Contes et fables

DM pour le 7/12 : bilan de la séquence Fables-Imagination et pensée au XVIIè s

Rédiger l’introduction de la dissertation, le 2è axe et la conclusion

Rappel du plan du 2è axe :

II) Des apologues offrant une certaine « vérité » sur l’homme et la société

A) L’argumentation indirecte, à travers le sort des personnages

B) Des conseils utiles offerts en argumentation directe

C) Leçons de sagesse et réflexions philosophiques

Méthode de la dissertation littéraire

-C’est une réflexion organisée sur un sujet en rapport avec le programme, souvent une question sur les genres littéraires (sur le théâtre, la poésie, le roman…)

-La dissertation doit être organisée : introduction, développement en 2 ou 3 parties (elles-mêmes subdivisées en sous-parties qui correspondent à des étapes de l’argumentation), conclusion.

-Il faut s’appuyer sur des exemples, puisés dans les documents du corpus, mais aussi dans les textes étudiés en classe, les lectures personnelles… Une certaine culture et des connaissances sur le programme sont nécessaires.

L’introduction : en un seul paragraphe, mais comportant plusieurs étapes :

1) Amener en douceur le sujet : présenter le genre sur lequel porte la question, par ex. donner la définition d’un roman ou évoquer les origines du théâtre…

2) Recopier le sujet et le reformuler ; poser une ou plusieurs questions liées à la problématique du sujet.

3) Annoncer le plan : faire comprendre quels seront les 2 ou 3 axes du développement (avec des connecteurs logiques : En premier lieu/ Cependant/ D’autre part / Enfin…)

Le développement, comme dans un commentaire, est structuré grâce à des chapeaux en début d’axe et des transitions entre grandes parties.

        C’est une argumentation et pas seulement une description.

Par exemple, sur le sujet suivant : «Pensez-vous qu’un héros de roman doive être un personnage positif, qui réussit et accomplit de grandes actions ? », il faut expliquer en quoi un héros positif (ou, au contraire, un anti-héros) peut plaire au lecteur, être intéressant… Il ne faut pas décrire ce qu’est un héros positif : beau, fort, etc. ; c’est du hors-sujet ! Décrire le thème du sujet, ce n’est pas argumenter ni traiter une problématique.

Il faut des exemples littéraires dans chaque sous-partie, pour appuyer chaque argument. Citez des titres et des auteurs, tout en expliquant en quoi cet exemple illustre votre idée.

Exemple : L’anti-héros peut avoir un rôle instructif, surtout quand il est finalement « puni » pour ses méfaits, comme c’est le cas pour les 2 libertins du roman de Laclos, Les liaisons dangereuses, Valmont et Merteuil qui connaissent une fin honteuse en guise de châtiment.

La conclusion : à la fois un bilan et un élargissement.

D’abord récapituler l’argumentation, le résultat de la réflexion, les diverses réponses à la question. Puis ouvrir le débat : en faisant un parallèle avec un autre art (le cinéma, la peinture…) ou en déplaçant le problème (sur le rôle du lecteur…), éventuellement sous forme de question.

Le plan est adapté au sujet posé, dépend de la nature de l’interrogation.

*Avec une interrogation totale (réponse par « Oui/Non »), il faut suivre un plan dialectique : Thèse/ Antithèse/ éventuellement Synthèse ou dépassement du problème.

Quel que soit votre avis sur la question posée, il faut donc peser le pour et le contre, envisager divers points de vue.

Exemple : Le rôle du poète est-il de s’engager en se prononçant sur les problèmes de la société ? Il faudra aborder les intérêts et les moyens de la poésie engagée, mais aussi les inconvénients et les limites de ce choix, tout en proposant d’autres missions du poète.

*Avec une interrogation partielle (« Pourquoi ? Comment ? Quels problèmes… ? »), il faut suivre un plan thématique, classer les diverses idées qui permettent de répondre à la question.

Exemple : Quelles difficultés peut rencontrer un autobiographe ? On pourrait voir dans un 1er axe les problèmes de mémoire, puis dans un 2è axe la difficulté d’être sincère, enfin l’écueil du style à choisir.

*Parfois le plan est suggéré par le sujet lui-même ! Il suffit de décomposer l’énoncé pour y trouver les axes à suivre.

Exemple : En quoi une œuvre autobiographique peut-elle gêner à la fois son auteur et le lecteur ?

1er axe sur la gêne de l’auteur ; 2è axe sur celle du lecteur.

Dissertation

Sujet : La Fontaine valorise « l’art d’Esope »  (donc la fable) qui « sous les habits du mensonge, nous offre la vérité ». Dans quelle mesure les récits et textes fictifs du XVII è s étudiés peuvent-ils correspondre à cette définition ?

Plan proposé :

I) Le recours à l’imaginaire pour transmettre la vérité

A) Un univers fantaisiste, fictif, très irréel…

B) Des fictions et allégories utiles pour expliquer

C) La fiction divertissante a l’avantage d’attirer le public

D) Le détour par la fiction évite la censure

II) Des apologues offrant une certaine « vérité » sur l’homme et la société

A) L’argumentation indirecte, à travers le sort des personnages

B) Des conseils utiles offerts en argumentation directe

C) Leçons de sagesse et réflexions philosophiques

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