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Le désir est-il la marque de la misère de l'Homme?

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Par   •  25 Janvier 2017  •  Dissertation  •  1 892 Mots (8 Pages)  •  2 003 Vues

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Sujet n°1: Le désir est-il la marque de la misère de l’Homme ?

L’Homme est une créature qui est destinée à périr avec le temps, il pense, mais est aussi misérable. Ainsi il est imparfait.
La faculté de désirer peut sembler un exemple de cette misère de l’homme: Le désir est un mouvement instinctif qui traduit chez cet être la prise de conscience d’un manque, d’une frustration et d’un sentiment de privation. C’est un but à atteindre, une forme de puissance qui nous pousse à agir. Pourtant, il est source de déception et de frustration puisqu’il engendre son auto-destruction. La misère quant à elle, est une condition pénible de nature physique, matérielle et morale. C’est un malheur extrême qui peut inspirer la pitié. Mais que serait la vie des Hommes sans désirs ? Le désir n’est-il que la misère de l’Homme ?

Nous verrons tout d’abord que le désir peut être considéré comme la misère de l’Homme. 
Dans un second temps, nous verrons aussi tous les côtés positifs du désir. 
Pour finir, nous verrons que pour vivre, l’Homme à besoin de désirer, car sans désirs il n’existe pas.

Chaque désir provient de quelque part, a forcément une source qui nous ramène au rang d’être vivant, en sachant que nos désirs provient forcément de notre corps. 
Il est possible de faire un lien avec la psychanalyse de Freud pour remonter à la source de nos désirs. Ce philosophe montre que ceux-ci proviennent de nos rêves jusqu’alors incompris et de certaines maladies mentales.
Tous les rêves ont des significations et c’est ce qu’il va essayer de montrer avec la psychanalyse. Freud explique que les rêves sont en fait des désirs que l’Homme cherche à cacher au plus profond de lui pour essayer d’en oublier l’existence et de l’apaiser. Le rêve est donc une sorte de moyen de substitution pour remplacer le désir mais parfois ce remplacement ne suffit plus et c’est ici que la psychanalyse de Freud prend place, avec par exemple une patiente, Anna O, qui parlera de cette cure comme d’une ''talking-cure'', qui consiste à parler de ses rêves pour en déceler les désirs cachés voir même à les faire disparaitre.

De plus, le désir est une insatisfaction éternelle et un état de privation. C’est d’ailleurs ce que Schopenhauer dans Le Monde comme volonté et comme représentation démontre en expliquant que le désir est forcément une source de misère puisque c’est une privation et qu’une fois cette privation apaisée, l’ennui s’établit de nouveau ainsi que le manque. Cette satisfaction est de trop courte durée par rapport à ce que l’on pourrait espérer et Schopenhauer utilisera l’image de la pendule avec d’un coté le désir et de l’autre l’ennui pour représenter le désir.

Il est aussi possible de montrer que le désir est la misère de l’Homme en utilisant l’exemple du mythe des Danaïdes. Ce sont les filles du roi Danaos et elles ont étés mariées de forces à leurs cousins qu’elles ont décidées de tuer le soir de leur nuit de noces.
Pour ce crime ells ont étés condamnées à un châtiment éternel qui est de remplir d’eau des récipients percés comme des passoires. Ces récipients représentent l’âme de l’Homme qui n’est pas capable de modérer ses désirs et qui est l’esclave de ses désirs et de ses plaisirs.

La satisfaction ne mets pas fin au désir ou alors seulement pour une très courte durée car le désir implique une déception à la fin car lorsque je n’est pas l’objet, je l’idéalise et une fois que je l’ai, je n’espère plus l’avoir. Je suis donc déçue et je m’ennuie. 
De plus, le désir est considéré comme un manque et donc une espérance (c’est un espoir que de répondre au désir et une crainte que cet espoir ne se réalise pas s’installe). Si l’Homme espère que son désir se réalise, il y a une inquiétude que celui-ci ne se réalise pas et donc c’est une sorte de malheur pour lui, c’est la détresse.

Ainsi, le but réel du désir, c’est désirer. L’objet n’est qu’une couverture pour prolonger cette sensation qu’est le désir car il idéalise tout ce que nous pourrions posséder. Il n’engendre pas le bonheur puisqu’il laisse place à la déception et à l’ennui. Cette réflexion revient à penser que l’Homme est un être misérable car il est vide et plus il essaie de se remplir grâce aux objets du désir, plus il est vide puisqu’il en veut toujours plus.

Mais que vaudrait une existence sans désirs ? Nous regardons le monde et lui donnons forme grâce à nos désirs. D’ailleurs, Spinoza écrit que « nous ne désirons pas les choses parce que nous les jugeons bonnes, c’est parce que nous les jugeons bonnes que nous les désirons. »

D’ailleurs, le désir n’est pas seulement utilisé pour les objets mais aussi pour la connaissance. On peut utiliser cette idée avec l’exemple du demi-dieu Eros dans Le Banquet de Platon. Sa mère était une mendiante alors il était toujours en détresse mais puisque son père Poros était un dieu, il a hérité de ses pouvoirs ce qui lui permettait de remédier aux difficultés de la vie avec la nourriture comme avec les femmes, qu’il adorait. 
Il n’est pas doté d’une beauté particulière mais c’est ce qu’il désire, et c’est comme ça qu’on peut le désigner comme le père de la philosophie puisque celui qui détient le pouvoir n’a pas besoin de le rechercher mais celui qui n’a aucun manque et qui est en pleine ignorance n’aura pas plus de soucis à s’approcher d’un peu de savoir. 
Platon représente le désir comme le signe d’un manque, qui nous emmène vers la sagesse avec le

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