Poème issus de "Paroles" de Jacques Prévert
Dissertation : Poème issus de "Paroles" de Jacques Prévert. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mrp35000 • 15 Décembre 2017 • Dissertation • 1 110 Mots (5 Pages) • 1 288 Vues
Nom du professeur correcteur : [pic 1] | Note : 12 |
Observations générales : - | |
Rédigez votre texte : Question1 : Ce poème est parti d’une évasion massive d’une nuit d’Aout en 1934, des 55 pupilles de l’institution de Belle-Ile-En-Mer qui est une maison de redressement. L’auteur du poème est Jacques Prévert né en 1900 et mort en 1977. Le poème provient d’un recueil de poème s’intitulant « Paroles » datant de 1934 également. Jacques Prévert est un intellectuel du XXème siècle. Il est aussi un des plus célèbres poètes français. Il est en quelque sorte un artiste engagé puisque à travers ses mots il condamne toutes sortes d’inégalités. Dans ce poème, sans même lire le texte mais seulement en se basant sur le titre, on peut en déduire que le poète prend pour sujet les délinquants, l’éducation et les jeunes. Question 1.2 : Jacques Bourquin, Président de l’Association pour l’histoire de l’éducation surveillée et de la protection judicaire des mineurs, corédacteur en chef de la revue Le temps de l’histoire, est l’auteur de l’article « Jeunes délinquants entre éducation et punition » paru dans Le Monde diplomatique en Juin 2002. Certainement, la date n’est pas un hasard puisque cette année-même la création de centres fermés pour les adolescents a été annoncé sous la présidence de Jacques Chirac. Le sujet du texte se base certainement sur les méthodes de punition pour les jeunes délinquants et sur l’éducation, qui sont des thèmes en relation avec son association. Question2.1 : Chasse à l’enfant est un poème de type informatif composé d’un refrain répétitif provenant du recueil « Paroles » issu du XXème siècle sous le courant littéraire du surréalisme auquel il paraît appartenir. Un enfant s’est échappé d’une maison de redressement où il est maltraité « Et les gardiens à coups de clefs lui avaient brisé les dents » et est donc poursuivi par « d’honnêtes gens » ; c’est la chasse à l’enfant de Belle-Ile-En-Mer étant donné le paragraphe du dessus où dans le contexte de 1934 des jeunes délinquants s’étaient aussi échappé. Question2.2 : Jeunes délinquants entre éducation et punition est un article de presse apparu dans Le Monde diplomatique qui est un mensuel d’informations internationale fondé en 1954. L’article nous renvoi encore une fois à la révolte des colons de Belle-Ile-En-Mer qu’il explique par la dureté et la férocité des maisons de redressement des XIX et XXème siècles en dépit du premier tribunal pour enfants instauré par la loi de 1912 dans le but de répondre à la création de centres fermés pour adolescents attendus par M. Nicolas Sarkozy et M. Luc Ferry. Question2.3 : Dans le magazine de référence des programmes TV Télérama, en septembre 2006 au n°2959, Emmanuelle Bouchez a résumé le téléfilm Les Vauriens de Domine Ladoge datant également de 2006 qui fut sélectionné au dernier Festival de la fiction TV de Saint-Tropez. On revient à l’une des colonies pénitentiaires pour enfants créées au XXème siècle à Belle-Ile où on avance en priorité la violence et la maltraitance causant la mort des enfants qui est le sujet même du film puisque Loulou Delpierre, père absent du personnage principe nommé Ana, y fut interné. Question3 : Au cours du XIXème siècle, le regard porté sur les enfants change. Ils ne sont plus déterminés comme étant des « innocents coupables » mais criminels. Ainsi font places les théories du « criminel-né ». A cette époque, ils n’imaginaient pas reposer les méfaits de l’enfant sur l’éducation et donc revoir les méthodes de celle-ci. Les solutions auxquelles ils se prêtaient n’étaient que punitions par les biais du châtiment et de l’enfermement dans les colonies pénitentiaires publiques qu’on appellerait aujourd’hui des maisons de redressement. On métaphoriserait presque l’enfant à l’animal « cages à poules grillagées » « dressage » puisqu’ils étaient dans des dortoirs progressivement compartimentés de la sorte. Comme l’annonce le directeur de l’administration pénitentiaire en 1890, c’est de la discipline qu’il est question et pour qu’elle soit suffisante il fallait les soumettre à de lourdes exigences aussi physiques que verbales. Un peu plus tard, à la rencontre du XXème siècle, la IIIème République. Une nouveauté en France puisque pour la première fois une importance majeure est accordée aux questions portant sur l’éducation et la protection de l’enfance, jusqu’à instaurer le premier tribunal pour enfants. Cependant, le changement ne se ressent pas puisqu’il ne prend finalement pas place. En effet, dans un ouvrage de 1925, Les enfants de Caïn, on compare ces écoles dites professionnelles à des écoles du bagne en évoquant la dureté du régime disciplinaire, une fois de plus. En 1934, un tournant gravé dans la mémoire de tous. Les jeunes pensionnaires de Belle-Ile-En-Mer s’échappent et s’éparpillent dans l’île, c’est la révolte des colons. Cette révolte fera beaucoup parler d’elle à travers des écrits dont les auteurs seront aussi bien des journalistes que des intellectuels. Ainsi, elle aboutira, un an plus tard, sur la dépénalisation du vagabondage des mineurs et la réalisation de mesures d’assistance éducative. Des réformes ont eu lieu peu avant la seconde guerre mondiale avec la collaboration de la direction de l’enseignement professionnel. Les mineurs délinquants quant à eux sont réinscrits dans un cycle pédagogique normal et en ce qui concerne la référence pénitentiaire, il faudra encore un peu de temps avant qu’elle ne s’efface totalement. Question4 : Un thème commun réuni les trois documents dont nous avons parlé précédemment, c’est l’éducation des mineurs délinquants. En effet, qu’elles soient sous formes de poème, d’article ou de téléfilm, ces trois œuvres évoquent les méthodes d’éducation. Ces trois œuvres utilisent toutes comme exemple la maison de redressement Belle-Ile-En-Mer dont on a le plus entendu parlé depuis la nuit d’août 1934 où 55 pupilles de l’institution se sont échappés. Dans le document 1, sous forme de poème, Jacques Prévert dénonce la maltraitance que peuvent subir les enfants emprisonnés dans ces institutions. En effet, il est souvent mis en avant les méthodes dures et féroces des maisons de redressement. C’est ce que nous constatons dans le document 2, sous forme d’article, lorsqu’un journaliste dénonce les mauvaises conditions de vie des enfants y séjournant. Ainsi va de pair, le document 3 l’avance également dans son téléfilm. Des trois points vus ont se met du côté de l’enfant et non de son opposant. On est sensibilisé et indigné par ce que ces enfants vivent et à ce dont ils doivent faire face alors qu’ils ne sont que mineurs. On voit très bien que le problème d’éducation était et est toujours d’actualité. Après tant d’années, cette révolte de la colonie pénitentiaire de Belle-Ile inspire encore et toujours par des modes artistiques comme politiques. | Nommez chaque élément du paratexte. Des oublis. Titre à souligner éléments du paratexte ? Argumentatif et narratif type informatif informatif Assez bon traitement de la question, la chronologie est resêctée, bonne reformulation. Réunit oui oui oui, des oublis |
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