment à son implication sociale et politique. Une de ses œuvres les plus connues est Le dernier jour d’un condamné écrite en 1829 qui est un plaidoyer pour l’abolition de la peine de mort. Ce livre raconte comment une personne condamnée à cette peine vit sa dernière journée. Cette analyse se concentrera sur le chapitre 26 où le narrateur réfléchit à sa fille qu’il quittera suite à son exécution. Ce texte démontrera l’influence que le courant romantique a sur la tonalité pathétique de cet extrait. Elle le prouvera à l’aide de thèmes importants tels que la mort, l’amour et les remords qui seront démontrés par la gradation ascendante, le point d’interrogation ainsi que la narration interne.
Pour commencer, l’exécution du narrateur est un sujet important tout au long de l’extrait et fait ressortir l’effet de la tonalité pathétique. La mort est d’ailleurs le thème principal de ce chapitre. Il est prouvé par un riche champ lexical : « disséquera » (l. 4), « bière » (l. 4), « Clamart » (l. 4), « tuer » (l. 6), « mourir » (l. 23). En effet, ce sujet est important puisque le personnage principal va mourir dans quelques heures, car il est condamné à la peine capitale. Le thème est aussi amplifié par la présence d’une gradation ascendante. Pour l’exprimer, Victor Hugo utilise cette figure de style : « Je serai quelque chose d’immonde qui traînera sur la table froide des amphithéâtres; une tête qu’on moulera d’un côté, un tronc qu’on disséquera de l’autre; […] » (l. 3-4). Cette dernière met beaucoup d’accent sur la mort et souligne son intensité en accentuant les termes utilisés pour la décrire. De plus, elle démontre les préoccupations sociales de Victor Hugo, soit la peine de mort, et met de l’emphase sur le fait que cela est inconcevable pour lui. Cet aspect de la littérature romantique en est aussi un de la tonalité pathétique. Ainsi, ce thème permet de bien comprendre l’importance qu’a la mort sur l’effet pathétique présent.
De plus, le thème de l’amour prend une place importante dans cet extrait. Il est mis en évidence par des mots tels que : « aimait » (l. 8), « baisait » (l. 8), « aimera » (l. 12), « baisers » (l. 14), « cœur » (l. 20). Le narrateur se rappelle de bons moments qu’il a passés avec elle, son amour est donc assez présent et facile à ressentir. Il utilise le point d’interrogation dans cette situation pour provoquer l’effet souhaité : « Comment te déshabitueras-tu, mon enfant, du Jour de l’An, des étrennes, des beaux joujoux, des bonbons et des baisers? » (l. 13-14). À de nombreuses reprises, le personnage principal pose des questions rhétoriques par rapport à ce qui va se passer avec sa fille une fois qu’il ne sera plus là et cela permet aux lecteurs de mieux s’imaginer ce que le prisonnier vit. De plus, le romantisme vise à susciter la sympathie et un enfant est un sujet qui rejoint beaucoup les gens. La tonalité pathétique a d’ailleurs comme caractéristique d’avoir des enfants orphelins comme personnages. Bref, le point d’interrogation met de l’accent sur les sentiments que vit le condamné par rapport à l’affection qu’il a pour sa fille ce qui soulève de la sympathie.
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