Corpus labé musset baudelaire bonnefoy

Les quatre textes du corpus ( Louise Labé: Oeuvres Alfred de Musset: Impromptu Charles Baudelaire: La Charogne Yves Bonnefoy: Rue traversière), malgré leurs différences, appartiennent au genre poétique, ils montrent tous un travail de la langue respective à la poésie de leurs époques . Leurs constructions peu commune pour 3 d'entre eux montre un soucis particulier et pointilleux de la forme,détaillons les....

. Dans le poème de Louise Labé ,les vers sont réguliers. Les mots à la rime sont mis en valeur et portent la signification du texte : par exemple « épandre », « regretter », «chanter », « mourir ».

La succession des alexandrins et des trois vers en octosyllabes a la fin de la strophe donnent une image précise de la structure du texte de Musset : les alexandrins énoncent les actions du poète et les octosyllabes en résument le sens : «Faire une perle d'une larme, Du poète ici-bas voilà la passion, Voilà son bien, sa vie et son ambition. »

Dans le texte de Baudelaire, la régulière alternance d’alexandrins et d’octosyllabes exprime l'ironie entre l’évocation de la femme vivante et la description du cadavre qu’elle sera : « Et pourtant vous serez semblable à cette ordure,A cette horrible infection, Étoile de mes yeux, soleil de ma nature ».

Dans le texte d’Yves Bonnefoy, les phrases nominales, séparées entre-elles par des passages à la ligne, permettent d'évoquer clairement, de dissocier et développer par des métaphores : « Puis, du côté du soir, les toits sont une main qui tend à une autre main une pierre. »

Pour finir, les textes sont liés par un point commun : chacun d’eux fait entendre la voix singulière d’un poète.

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