Selon vous être en groupe est ce toujours positif ?

Selon vous être en groupe est ce toujours positif ?

Être en groupe est considéré comme une situation de partage et d’échange entre différents individus. L’ensemble de ces derniers exerce une influence sur les autres. Quels sont les effets de ce regroupement ? L’influence est-elle positive ou négative ? Afin d’y répondre nous allons voir l’aspect  bénéfique du groupe, secondement son aspect néfaste ; finalement si être seul peut aussi rendre heureux.

Être en groupe aspire à une évolution personnelle. En effet, malgré le regroupement et la mise en commun, l’individu est le premier à bénéficier des bienfaits. La dimension sociale elle aussi se développe et permet à chacun d’apprendre à vivre en communauté, partager et ainsi à acquérir de nouveaux traits de caractère. Spirituellement, les esprits s’ouvrent et se découvrent ; les âmes échangent et s’allient. Le groupe est une force collective qui permet à l’individu de se sentir plus fort, moins vulnérable. Cet effet découle sur une satisfaction individuelle car le caractère remonte à la surface et ne se cache plus. Prenons l’exemple de la situation sociale et politique actuelle en France avec les gilets jaunes. Individuellement, chaque personne dispose d’un avis et d’une conviction. Par effet de groupe entre personnes partageant la même vision, un rassemblement pour contester s’est créé et à conduit à un mouvement considérable. On parle d’un effet boule de neige car plus le mouvement avance plus le nombre de membres à ce groupe augmente. A plusieurs, l’individu devient plus fort.

En revanche, cette influence et cet enveniment abrupt peut conduire à un mouvement malveillant. En reprenant la notion de force collective vue précédemment, l’individu pris d’une effervescence  peut montrer un comportement excessif. Dans la foule, tout se passe comme si l’individu perdait ses inhibitions et diminuait son sentiment de responsabilité. L’individu en groupe devient anonyme et non identifiable cela l’inciter à lever des interdits mais aussi à négliger ses valeurs personnelles. L’action a été réalisé par l’ensemble du groupe : « Tout le monde a fait pareil » mais pas par leurs motivations personnelles. Pour résumer les actions vont être influencées par ce que font les autres autour de nous. On peut prendre l’exemple du nazisme qui de part un effet de groupe le mouvement a conduit un large ensemble de personnes à tuer et exterminer un autre groupe d’individus. Pour l’abandon de sa propre personnalité l’exemple des moutons de panurge est le meilleur exemple. Un mouton est jeté à l’eau, tous les autres moutons en firent autant sans se poser de questions et se noyèrent.

Ne serait-il donc pas plus bénéfique d’agir seul plutôt qu’en groupe ? La solitude est synonyme de tranquillité et d’indépendance. Agir seul c’est agir pour soi avec ses propres idéaux et intérêts. Cela aboutit à une véritable satisfaction personnelle et d’avoir réussit seul. Lorsqu’on est seul avec soi-même, on peut prendre nos propres décisions, en fonction de ce que l’on veut vraiment, de nos rêves, et non en fonction de la société ou de ce que les autres veulent pour nous. Passer des moments seul aide à voir ce qui compte vraiment pour nous et à établir nos priorités sans se préoccuper de l’avis d’autrui.  Prenons l’exemple de l’ouvrage d’Olivier Remaud dans La solitude volontaire qui y évoque que bien que la solitude ne soit pas qu’une considération contemporaine, son étude prend tout son sens dans notre société moderne hyper connectée. La solitude volontaire nous inviterait à « une expérience de la liberté et un ressort critique » selon lui. S’isoler permet également de mieux se connaître, mieux se retrouver et d’aimer sa propre personne. En s’appuyant sur la fameuse phrase de Descartes «  Cogito ergo sum » soit « Je pense donc je suis », on en déduit qu’il faut penser par sois même avant tout.

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