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Exemple de devoir en culture générale et expression

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Par   •  21 Septembre 2018  •  Commentaire de texte  •  3 273 Mots (14 Pages)  •  864 Vues

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  1. ANALYSE DES DOCUMENTS ET EXTRACTION DES IDEES À RETENIR
  1. Document 1 :

Le premier document est une lettre ouverte de Françoise Dumont paru le 17 Mars 2016, tiré d'un extrait d'un article de presse du type informatif. Dans cette lettre adressée à la ministre de l'éducation nationale, l'auteur dénonce l'expulsion des familles roms, dont de jeunes enfants, des bidonsvilles en France et met en évidence les problèmes que cela engendre, notamment juridiques en terme de droits de l'enfant.

Face l'installation des familles roms dans des bidons-villes en France, l'auteur de la lettre dénonce des explusions forcées et injustes de cette population et accuse ainsi l'état français et les collectivités territoriales d'en être la source. S'ajoute à cela des difficultés d'accès à l'éducation des enfants roms issues des expulsions et du refus de la part municipalités de les scolariser. L'auteur précise d'après les propos du sociologue Olivier Peyroux, que la cause du refus de scolarisation de la part des municipalités provient de la crainte des collectivités territoriales de maintenir et d'encourager l'installation des roms sur leur commune.

Ces familles précaires doivent alors vivre dans de terribles conditions de vie, notamment pour les enfants roms qui constituent près d'un tiers des victimes de ces expulsions. Ils n'ont pas de foyer convenable, car ils vivent dans des bidonvilles, ni de foyer fixe suite à l'augmentation des expulsions des familles de leur lieu de vie, dont 60% en 2015 devant en subir le cas. De nombreux enfants se voient dépourvus d'une scolarité face aux difficultés d'accès aux classes.

Mais Françoise Dumont souligne et félicite néanmoins, les efforts effectués par les associations pour pallier aux problèmes de scolarisation des réfugiés. En effet, Françoise Dumont nous l'explique à travers l'exemple des militants associatifs, qui doivent s'occuper de la scolarisation des jeunes enfants roms en France à la place de l'état. Ils se chargent alors d'identifier les enfants scolarisables parmi les familles, et de leur fournir les informations et accompagnements nécessaires aux formalités administratives.

Par conséquent sous l'acte des évacuations forcées du gouvernement français, cette situation induit à de nombreux problèmes pour les enfants réfugiés. Ces enfants réfugiés ne pourront alors plus bénéficier d'une intégration sociale, d'un accès à la formation, et pour les années futures, d'une chance à l'accès à l'emploi face à leur situation. Or, Françoise Dumont met en évidence que l'éducation est nécessaire à l'employabilité de ces réfugiés dans le futur. D'autant plus que le suivi médical est aussi compromise, c'est ce qu'évoque le Commissaire aux droits de l'Homme du conseil de l'Europe dans cette lettre.

  1. Document 2 :

Le second document est l'extrait du journal de presse "La Liberation" paru le 16 Septembre 2015, qui est tout d'abord constitué d'une photographie illustrative des conditions de vies d'un petit réfugié rom bulgare, prise par Martin Colombet. L'extrait du document suivant la photographie constitue le texte de l'article de presse qui a été rédigé par Marie Piquemal et appartient au type informatif. Le document nous informe des mauvaises conditions de vie des migrants expulsés de leur lieux de résidence, en prenant le cas de Slavi et de sa famille rom bulgare qui vivent désormais dans une zone industrielle à Bobigny suite à leur expulsion.

Premièrement, la photographie illustre les pauvres conditions de vie des migrants réfugiés, où le jeune enfant est assis sous sa tente. Il joue seul par terre, en pleine rue, et se retrouve comme d'autres nombeux autres jeunes dans la même situation. L'article de presse met en lumière la situation de cette famille, comme celle de nombreuses autres familles se trouvant être dans la même situation, qui doivent alors vivre dans d'abominables conditions et ne sont pas aidées pour pallier ces problèmes. Les conditions du camp d'où ils étaient expulsés ont été très mauvaises, et désormais comme peut l'illustrer la photographie, ils vivent sous une tente sur des trottoires ou errent dans les rues et ils sont envahis par la crainte et les dangers de la vie à la rue.

 

L'article de presse évoque l'auteur de ces expulsions, l'état français, où comme le cite Marie Piquemal, les policiers chassent les familles roms bulgares de leurs lieux d'habitation sous leurs directives. Par ailleurs, l'extrait l'accompagnant explique le comportement agressif des policiers qui menacent la famille de Slavi d'emporter une membre de la famille si ils les revoyaient. Cette situation témoigne de la raison pour laquelle cette famille n'a pas d'habitat fixe et erre dans la rue.

Ainsi, face à l'expulsion par l'état français de la famille, les conséquences d'une telle expulsion sont l'exposition constante aux dangers et risques de la vie à la rue. Tout comme la mère de famille de Slavi qui explique les risques liés au comportement dangereux des usagers aux volants de leur voiture et qui sont inconscients de leur présence.

  1. Document 3 :

Le troisième document est l'extrait d'un magazine à parution hebdomadaire de type informatif, paru le 23 février 2016 et signé Juliette Benabent. L'auteur nous informe à travers la visite de la Défenseure des enfants d'un bidonville à Calais, des conditions de vie des réfugiés, des moyens mis en oeuvre par l'état pour les évacuer, tout en soulignant l'importance du cas des enfants mineurs isolés.

Tout d'abord, la visite de la Défenseure a permis de constater des efforts en terme d'aide aux migrants réfugiés, cependant, les mauvaises conditions de vies des réfugiés sont toujours omniprésentes. En effet, l'état tente d'évacuer des bidonsvilles les habitants en les dirigeant vers différentes structures, c'est-à-dire soit vers des CAO, soit vers des CAP. Cependant, ces centres restent limités en terme de qualité et de places, et les habitants disposent de très peu de moyens, comme par exemple la cuisine, la douche et l'eau courante auxquels ils n'ont pas accès.

D'une autre part, Juliette Benabent met en lumières le comportement de l'état qui est contre les principes d'accompagement et d'aide à ces réfugiés. Les associations et les enfants craignent spécialement la disparition des dispositifs d'accès à l'éducation mis en place au campement par les associations, comme déjà fait autrefois par les pouvoirs publics.

En effet, les moyens mis en oeuvre par une association sont décrites à travers l'intervention de l'association Solidarité Laïque ayant permis de mettre d'ouvrir une école à un campement situé dans le Calais, et de créer des salles de classes pour les adultes et les enfants réfugiés. Les militants ont pu leur fournir à des salles aménagées et du matériel d'écolier de première nécessité tels que des chaises, des tables, voire même des ordinateurs pour assurer leur bon apprentissage. Les cours sont alors fournis par l'accueil des enseignants bénévoles pour leur faire apprendre la langue française et anglaise.

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