Victor Hugo, Le Dernier jour d'un condamné
Commentaire de texte : Victor Hugo, Le Dernier jour d'un condamné. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Alexis Bonin • 15 Mai 2016 • Commentaire de texte • 483 Mots (2 Pages) • 2 788 Vues
Dans le roman de Victor Hugo, Le Dernier jour d'un condamné, l'auteur nous présente un court récit qui constitue un réquisitoire politique pour l’abolition de la peine de mort ; en effet Hugo met l'accent sur l'émotion pour plaire à ses lecteurs et ainsi inciter ceux-ci à se mettre dans le rôle du condamné. Ainsi d'une part, il saisit le lecteur avec les armes de la persuasion pour ainsi l'émouvoir ; en premier lieu, il met en relief le registre pathétique en prenant en compte les idées qu'émet le condamné ; on note qu'Hugo utilise des répétitions totalement similaires les unes et les autres. Elles sont employées avec un participe passé. Il a alors utilisé « Condamné à mort ! » aux lignes 1,19 et 37 et il souligne donc l'importance de ces phrases qui se trouvent au début du récit, à la moitié et à la fin pour que nous puissions, nous les lecteurs, être comme le condamné, penser tout au fil de l'histoire à cette peine qui a, depuis 1881, été abolie. En second lieu, notons que Victor Hugo utilise des anaphores pour permettre au récit de donner une certaine forme de répétition. L'adverbe « toujours » employé dans cette anaphore exprime une habitude et celui-ci est suivi d'un groupe de mots qui fait parti du champ lexical de la souffrance comme aux lignes 2,3 et 4 « toujours seul avec elle, toujours glacé de sa présence, toujours courbé de son poids ». Comme je l'ai cité au part avant, nous avons affaire à une habitude qui devient banale et qui rend la vie de ce personnage inintéressante. Le lecteur devrait donc être touché par la vie borné et dure du condamné ; ainsi d'autre part Victor Hugo se focalise sur la condamnation de son protagoniste pour faire réfléchir les lecteurs sur la peine de mort ; pour continuer, il met en œuvre le champ lexical de la mort où l'on voit aux lignes 18,20,32 avec des adjectifs comme « sanglante », « infernale » et « fatale » et à la ligne 28 le nom « couteau » qui donne l'impression que la vie est essentiellement tourné par la naissance et la mort comme si tous les événements qu'il y avait à côté n'eurent existé et que donc tout ce que l'on avait acquis ne servaient à rien. Pour finir, il manie parallélisme qui se fait avec « je n'ai plus qu'une pensée, plus qu'une conviction, qu'une certitude » aux lignes 18 et 19 mais en revanche nous pouvons voir qu'il se dégrade au fil du temps comme le condamné puisqu'il commence par « je n'ai plus qu'une... » ensuite « plus qu'une... » et enfin « qu'une... ». Ce parallélisme montre aussi que le personnage de Victor Hugo avait pleins de pensées avant qu'une seule vienne se coller et hanter son esprit, celle de la condamnation à mort.
...