Candide, Voltaire
Dissertation : Candide, Voltaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar gegau116 • 28 Septembre 2017 • Dissertation • 1 033 Mots (5 Pages) • 941 Vues
Candide
Le fait de se questionner et de se positionner quant à notre façon de voir la vie est souvent un sujet bien discuté dans les cours de philosophie. D’ailleurs, de nombreux auteurs-philosophes montrent, à travers leurs écrits, l’importance que portent les hommes à ce sujet, et ce, depuis des années. L’œuvre de Voltaire, soit le roman « Candide », montre justement cette facette, soit « Qu’est-ce qu’une bonne vie et vaut-elle la peine d’être vécue ? ». Au cours de ce texte, il sera possible de comprendre la mise en contexte de l’œuvre, la leçon véhiculée à l’intérieur du roman et finalement, ma prise de position face à ce sujet.
L’œuvre étudiée ici, soit le roman « Candide » est parue en 1759 de l’auteur François-Marie Arouet, dit Voltaire. Cet auteur, né le 21 novembre 1964 à Paris, a été, et est encore, un personnage emblématique du Siècle des Lumières. Au cours de sa vie, il a pu exercer la carrière d’écrivain et de philosophe, deux métiers qui lui ont permis de montrer son engagement au service de la vérité et de la justice, qu’on peut également voir à l’intérieur de l’œuvre « Candide ». Le ton de ce roman est assez ironique, se moquant et dénonçant la noblesse, l’église et la philosophie qui régnaient à cet époque. En fait, l’écriture de ce livre s’est faite suite à deux grandes catastrophes : le tremblement de terre de Lisbonne (1975) et la Guerre de 7 ans (1756 à 1763), dont les atrocités ont marqué le peuple. À travers le roman, il est possible de déceler que l’auteur est en désaccord avec la pensée d'un philosophe de cet époque (Leibniz[1]), pour qui le monde étant créé par un Dieu parfait, ne peut que s’approcher de cette perfection. Qui plus, cet homme exprime sa pensée en disant que le mal et la souffrance sont des phénomènes mineurs en comparaison du bien infini de la création divine. Ainsi, Voltaire lui reprochant de vouloir pousser les hommes au fatalisme, préfère promouvoir une vision plus réaliste, voire pragmatique, du monde et de l’homme. À travers le roman « Candide », on comprend que Voltaire a foi en la nature de l’homme, qu’il juge comme étant capable d’accomplir la vie de manière individuelle, et ce, par ses efforts afin d’améliorer le monde et la condition humaine.
À travers le roman, le lecteur se voit confronter à deux théories philosophiques. D’abord, celle de Pangloss, représentant l’optimiste de Leibniz, pour qui tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. Voltaire use de cette façon de pensée, mais en fait une exagération afin de montrer comment il désapprouve cette dernière. Ensuite, on retrouve des personnages qui viennent plutôt apporter une toute autre vision. Pensons notamment aux personnages de Cacambo, de Martin et de la vieille femme, qui avec leur discours, montrent à Candide qu’il existe une autre façon de voir la vie. Le jeune homme peut alors se libérer de son éducation et se forger sa propre opinion des choses. À travers la lecture, il est possible de déceler les diverses pensées exprimées par l’auteur, et ce, dépendamment des personnages que Candide rencontre tout au long de son périple, puisque ceux-ci échangent sur leurs expériences et sur leurs idées auprès de ce dernier. Ces interactions permettent alors de donner le ton dans lequel s’inscrit le discours et par le fait même, de découvrir si la manière de voir les choses est plutôt positive ou négative. À titre d’exemple, la vielle femme (servante de don Issachar), raconte à Candide que son enfance était digne d’une vie parfaite, mais qu’il s’en est suivi une suite invraisemblable de malheurs et qu’elle vit désormais dans les regrets et l’amertume. Elle aidera Candide à se débarrasser de ses œillères pour se forger une vision du monde plus réaliste que celle prônée, par exemple, par Pangloss. À la fin du récit, Candide est maintenant en mesure, après avoir évolué mentalement, de penser par lui-même et d’exprimer sa façon de vivre idéale.
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