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Le libraire

Dissertation : Le libraire. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  24 Novembre 2019  •  Dissertation  •  1 224 Mots (5 Pages)  •  1 390 Vues

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Le Québec entame une époque qui marquent son histoire vers les années 1950. Le peuple cherchait une façon de s'exprimer et à trouver son identité. Ce fut le résultat de la révolution tranquille. En 1960 Gérard Bessette publie son roman euh intitulé le libraire. Cette œuvre a été identifié comme le symbole de la révolution tranquille. Il est vrai de dire que Hervé Jodoin est un être désabusé de l'existence. Notre personnage principal est un être indifférent mais qui se satisfait de peu pour être heureux. Hervé Jodoin est un personnage désabusé par moment mais pas en tout temps.

Pour commencer, notre personnage principal est un être indifférent. Tout au long du roman virgule il y a absence de choix où d'intérêt merci. Il dit son opinion ou des arguments mais ne prends jamais clairement position. Un champ lexical composé de « peu importe », de « je ne peux rien y faire » (p 20), de « je n’y peut rien » (p25) et de « je m’en fou » (p 91) Témoigne de l'attitude indifférente de Hervé Jodoin. Il affirme même que « mais déplacement à la surface du globe me paraissait tout à fait dépourvu de signification » (p 128). Notre personnage est indifférent à tout ce qui l'entoure et n'a aucun intérêt. La présentation du capharnaüm là pour lui pas de signification particulière. Sa réaction face à sa découverte est décevante. « Léon Chicoine me dévisagea avec un air de surprise, d’anxiété même, peut-être plus à cause du ton ennuyé de mes paroles que de leur sens. » (P 42) Jodoin réussi à avoir le respect et la confiance de son patron qui le met en charge du capharnaüm. Cela aurait pu lui apporter de la fierté et de la confiance de se faire confier une telle tâche, mais ça ne l'intéresse pas plus que ça. Hervé Jodoin interne être paresseux, son manque d'initiative et de collaboration à satisfaire les exigences de la société est volontaire. Il est toujours large, fatigué et sans ambition. L'auteur utilise des phrases brèves pour illustrer la démoralisation du personnage. Des phrases courtes tels que « J’ai répondu que ce n’était pas mes oignons », « ça l’a froissée », « je n’y peux rien » et « Qu’elle se débrouille » (P25). Cela montre un désabusement. Il est indifférent aux autres et à ce qu’ils vivent. Nous pouvons constater son manque d'ambition dans sa tenue vestimentaire. « Mon feutre que je soulevais pourtant dès qu’on m’ouvrit la porte, présente des bosselures insolites et une raie graisseuse qui ne sauraient échapper à un œil perspicace. Les manches de mon paletot s’éliment et mon foulard n’est pas de la dernière propreté. » (p 10) La lâcheté de notre personnage fait en sorte que son habillement n’a aucune importance pour lui. Il se présente tel qu’elle pour la visite de son appartement et sa ne lui dérange aucunement. Pour son travail c’est la même chose. C’est la loi du moindre effort. Les clients semblent toujours le déranger et il déteste conseiller les clients. Il se débarrasse d’eux en leur proposant un livre qu’ils n’aimeront pas, donc les clients ne reviendront plus lui demander conseil. Bref, Jodoin est un être désabusé par son inaction et sa lâcheté.

Cependant, Hervé Jodoin est un être heureux qui prend un certain bonheur à la vie dans la simplicité de ses activités, ce qui fait de lui un personnage désabusé mais pas dans tous les aspects de sa vie. Ses petits moments passé seul le comble de bonheur et le fait qu’il se satisfait de peu font de notre personnage un être qui apprécie ces petits moments, qui sont pour lui du pur bonheur. À la fin de sa journée de travail Jodoin se rend chez Trefflez où il aime bien boire quelque verre. Il aime être dans un endroit calme, au chaud, seul sans se soucier d’être jugé et surtout ne pas être dérangé. Cela devient une routine pour lui. « Chez Trefflez, mes habitudes sont solidement établies, classées, que je ne pouvais espérer y entamer une conversation amicale. » (p75) Il a ses habitudes et il est inconfortable lorsque quelque chose vient perturber sa routine. Malgré son indifférence envers les autres, il entretient certaines relations sociales. Nous pouvons le constater par sa relation avec Mme Bouthiller. Il va même à lui proposer une soirée au cinéma. De plus, il démontre un certain intérêt pour elle, qui était au départ seulement la propriétaire du logement qu’il occupe. « Vers le milieu de la séance, comme sans y penser, j’ai pris la main de ma compagne. » (P 79). Bien qu’il soit un personnage solitaire, Jodoin apprécie les bonnes relations. Le fait de saluer le père Mansseau à tous les soirs et de respecter son patron montre que Jodoin a un côté sociable. Ainsi en démontrant son côté joviale, Hervé démontre qu’il n’est pas un être désabusé en tout temps.

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