L'illusion créé par le théâtre éloigne-t-elle le spectateur de la vérité ou lui permet-elle de s'en rapprocher

Sujet : L'illusion créé par le théâtre éloigne-t-elle le spectateur de la vérité ou lui permet-elle de s'en rapprocher

Le mot « théâtre » garde la marque de sa racine grecque qui signifie « regarder » et se défini par le fait de montrer un monde de conventions dans lequel des comédiens interprètes des personnages pour donner vie à un texte . On comprend ainsi que la réussite du spectacle tient a ses artifices : décors, costumes, jeux d'acteur, tout concourt à donner l'illusion du vrai.

Dès lors, on peut se demander si cette illusion n'est pas complètement vaine et si le théâtre n'est pas condamner à n’être qu'un mensonge et au mieux une pâle imitation du réel. L'illusion créée par le théâtre éloigne-t-elle le spectateur de la vérité ou lui permet-elle de s'en rapprocher ?

Si le genre théâtral est nécessairement celui de l'illusion, Il n'en contient pas moins une part de vérité inhérente à sa fonction : en somme, c'est par le somme qu'il atteint le vrai.

Dans un premier lieu, nous montrerons que le théâtre est un univers factice où les décors et les costumes cherchent à créer l'illusion du réel. En deuxième lieu nous verrons ses conventions,du temps, du lieu et de l'intrigue. Pour finir nous étudierons, la parole artificielle du théâtre.

Tout d'abord pour montrer qu'il est un univers factice. Nous allons nous intéresser au décor qui tend à une illusion d'un lieu appelé « illusion théâtrale », qui est une imitation d'un univers réel, comme avec la mise en scène par Jean-Luc Lagarce de La Cantatrice Chauve, le décor « Anglais parfait » est représenté par un jardin où la pelouse est bien tondue, un tuyau d'arrosage au sol, en forme de rond. La taille de la maison quant à elle est beaucoup trop petite comparé au personnages. Ce qui montre que le théâtre n'est qu'un artifice. Ensuite nous allons voir que les costumes font que les acteurs/comédiens incarnent plus facilement leur rôle afin que le spectateur ait une illusion du réel et ceci pour toutes les représentation de pièce de théâtre. Par exemple dans La fausse suivante de Marivaux, La Comtesse est déguiser en Chevalier, pour l'actrice/comédienne il a fallut se mettre dans la peau d'un homme et peut-être changer de voix.

Dans un deuxième temps, nous nous intéressons à ses conventions et sa règle des trois unités que Victor Hugo ainsi que d'autres auteurs critiquent. Avec premièrement, celle de temps, car comme elle le dit, l’idéal serait que le temps de l'action corresponde à celui de la représentation. Cela veut dire qu'il n'est pas possible de représenter l'histoire d'une personne de sa naissance jusqu'à sa mort. Et c'est Eugène Ionesco qui s'en est le plus approché, dans La Cantatrice Chauve même si elle est vue par l'auteur comme une anti-pièce. Elle en respecte paradoxalement l'unité de temps. De plus il y a celle de lieu qui dit que toute l'action doit se dérouler en un même lieu. Cette règle montre aussi qu'il n'est pas possible de représenter la réalité car dans une vie on ne reste

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