Thématique de l'espoir dans La promesse de l'aube
Dissertation : Thématique de l'espoir dans La promesse de l'aube. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lilywhlr • 14 Janvier 2020 • Dissertation • 894 Mots (4 Pages) • 743 Vues
La promesse de l’Aube est un ouvrage entre fiction et autobiographie de Romain Gary écrit en 1960. Il retrace dans les trois grandes parties du livre son enfance, son exil à Nice et les années de guerre où il est séparé de sa mère. Ce roman retrace la vie de l’auteur de 8 ans à 44 ans. Pendant cette période il tomba amoureux de nombreuses filles et connu de nombreuses personnes. Nous allons analyser une thématique, l’espoir, paraissant clairement tout au long du livre. Pour commencer, nous étudierons les définitions, au sens large, de l’espoir mais aussi du but qui lui est lié. Des exemples du livres nous permettrons d’illustrer ces deux termes.
Tout d’abord, nous allons analyser ce qu’est l’espoir et la manière dont il est lié au but. L’espoir est donc le fait d’espérer quelque chose auquel on tient, quelque chose auquel on s’accroche. En bref, d’attendre quelque chose avec confiance, volonté. Le but, lui, peut être définit comme un point visé, un objectif, c’est pour cela qu’il est étroitement lié à l’espoir défini précédemment. La seule différence étant que le but est précis alors que l’espoir est incertain. Nous pouvons comprendre ces deux définitions à travers le récit de la vie de Romain Gary dans lequel apparaît sa mère, Nina, qui a énormément de buts dans la vie. Il est vrai que cette dernière a comme but de faire grimper les échelons à son fils pour qu’il puisse assurer à sa mère une vie stable et confortable financièrement mais aussi agréable socialement : “ attendant tout de moi et cherchant quelque merveilleux raccourci qui nous eût menés tous les deux à la gloire et à l’adulation des foules”. Tout l’espoir qu’elle a en son fils, c’est-à-dire de le voir “héros”, “général”, traduit ses buts. Pour arriver à son but, elle se sacrifie et initie son fils à de diverses activités sportives : “trois fois par semaine, ma mère me prenait par la main et me conduisait au manège du lieutenant Sverdlovski, où j’étais initié par le lieutenant lui-même aux mystères de l’équitation, de l’escrime et du tir au pistolet.” mais aussi artistiques : “ deux fois par semaine, avec le violon dans une boite ocre”. Cependant, le fait d’être en haut dans la société, n’est pas le seul but de la mère. Effectivement, elle est pleine d’espoir à l’idée de voir “son fils, à l’âge d’homme, monter lentement les marches du Panthéon, en grande tenue, couvert de gloire, de succès et d’honneurs” mais cet espoir se traduit également par le but de voir son fils réaliser “ses propres ambitions artistiques” (à la mère) qui “ne s’étaient jamais accomplies”. Ainsi, la mère met une pression énorme sur son fils pour satisfaire ses propres besoins personnels, même les plus minimes : “un besoin de revanche physique et sentimentale qu’elle demandait à son fils de prendre à sa place”. En fin de compte, la mère a des buts précis, ciblés sur la satisfaction de ses envies, traduisant l’espoir qu’elle met en son fils, qui exprime la confiance qu’elle lui donne mais néanmoins lui donne une charge, une responsabilité lourde.
Ensuite, on peut voir tout au long du récit de sa vie, que Romain Gary a exercé grand nombre d’activités : “violon”, “escrime”, “équitation”, “tir au pistolet”, “danse”... de sorte que sa mère puisse
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