Stupeur et tremblement, Amélie Nothomb
Analyse sectorielle : Stupeur et tremblement, Amélie Nothomb. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jamie Clavet • 2 Décembre 2017 • Analyse sectorielle • 927 Mots (4 Pages) • 3 462 Vues
Le récit Stupeur et tremblement, une histoire de l’auteure Amélie Nothomb, qui nous raconte son séjour de 7 mois passés au japon en 1990. Elle fut engagée par une grosse compagnie japonaise nommée Yumimoto, une entreprise d’import-export. Amélie pense que son rêve de vivre comme une Japonaise va enfin se réaliser, mais l’histoire prend un tournant bien différent. Amélie Nothomb est née en 1967 et a dû quitter le Japon à l’âge de 5 ans. Elle a déménagé dans plusieurs endroits différents jusqu’à s’installer finalement en Belgique. Elle ne se sentait pas à sa place, elle se sentait comme une étrangère. Son cœur appartenait encore au Japon. Dans ce roman, Amélie tombe dans une quête identitaire qui lui permettra d’atteindre 3 objectifs. Ce texte vous montrera sa quête en tant qu’individu, en tant que femme et en tant qu’écrivaine.
Premièrement, Amélie Nothomb a atteint un objectif d’individu grâce à son travail chez Yumimoto. Celle-ci accordait une grande importance aux Japonais et elle était même prête à se diminuer face à eux. Elle voyait les Japonais comme de magnifiques personnes, des personnes exceptionnelles. «Non seulement il m’accordait ma chance, mais en plus, il ne me donnait aucune instruction : il me laissait donc carte blanche, ce qui au Japon, est exceptionnel.» (p. 33) En utilisant le procédé de la gradation ascendante, l’auteur veut éveiller le lecteur afin qu’il comprenne la chance qu’Amélie croyait avoir. Amélie se fie une bonne première impression des Japonais et elle pensait qu’elle allait facilement s’intégrer a eux, mais cela a pris une tournure bien différente. Au cours de son séjour, Amélie s’est fait démolir humainement, pour ensuite mieux se reconstruire en tant que personne. Les premiers jours ont été que du bonheur pour Amélie, mais par la suite, plus les jours avançaient, plus cela devenait pénible. « Les mois passèrent. Chaque jour, le temps perdait de sa consistance. (…) Une brosse mentale éliminait les dernières traces de souillure. » (P. 123) En général, ce séjour au Japon n’a pas été très plaisant pour madame Nothomb, mais avec toute l’humiliation qu’elle a subite, elle a pu faire un vide de son intérieur et ensuite se reconstruire et devenir une personne meilleure. L’entreprise à Yumimoto a été dure avec elle, mais sans ce bref passage, elle ne serait peut-être pas la célèbre écrivaine qu’elle est devenue.
Deuxièmement, L’Auteure a pu atteindre un objectif en tant que femme avec la présence d’une autre femme dans la compagnie, Fubuki. Amélie contemplait Fubuki, elle admirait sa beauté, sa façon de travailler, etc. «Elle avait le plus beau nez du monde, le nez japonais, ce nez inimitable, aux narines délicates et reconnaissables entre mille.» (P.14) L’auteur a utilisé l’hyperbole et la répétition du mot nez, cela attire le lecteur vers les traits physiques de Fubuki, ceux qu’Amélie admirait tant, car cette dernière était japonaise et elle-même aurait aimé l’être. Malheureusement pour elle, le fait est que Fubuki intimide Amélie par jalousie et la détruit intérieurement. Les nombreuses insultes de Fubuki ont fait en sorte que Amélie ne se trouve plus belle et ne s’aime pas physiquement. Par la suite, Amélie a vécu plusieurs épreuves démontrant un gros caractère jusqu’au point où elle extériorisa ses sentiments : «Je m’accroupis dans un coin et me mis à pleurer des larmes analphabètes. (…) Ses yeux jubilaient» (P.116) Cette métaphore fait ressentir au lecteur la tristesse qu’Amélie éprouve à ce moment-là. Sans oublier qu’elle s’était fait hurler dessus par le vice-président au même moment. Fubuki entra se brosser les dents, elle se regardait dans le miroir et dévisageait Amélie en contemplant la douleur qu’elle éprouvait.
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