Gargantua

“Un rire désormais victorieux y balaye sans résistance le vieux roi, le vieux monde, la vieille année”

Rabelais, en fidèle disciple d’Erasme, y dit son mot sur tout.

Certes conscient des dangers que ses propos lui font courir, mais décidé, comme frère Jean, à agir et payer de sa personne.

Envisager sous cet angle le Gargantua et élan, volonté déclarée de changement

Dans quelle mesure le rire d’un écrivain est-il victorieux ?

Vous organiserez votre réflexion en prenant appui sur Gargantua et le thème du rire.

victorieux = combat gagné = deux concepts, individus, idées qui s’opposent

un gagnant mais aussi un perdant

=> Ajouter une notion de combat

Nouveau plan :

un combat (rire) qui est une victoire

Un combat pour instruire

Un combat pour corriger

Un combat universel ⇒ dimension universelle du rire “rire est le propre de l’homme”

mais qui peut aussi s’avérer être une défaite

Un rire gratuit qui s’oppose au savoir => bouffonneries

qui peut nuire à la transparence

et qui nécessite un lectorat éveillé

Le rire, avant tout une arme

Le rire, une arme

Des styles de combat (comique) différent

Le rire de l’écrivain (contexte historique) => se moquer = une arme pour dénoncer

Axes 1 et 3 interchangeables

Définir le terme victorieux comme indissociable du combat =>

Le rire que l’écrivain provoque chez le lecteur

“le service divin / le service du vin” ; l’abbaye de thélème

les différents types de comique

Le rire et le savoir mènent à la victoire

la complicité d’un lectorat éveillé

Le Rire est victorieux

=> Rabelais rit de tout

Rire de pensée pour tous [

La parodie de Rabelais, on a par exemple:

les épopées avec l'héroï comique et le burlesque.

La parodie et la naissance de Gargantua dont les premiers mots sont à boire, à boire

Ce qui nous permet de décrire un personnage, un héros même si ce dernier n’est pas conventionnel. En effet, il se sert notamment de son corps pour toutes les raisons que l’on peut imaginer. Tous les thèmes dont Rabelais fait la satire: l’éducation avec la parodie de l'éducation sophiste. Mais également le thème de la guerre et la religion (tous les préceptes religieux qui sont incarnés par l’enfant.

Thème de la Guerre => Picrochole / guerre offensive

Thème de la Religion => précepte inculqué à l’enfant, parodie de la religion catholique

=> toutes les rivalités de croyances et toutes ces traditions qui en font finalement une Église qui repose sur de la superstition. Rabelais est plutôt favorable à un rapprochement entre l’homme et l’Eglise. L’Eglise crée un oubli des fondamentaux, il avait cette pensée très avangardiste. Exemple de Voltaire également, il faut rentrer dans le temple avec le pied droit ou il faut entrer dans l'Église avec le pied gauche, le Zadig est un conte très philosophique

Rabelais est croyant mais s’oppose à ton ce qui pollue et va à l’encontre des fondamentaux.

Oeuvre complémentaire à regarder:

=> la caricature - labruyère caractère de "Gnathon" https://www.bacdefrancais.net/caracteres-bruyere-gnathon.php => personnage égoïste et incivile, => La satire montesquieu Lettres persanes Lettre 99 sur la mode https://commentairecompose.fr/lettres-persanes-lettre-99/

“Je me sers d’animaux pour intruire les hommes” La Fontaine

!

Rire pas gratuit car besoin de didactisme

Rabelais se sert de géant pour instruire les hommes, en effet, dès le prologue, l’auteur doit chercher à rompre l’os, et à sucer la substantifique moelle” ouvrir les silène, c’est à dire briser la façade du comique et du grotesque car le lecteur va trouver une inestimable drogue.

L’oeuvre de Rat de blé est très cohérente : architecture romanesque qui repose sur un système d’opposition : c’est le principe du miroir inversé => thème de l’éducation, d’un côté la version ridicule (jsp qui désigné comme des vieux tousseux) qui s’opposent à l’éducation humaniste qu’incarne Ponocrates

La première éducation conduit au désastre, le savoir est inutile, par exemple, il se retrouve face à Eudémon incappable de parler correctement il se met, je cite “à pleurer comme une vache”

Alors que l’éducation de ponocrates s’attache à former un gentilhomme.

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