Fiche auteur solow
Fiche : Fiche auteur solow. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jade Durst • 4 Octobre 2015 • Fiche • 1 145 Mots (5 Pages) • 892 Vues
I. Biographie de l’auteur
Economiste Américain, Robert Merton Solow est né à New York en 1924. Intéressé à l’origine par les mouvements sociaux, il en fait d’abord son objet d’étude. De ce fait lorsque R. Solow entre à Harvard à ses 16 ans, il étudie la sociologie et l’anthropologie. Il s’intéresse également à l’économie mais de manière peu poussée. Son intérêt pour cette discipline le pousse à lire des auteurs comme W. Leontieff qui deviendra par la suite son professeur, son maître quand il servira d’assistant et enfin d’ami. En 1942, R. Solow met de côté ses études pour combattre le nazisme. Il les reprend en 1945 sous le conseil de son amie, historienne de l’économie Barbara Lewis devenue par la suite son épouse. A cette époque, il se focalise sur l’étude de l’économie. Paradoxalement, R. Solow n’était pas à l’aise avec les mathématiques. Sa motivation va le pousser à s’inscrire aux cours de calcul infinitésimal et d’algèbre linéaire. Ceci, lui a permis d’intégrer le MIT (Massachussetts Institute of Technology) en tant qu’assistant où il a noué une relation avec P. Samuelson. Robert Solow a également été le conseiller de John Fitzgerald Kennedy à côté de grands économistes tel qu’Arthur Okun et Kenneth Arrow. En 1947, il reçoit le prix Nobel d’économie pour son travail sur la théorie de la croissance. Il a également remporté la National Medal of sciences aux Etats-Unis en 1999. En 2000, il fonde avec Jean louis Beffa et Robert Boyer le centre Saint-Gobain pour la recherche en économie qui devient le centre Cournot. En 2010, ils créent ensemble la fondation Cournot, sous l’égide de la fondation de France qu’ils coprésident actuellement. Aujourd’hui, il est professeur émérite au département économique du MIT.
II. Les apports
Dans les années 50, le modèle d’Harrod Domar (n = s/v) exigeait qu’une des trois variables soit endogéneisée et donc dépende des deux autres variables. Pour les classiques, la solution serait d’endogéneiser n qui représente la croissance de la force de travail qui se trouverait dépendante de l’accumulation du capital par le biais de la théorie du salaire naturel. Mais cette théorie pessimiste devient obsolète dans les pays industrialisés qui se trouvaient dans une phase de transition démographique au 19ème siècle. En 1956, Robert Solow va montrer que la perspective d’une croissance équilibrée de plein-emploi n’est pas impossible dans une économie de libre concurrence. En effet, il propose un modèle selon lequel le coefficient du capital v, rendu endogène, peut s’adapter aux valeurs des deux autres paramètres. Le modèle de Robert Solow est intéressant dans la mesure où il intègre le facteur progrès technique dans un cadre néoclassique. Il reprend aux classiques l’idée selon laquelle l’économie converge vers un état stationnaire autrement dit une économie dont la croissance est nulle en l’absence de progrès technique. Il pose six principales hypothèses à son modèle :
- Le produit national est donné par une fonction Cobb-Douglas à facteurs substituables
- Les prix des biens et des facteurs sont flexibles
- Les rendements d’échelle sont constants
- La totalité de l’épargne est investie
- La productivité marginale du capital est décroissante, donc la population croît moins vite que le stock de capital
- Le progrès technique est exogène, c’est un résidu
Sous ces hypothèses (Flexibilité des prix et substituabilité des facteurs), la croissance est jugée stable et équilibrée. Dans une économie de libre concurrence,
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