Dissertation Dom Juan
Dissertation : Dissertation Dom Juan. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Alexandra Melançon • 15 Septembre 2015 • Dissertation • 1 016 Mots (5 Pages) • 5 147 Vues
Rédiger un commentaire composé d’environ 700 mots traitant le sujet de rédaction proposé à partir d’un extrait de Dom Juan, de Molière.
Au XVIIe siècle, Dom Juan, ou plus précisément le passage << Un grand Seigneur méchant homme >> de Molière, est créé à cette époque comme une pièce baroque et comique. Dans cet extrait, Sganarelle peint dès le début un portrait peu flatteur de son maître, Don Juan. Le texte étudié montre ce valet portrayant son maître et l’effet miroir qu’il produit.
Tout d’abord, Don Juan, le maître, ne ressemble pas tout à fait à ce que les gens voient au premier abord. Son valet, quant à lui, dit savoir son vrai portrait. Le maître de Sganarelle vit comme un débauché. Le valet souhaite montrer la gravité de l’esprit de son maître en le comparant avec des termes de plus en plus explicites : << Dom Juan, mon maître, le plus grand scélérat que la terre ait jamais porté, un enragé, un chien, un diable, un Turc, un hérétique, qui ne croit ni Ciel, ni Enfer, ni loup-garou, qui passe cette vie en véritable bête brute, en pourceau d'Épicure, en vrai Sardanapale >> (Lignes 19 à 23). À l’aide d’une gradation du champ lexical de la débauche, Sganarelle utilise le plus de mot possible pour décrire et augmenter ce que Don Juan est vraiment : un débauché. Il continu avec une antithèse pour prouver que son maître incite à la débauche : << il ne trouve rien de trop chaud ni de trop froid pour lui; >> (Lignes 29 et 30). La figure de style montre le contraste du chaud et du froid pour exprimer qu’il n’est pas difficile en matière de femme. En autant que cela lui procure du plaisir. Donc, le portrait dressé par Sganarelle le fait passer pour un parfait débauché qui aime les plaisirs de la vie. En plus, le maître est un blasphème ambulant pour les croyants. Don Juan ne croit pas au Ciel, à l’Enfer et les loups garous, or cela évoque une contre-croyance religieuse. L’énumération négative accentue le fait qu’il ne croit nullement à ses croyances chrétiennes : << ne croit ni ciel, ni Enfer, ni loup-garou >> (Lignes 21 et 22). Tant l’affront envers la religion est grand, Sganarelle nomme son maître comme étant un <
Par la suite, Don Juan n’est pas le seul à être mauvais. Le valet, Sganarelle, est en fait une partie de lui, ce qui accentue le mauvais portrait du maître¹. Sganarelle se dit être le porteur de la bonne foi chrétienne plus que Don Juan. Le valet se croit mieux que son maître, mais un bon chrétien ne croirait pas à des superstitions : << il ne croit ni Ciel, ni Enfer, ni loup-garou >> (Lignes 21 et 22). L’énumération prouve qu’en citant <
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