Condition féminime en littérature : Simone de Beauvoir
Dissertation : Condition féminime en littérature : Simone de Beauvoir. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar leonie-jny • 30 Janvier 2022 • Dissertation • 936 Mots (4 Pages) • 470 Vues
Commentaire de texte
Simone de Beauvoir est une philosophe, romancière, mémorialiste et essayiste française du XXe siècle. Souvent considérée comme une théoricienne majeure du féminisme notamment grâce à son livre Le Deuxième Sexe, Simone de Beauvoir a participé au mouvement de libération des femmes dans les années 1970. Ce texte est un extrait d’un essai existentialiste et féministe de Simone de Beauvoir, paru en 1949 qui se nomme Le Deuxième Sexe. Son genre littéraire est la philosophie. L’auteur analyse toutes les formes d’assujettissement dont les femmes ont été et sont encore l’objet au milieu du XXe siècle. Ici, elle évoque le cas des femmes de lettres. Comment Simone de Beauvoir met en avant le fait que les femmes n’ont pas la même place que les hommes dans le monde des écrivains ? D’abord, nous allons voir le contraste entre hommes et femmes de lettres. Puis nous allons étudier la fragilité des écrivaines. Enfin, nous allons analyser le jugement tranché de Madame de Beauvoir.
Il s’agit maintenant d’étudier ce que l’auteur met en avant : le contraste entre les hommes et les femmes dans ce monde. Madame de Beauvoir montre la grande différence entre hommes et femmes, et que les hommes sont plus respectés « elles se sentent écrasées par l’univers de la culture parce que c’est un univers d’hommes » (l.26-27), « Inversement, la femme qui choisit de raisonner, de s’exprimer selon les techniques masculines aura à cœur d’étouffer une singularité dont elle se défie ; comme l’étudiante, elle sera facilement appliquée et pédante ; elle imitera la rigueur, la vigueur virile » (l.28 –33). Elle nous dit que même si la femme essaye d’imiter les hommes, elles ne seront pas non plus acceptées comme eux. Ensuite, elle utilise une figure de style d’opposition qui est une accumulation ; « elle n’ose pas déranger, explorer, exploser » (l.10-11) ce qui fait un contraste entre hommes et femmes, afin de provoquer un effet de saturation qui nous fais comprendre que la femme n’ose pas s’imposer dans ce monde par peur de déranger. On aboutit ce sujet avec le fait que l’auteur a utilisé des termes forts comme « écrasées » (l.26) et « d’étouffer » (l.29) pour bien qu’on remarque que les hommes sont supérieurs aux femmes dans ce métier et que les femmes se sentent mourir face à eux.
Avec ce contraste entre hommes et femmes, celles-ci se sentent forcément plus fragile que les hommes et l’auteur nous le fais bien comprendre.
Il s’agit ensuite d’étudier comment l’auteur nous fais comprendre que les écrivaines ont des fragilités et des difficultés à s’imposer. Madame de Beauvoir utilise des propos négatifs envers la femme « méconnue » (l.2), « incomprise »(l.2), « déplaire en tant qu’écrivain »(l.7), « la femme est encore étonnée et flattée d’être admise dans le monde de la pensée, de l’art, qui est un monde masculin »(l.8-10), pour expliquer le statut qu’ont les femmes et le ressenti qu’elles ont en tant qu’écrivaine. De plus, elle insiste surtout sur le ressenti pour qu’on comprenne que ce statut est désobligeant pour elles et que personnes n’aimerais être à cette place. Ensuite, « Ce n’est pas que les femmes dans leurs conduites, leurs sentiments, manquent d’originalité : il en est de si singulières qu’il faut les enfermer ; dans l’ensemble, beaucoup d’entre elles sont plus baroques, plus excentriques que les hommes dont elles refusent les disciplines. » (l.19-24) ici, l’artiste parle d’une autre partie des femmes, une autre fragilité. Celle qui est d’en faire trop, de trop vouloir être accepté par les hommes et qui finies alors à l’écart comme les autres femmes plus timides. On achève ce sujet avec la connaissance qu’il y a deux sortes de fragilités chez les femmes de lettres ; celles qui veulent trop en faire et celles qui n’osent pas faire par peur de se faire écraser par l’homme.
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