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Venus d'ailleurs

Fiche de lecture : Venus d'ailleurs. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  6 Février 2019  •  Fiche de lecture  •  1 748 Mots (7 Pages)  •  698 Vues

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THEME 1 : MIRKO

Ce que j’ai retenu :

Mirko est un jeune homme Kosovar de 22 ans.

P.11 : « L’un est grand, brun, les traits tendus, le sourire rare, une mélancolie qui stagne au fond des yeux. »

Il a dut quitter son pays avec sa sœur Simona à cause de la guerre. Son frère et son neveu Marush sont restés au Kosovo.

Le voyage fut long et ils arrivent à Lyon en 2001. Le passeur les avait déposés devant une préfecture avec des indications pour se débrouiller : Autorisation de séjour, Restos du Cœur, Secours populaire, le 115…

Il obtient une place au Centre d’accueil de demandeurs d’asile du Chambon-sur-Lignon. A partir de ce moment, le parcours de Mirko prend une tournure différente de celle de sa sœur.

Il travaille sur un chantier, ses collègues ne sont pas vraiment ses amis. Mirko ressent la solitude et la nostalgie de son pays. Il prend des cours de français seulement par obligation de sa sœur. C’est elle qui gère toutes les démarches administratives.

Il aime faire des graff et va rencontrer Agathe au cours d’une exposition de peinture. Une idylle va naitre entre eux mais cela ne suffira pas à retenir Mirko en France.

Il fait également la connaissance d’un libraire de St Jean, appelé Pierre. Il découvre la beauté des livres, même si il ne les comprend pas. Un atlas va particulièrement retenir son attention et Pierre lui offrira avant son départ.

Entre ses chantiers, Agathe et la librairie, Mirko semblait trouver une certaine stabilité dans ce pays qu’il n’a jamais adopté. Mais un soir où il est parti graffer, il se fait agresser par des skinheads.

P. 163 : « Je suis là. Gare Part Dieu. Des hommes m’ont massacré. »

Laissé pour mort et sauver de justesse, c’est le déclencheur de son départ. Il rentre au Kosovo.

Ce que j’ai pensé ou ressenti :

L’histoire de Mirko est triste et touchante. Il a vécu des horreurs : Père mort sous ses yeux, grand-mère brulée vive, 2 doigts en moins, accouchement de son neveu dans les eaux de la rivière.

Je ressens de la pitié et de la compassion pour lui. Malgré tout il essaie de survivre en travaillant et d’échapper à la guerre en venant en France et il se fait tabasser. Le monde est injuste.

THEME 2 : SIMONA

Ce que j’ai retenu :

Simona est une jeune femme Kosovar de 20 ans.

Elle arrive en France en 2000 avec son frère Mirko pour fuir leur pays en guerre.

Simona a la passion pour la France. Elle a une grande motivation pour avoir des papiers. C’est elle qui gère les démarches administratives et pousse son frère à la suivre.

Elle travaille dans un magasin de prêt à porter et au marché. Elle tient à prendre des cours de français à l’alliance française pour enrichir son vocabulaire et ne plus rouler ses « r » quand elle parle. Elle a de l’ambition, souhaite avoir une voiture, un appartement, travailler dans un grand magasin comme Monoprix.

Elle a laissé derrière elle son passé mais se fait beaucoup de soucis pour Mirko. Elle n’aime pas Agathe qu’il vient de rencontrer.

Elle fait beaucoup de progrès et s’adapte très bien. Elle parle fort, s’énerve facilement, a du caractère pour s’imposer et discute facilement avec des gens sans timidité. Elle a envie d’apprendre sans cesse de nouvelles choses, du nouveau vocabulaire et est fière de placer des nouveaux mots dans une conversation.

P. 113 : « Simona égrène des adjectifs appris à l’Alliance française. Magnifique, merveilleux, splendide, mirifique, qu’elle n’a pas souvent eu l’occasion de redire. Elle répète chaque mot deux fois, frappe dans ses mains, leur donne du rythme. Elle crie presque, comme si les mots pouvaient la réchauffer. – C’est beau, c’est panoramique ! Elle est une enfant médusée, suspendue entre le jour et la nuit, entre hier et demain, heureuse de ce presque rien. »

P. 69 : « Moi je veux quitter ma jeunesse en France, connaître les gens, parler et chanter comme eux et rire aussi. »

Simona reste en France, fonde une famille et se réjouira de l’indépendance du Kosovo sur la place Bellecour le 17 février 2008.

Ce que j’ai pensé ou ressenti :

Il y a très peu d’explication sur le passé de Simona. Sa joie d’être en France est en complète opposition avec le désespoir de Mirko. Je suis contente qu’elle ai réussi à s’en sortir.

Je trouve que l’administration française est beaucoup trop compliquée, il ya trop de papiers, trop d’organismes différents et les délais d’attente sont excessifs.[pic 2][pic 3][pic 4]

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THEME 3 : LE PASSE (LE SOUVENIR), LE KOSOVO[pic 9]

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Drapeau du Kosovo

Le Kosovo est un territoire situé au centre des Balkans,

le terme signifiant « Champ des Merles » en Serbe.

Il est entouré au nord par la Serbie, à l’ouest par le

Monténégro, au sud par l’Albanie et à l’est par la Macédoine.

Il s’agit d’une province du sud de la Serbie ayant déclarée son

indépendance le 17 février 2008 en tant que République.

Actuellement, ni la Serbie elle-même, ni l’Organisation des Nations unies, ni l’Union européenne, ne l’ont encore reconnu comme Etat souverain, ces derniers en raison de l’opposition entre leurs Etats membres sur le sujet. La France la reconnait cependant comme indépendant.

La capitale et la plus grande ville du Kosoco s’appelle Pristina

Ce que j’ai retenu :

Mirko repense souvent à son passé au Kosovo alors que Simona tente de l’oublier.

Il compare les odeurs, ce qu’il mange (figues), les graff sur les murs, les gens qu’il rencontre, les bruits qu’il entend. Tout lui rappelle la guerre et ce qu’il a vécu.

P. 81 : « Il en a fallu du bois, ces dernières années pour chauffer les maisons, les appartements. Tout le monde cherchait de quoi faire du feu pour manger ou avoir chaud. Du bois mort, du bois vivant, des cageots, des palettes que les mères transportaient sur de vieilles poussettes sans enfant. Ces bords de routes aux poteaux arrachés, ces murs troués, ces pans de village calcinés. Ces bergers sans troupeau, ces routes gagnées par l’eau des fossés et des canalisations éclatées… Cette laideur qui avait l’odeur de la désolation et de la résignation. »

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