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Zadig

Dissertation : Zadig. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  30 Septembre 2015  •  Dissertation  •  1 017 Mots (5 Pages)  •  778 Vues

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Elodie Crétant 2c

Sujet d’invention

Chapitre vingt deuxième

   

Zadig partit de Serendib à bord d’un chalutier transportant une foule de population destinée aux travaux de force. Enfants, femme et tant d’autres étaient agglutinés dans les soutes du navire comme des bœufs. Un homme fixait Zadig, le dos courbé, les mains meurtries, le visage fripé il avait l’air si calme, si humble mais si marqué par les sombres heures de sa vie déjà bien entamée. Zadig entreprit d’engager la conversation.

- « Bonjour mon chère homme, je suis enchanté de vous voir.

- Je ne crains que je ne dispose guère de beaucoup de temps pour dialoguer avec vous.

- Je suis étonné parce que j’aimerais négocier un problème… il est rapporté à vos conditions de vie qui me paraissent précaires.

- C’est un faite mais je n’ai rien à vous dire, ni à vous donner ou à négocier à par ma misérable vie. »

Zadig prit de court par cette réponse n’ajouta rien et s’écarta dubitatif de l’homme. Perturbé Zadig ne dormi point de la nuit. Pendant ces heures perdues il élabora un plan pour briser un tabou qui semblait tuer cet homme de l’intérieur. Le matin même il alla rencontrer le vieux semblable.

« Or noir, travailleur de l’ombre laissé-moi vous aidez à sortir de cet enfer, l’enfer des mains de vos maitres, laissé-moi vous montrer vos droits, votre vie de ce qu’il reste à vivre, à faire. »

L’homme répondit alors que s’il parlait encore avec Zadig il se ferait couper les mains. Zadig insistât encore et encore, et lui tira les vers du nez. L’homme noir fini par parler.

 « Mon nom est Naziha, chrétien, esclave au Soudan. Mon peuple a été soumis au meurtre de masse, à l’esclavage au viol systématique, à la persécution religieuse, à la famine imposée, à la séparation, à l’exil. Nous sommes victimes d’un génocide, physique et culturel. J’ai été enlevé et donné à une famille arabe comme « cadeau ».  A l’âge de neuf ans mon village a été pillé par les troupes arabes. Alors que je courais me réfugier dans la savane pour échapper au massacre, j’ai vu mes amis d’enfance se faire abattre. Les vieux et les malades étaient brulés vifs dans leur hutte. J’ai été battu à maintes reprises pour un oui pour un non, parfois même par caprice des enfants de mon maitre. J’ai subi de nombreuses humiliations et j’ai dû m’habituer à dormir avec les animaux et être fouetté comme tel. »

Il finit son discours ému et essoufflé puis tourna le dos à Zadig et disparu. Impossible de le retrouver, Zadig le chercha dans tous les coins du navire. Il finit par le découvrir dans le local des ordures, couvert de sang et les mains manquantes. Zadig se pencha vers lui, entendait à peine le bruit de sa respiration. L’homme agonisant mais toujours conscient souffla un mot « faiza », le nom de son maitre, responsable de cette barbarie. Zadig resta jusqu’à la fin auprès de son ami mort par sa faute. Il alla ensuite trouver le barbare mais celui-ci ne voulait pas entendre parler de Zadig. C’est alors par la force que Zadig se fit entendre.

  • « Je vous ferai payer de votre mort ces actes de barbaries, préparez-vous au duel ».

Ils gagnèrent le ponton du navire pour commencer le combat. Ils lacèrent tous deux leurs épées dans une symphonie de cris et hurlements des spectateurs qui s’étaient regroupés autour d’eux. Zadig transperça entièrement l’armure du tyran. Celui-ci emporté par la violence de l’assaut, chute. Zadig attendit que son adversaire se releva pour combattre avec ses mots et proclame alors

  • « C’est la force et la liberté qui font les excellents hommes. La faiblesse et l’esclavage n’ont fait jamais que des méchants»

Le combat reprit aussi tôt. Ils essuyèrent de si grands coups que leurs protections se déchiquetèrent. Tout vola en morceaux. Les lames tranchent à présent les corps démunis de protections. Zadig porta le coup fatal, il atteint le cou du maitre de Naziha et le tranche net. La foule en délire acclama Zadig pour avoir tué l’homme responsable des malheurs d’un peuple, d’un village entier. A présent les hommes, les femmes et les enfants appartenant à Faiza qui étaient tous présents sur le bateau étaient libres. Néanmoins, Zadig avait commis un meurtre, dans les cinq minutes qui suivit la fin du combat les autorités présentent sur l’embarcation emportèrent Zadig. Les jours passèrent le bateau arriva à son terminus. Zadig fut conduit en prison en attendant son procès. Le jour « J », Zadig se présenta devant les juges et sans même attendre le début du jugement commença un discours

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