Le génocide Randwais
Commentaire de texte : Le génocide Randwais. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar prettym • 3 Avril 2021 • Commentaire de texte • 1 845 Mots (8 Pages) • 953 Vues
Essai critique
Introduction
Le 6 avril 1994,le président rwandais est assassiné ce qui déclenche le génocide des Tutsi par les extrémistes Hutu, ce génocide des Tutsi au Rwanda eut lieu du avril 1994 jusqu'au 17 juillet 1994 il s'inscrit historiquement dans un projet génocidaire latent depuis plusieurs décennies en guise de rappel L'ONU estime qu'environ 800 000 Rwandais, en majorité Tutsi, ont perdu la vie durant ces trois mois. Ceux qui parmi les Hutus se sont montrés solidaires des Tutsi ont été tués comme traîtres à la cause Hutu.
Quelque temps plus tard nombreux historiens se sont penchés sur la tragique histoire du génocide qu’a été victime le Rwanda dont Jean-Pierre Chrétien et Rémi korman tout deux discute du génocide du Rwanda chacun aborde la question du mémoire du génocide à sa manière, bien que leurs visions et leur façon d'aborder le problème soit divergents il y a toutefois une convergence dans leurs analyses sur certains aspects de l'histoire du Rwanda.
La question ici est de faire une analyse comparative des deux articles a savoir sur celle Chrétien, Jean-Pierre. « Rwanda 1994 : Mémoire ou négation d'un génocide ? », Esprit 210, no.3/4 (mars-avril 1995), pp. 99-110 ; ainsi que celle de Korman, Rémi. « L'État rwandais et la mémoire du génocide : Commémorer sur les ruines (1994-1996) », Vingtième Siècle, Revue d'histoire 122, Le génocide des Tutsi rwandais, vingt ans après (avril-juin 2014), pp. 87-98.
Le Génocide au Rwanda fut le génocide le plus rapide de l'histoire, un million de Rwandais, essentiellement Tutsi, ont été tués en 100 jours ceux qui parmi les Hutu qui se sont montrés solidaires des Tutsi ont été tués comme traîtres à la cause Hutu, les Tutsi ont été tués "parce qu'ils étaient nés" à cet effet, deux grands historien pour Jean-Pierre Chrétien lui se concentre plus sur le révisionnisme à cause du négationnisme, qui consiste pas à nier qu’il y ait eu des morts dans une crise majeure, mais d’abord à relativiser ou minimiser leur nombre et à diluer la perpétration de ce crime de masse dans un jeu de circonstances successives et aléatoires, et même à en attribuer la responsabilité aux victimes elles-mêmes ainsi qu’aux rescapés, coupables, (Pierre Vidal-Naquet) désignant depuis la fin des années 1980 les dénégations de la réalité du génocide du Rwanda(Jean-Pierre Chrétien, juillet 2010), aussi en ce qui concerne le Rwanda au sujet du négationnisme tout commence par l’opinion internationale qui refusait de voir la réalité de ce qui se passait au Rwanda à partir du 7 avril 1994 disait (Jean-Pierre Chrétien, juillet 2010).
En 2010, l'historien Jean-Pierre Chrétien affirme que le négationnisme du génocide des Tutsi serait structurel et aurait un objectif simple et évident, masquer la réalité, on ne peut pas parler de construction de mémoire sans que le génocide des tutsis ne soit réviser. Selon(Jean-Pierre Chrétien, juillet 2010) dans le tribunal pénal international pour le Rwanda, plusieurs accusés ont tenté de contester l'existence d'un génocide au Rwanda, la négation pure et simple considère qu'il n'y aurait eu au Rwanda que de simples massacres de masse par exemple au Canada, le livre du journaliste canadien Robin Philpot Ça ne s'est pas passé comme ça à Kigali nie l'existence du génocide des Tutsi on ne trouve même pas le mot « génocide » dans son livre. (Robin philpot 2003 p238).
Au vu des atrocités assez visibles faite lors de ce génocide « les blessés sont peu nombreux et achevés dans les hôpitaux, quand ils y ont été accueillis(Jean-Pierre Chrétien 2010 p.106). Au moins 150 000 enfants14 sont restés orphelins, retrouvés hurlant près du cadavre de leur mère, errant dans la nature, recueillis par des gens restés secourables, traumatisés, sans attaches, parfois sans identités, des milliers de femmes ont été violées, déshonorées, traitées en esclaves, contaminées par le sida » disait Jean-Pierre Chrétien qui n'accepte et ne comprend pas le fait que le génocide des Tutsi soit toujours autant minorer.
Jean pierre chrétien dans son article expose les atrocités faite lors du génocide des tutsi et dénonce les responsables du génocide qui mettent de l'ombre sur ce que vivait les tutsi c’est dans ce sens qu’il dit «Les responsables du génocide pouvaient jouer avec cynisme du brouillard tribal dont ils enveloppaient leur très moderne politique raciste ».
Aussi il aborde une question de l'ethnicisme, de racisme qui d'après lui est parmi l'une des nombreuses raisons pour lesquelles le génocide des tutsi est minoré, il est important de noter que nombreux spécialistes Jean pierre chrétien y compris se sont opposés a cette notion d'ethnicisme. Selon Jean-Pierre Chrétien «les idées coloniales concernant l’éthnisme au Rwanda ont fortement influencé l'analyse du conflit rwandais et du génocide des tutsi au Rwanda par les autorités françaises ». En se basant sur l'analyse, la méthode d'approche de Jean pierre chrétien est bien différente de celle Rémi korman, il en ressort que ses recherches ont commencées très peu de temps après le génocide des tutsi pour son analyse il fait usages de sources plutôt anciennes pour soutenir ses dires, sources qui déjà étaient existante peut être 1,2 voir à 3 ans après le génocide par exemple C.Braeckman, « Rwanda : le temps du révisionnisme », Esprit, déc. 1994, p. 191-193. 2. ; R. Brauman, Devant le mal. Rwanda. Un génocide en direct, Paris, Arléa, oct. 1994, 92 p. 3. ; A. Grosser, le Crime et la mémoire, Paris, Flammarion, 1989, 268.
Tandis que pour Rémi Korman doctorant en histoire au centre de recherches historiques de l'EHESS, en s’appuyant sur les archives de la Commission nationale de lutte contre le génocide (CNLG), en charge de la mémoire du génocide au Rwanda, selon lui ce fut dans l'année ou se déroulais le génocide en 1994 la première politique de mémoire du tragique évènement qui prend la vie des tutsis s'aborde au Rwanda Il étudie l'histoire des mémoriaux du génocide des Tutsis tout en essayant de voir avec quels souvenirs l’État rwandais a élaboré une mémoire officielle du massacre entre 1994 et 1996.
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