L'anorexie: un phénomène complexe
Dissertation : L'anorexie: un phénomène complexe. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar rosalie21 • 2 Décembre 2017 • Dissertation • 3 037 Mots (13 Pages) • 733 Vues
L'anorexie: un phénomène complexe
L'anorexie sera le thème de mon travail de recherche. De nombreux spécialistes de différentes disciplines en sciences humaines ont fait des apports écrits intéressants sur ce sujet. La sociologie et la psychiatrie seront les deux disciplines sur lesquelles je me baserai pour l'étude de mon sujet. Le docteur Xavier Pommereau et la sociologue Muriel Darmon seront au cœur de ma dissertation critique.
La problématique que j'entends développer peut se formuler comme suit: comment Dr Xavier Pommereau et Muriel Darmon vont-ils analyser le phénomène de l'anorexie? Quelle est la réalité des individus souffrant d'anorexie selon les deux auteurs mentionnés? Quelles sont les causes qu'ils aborderont? Comment aborderont-ils l’hospitalisation?
Pour ce qui est de mon hypothèse de recherche, je crois que les deux auteurs vont amener un point de vue différent. Ils amèneront une définition précise et les causes les plus importantes de l'anorexie. D'après leurs ouvrages respectifs, je serai en mesure d'identifier clairement les traitements et les conditions de vie des adolescentes souffrant d'anorexie. Puisque la sociologie et la psychiatrie se distinguent considérablement, je peux me demander si les deux auteurs auront une perspective d'analyse qui divergera.
Lors de ma rédaction, plusieurs concepts importants seront abordés. Les concepts suivants seront utilisés: troubles alimentaires, anorexie, faim, médias, maladie, adolescence, thérapie, état mental, apparence et famille.
Ma recherche sera de type conceptuel puisque je ferai appel à de nouveaux concepts et à l'approfondissement de ceux-ci. Ma recherche sera aussi comparative puisque j'analyserai les points de vue de deux auteurs de disciplines différentes. Je me baserai sur des données de type livresque, c'est-à-dire directement sur le contenu explicatif des spécialités choisies. J'en ferai une analyse critique.
Dans un premier temps, l'analyse de Dr Pommereau sera présentée et ensuite suivra l'analyse de Muriel Darmon. Les convergences et les divergences de ces deux auteurs seront présentées. Finalement, je procéderai à une courte analyse de quatre autres auteurs qui ont également fait des apports écrits sur l'anorexie. Ma conclusion comportera une synthèse des informations. De plus, j'en profiterai pour confirmer, infirmer ou reformuler mon hypothèse de départ.
1.0 Le banc des accusés
Dans son ouvrage intitulé Le mystère de l'anorexie, Dr Xavier Pommereau aborde le fait que les médias et la population sont constamment à la recherche des coupables du phénomène de l'anorexie qui ne cesse de prendre de l’ampleur. Selon Dr Pommereau, notre société, qui un jour prône les rondeurs et le jour suivant les déteste, serait sur le banc des accusés. Toujours selon Dr Pommereau, la société tiendrait pour responsables les parents des jeunes filles anorexiques car ils n’auraient pas été de bons parents. Notre société de performance, du contrôle de soi, de consommation, les milieux de la mode ainsi que les parents ne seraient pas, selon lui, les véritables responsables. Aux yeux de Dr Pommereau, les milieux de la mode n’ont pas des intentions immorales, les acteurs des milieux de la mode sont, eux aussi, emportés par la maladie. Dr Pommereau affirme qu’il faut arrêter la chasse aux coupables, car il n’y a pas de véritables coupables. (19-22)
1.1 La maladie
Dans son ouvrage, Dr Pommereau explique à quel moment il faut s’inquiéter lorsqu’on parle de l’indice de masse corporelle (IMC). Lorsque l’IMC est entre 20 et 25, il sera estimé comme normal. Lorsque l’IMC est en dessous de 16, il sera considéré comme dangereux et un suivi médical sera fortement recommandé. (23) De nombreuses adolescentes font toutes sortes de régime pour maintenir un poids santé ou perdre quelques livres; selon Dr Pommereau, c’est tout à fait normal. Il faut s’inquiéter lorsque la jeune fille se montre inflexible, trop déterminée et lorsque son régime devient exagéré. (25) Aux yeux de Dr Pommereau, la faim devient négative lorsque celui qui mange perd totalement le contrôle de son appétit. C’est à ce moment-là que la soif survient. Les adolescentes qui souffrent d’anorexie veulent constamment se purifier en buvant d’énormes quantités de liquides. La faim devient alors répulsive et le besoin naturel de manger n’y est plus. (33)
1.2 La consultation
En ce qui concerne le traitement et la consultation, Dr Pommereau affirme que les parents songent en premier lieu à aller consulter un nutritionniste. Les parents se tournent vers les nutritionnistes, car selon eux, les problèmes de leur jeune fille sont centrés autour de problèmes alimentaires. Aux yeux de Dr Pommereau, les parents ne pensent pas à se soucier du côté hyperactif de leur jeune fille. En effet, les filles souffrant d'anorexie mènent généralement des vies d'athlètes en parallèle aux abstinences qu'elles s'imposent. En outre, l'aide d'un psychologue et même d'un psychiatre est également sollicité par les parents. Selon Dr Pommereau, même si cela pourrait paraître étrange pour certains, c'est fréquent que des parents de jeunes filles anorexiques aillent consulter soit un astrologue, un guérisseur ou même une tireuse de cartes. (149-150)
1.3 L'hospitalisation
Aux yeux de Dr Pommereau, l'étape qui suit la consultation, c'est celle du déclic. Le déclic serait une secousse qui viendrait capter la raison de la jeune fille et lui faire comprendre qu'elle s'égare. Les parents et la jeune fille seront en attente constante de cette fameuse secousse pendant les premières périodes de l'hospitalisation. Selon Dr Pommereau, c'est une bonne chose, car cela favorise l'agrément de tous envers la thérapie offerte à la jeune fille. Or, l'arrivée dans ce monde hospitalier, la mise en place d'une sonde, le contact avec les autres jeunes aux corps amaigris et l'absence des parents ne déclencheront pas le fameux déclic tant attendu. Aux yeux de Dr Pommereau, on ne se débarrasse pas de l'anorexie par un simple déclic. L'hospitalisation dure en moyenne quatre mois. Il faut savoir qu'il n'y a pas d'hospitalisation si cela va contre le gré de la malade. D'une équipe à l'autre et d'un hôpital à l'autre, il y a des techniques et des outils communs. Cependant, chaque institution met sur pied son propre cadre thérapeutique. (150-151)
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