Lecture analytique l'étranger / Camus
Commentaire de texte : Lecture analytique l'étranger / Camus. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lemonot • 13 Janvier 2022 • Commentaire de texte • 484 Mots (2 Pages) • 430 Vues
Lecture analytique : Texte n°1, Incipit :
I. Un incipit absurde ?
A.Meursault et ses sentiments :
Pour commencer ce développement, nous pouvons nous demander qu’est ce que l’absurde :
cette notion littéraire est définie par le non sens, le désarroi de l’homme.
Le texte commence par une phrase « Aujourd’hui maman est morte » l’utilisation de maman traduis une forme d’attachement en vers la figure maternelle de Meursault, en effet, un adulte appelant sa mère « maman » est rare et signifie qu’il existe encore en Meursault une partie enfantine.
Ensuite, il est dit qu’il a reçu un télégramme annonçant la mort de sa mère où il est écrit « Mère décédée. Enterrement demain. Sentiment distingués. » puis il dit « Cela ne veut rien dire », cette réponse traduit une incompréhension de la part du personnage qui ne veut pas s’avouer la mort de sa mère => attachement à sa mère.
A la suite, on trouve une énumération de connecteurs temporels traduisant une organisation poussé de Meursault, il a comme un emploi du temps, il prévoit chaque déplacement, horaires de départ et d’arrivé, il connaît le temps de trajet pour aller pour revenir => tous ces connecteurs servent à combler le vide des sentiments de Meursault, on remplace l’émotionnel par le matériel
(= sentiments de Meursault très peu présent, implicites).
Après sa discussion avec le directeur, il explique qu’il pensait que placer sa mère à l’asile était la meilleur solution mais on sent que derrière ces paroles, Meursault regrettent, « c’est vrai » cette phrase engage une justification => culpabilité.
Tous ces facteurs nous montre que Meursault n’est pas un personnage vide de sens, il aimait sa mère, sa mort le désole mais Meursault n’est pas un personnage émotif, dans l’Étranger ses sentiment sont sous entendu mais jamais explicites.
B.Le langage de Meursault :
Après avoir demandé deux jours de congé à son patron, Meursault s’excuse, et cela sans aucune raison. Cette notion de culpabilité sera présente à d’autres moments comme avec le directeur de l’asile. Quand il mange chez Céleste, ce dernier lui dit « on n’a qu’une mère », cette situation n’a pas de sens, cette courte phrase est prononcé par le personnage pour combler le vide de la discussion, ce qui prouve que entre Meursault et Céleste n’existe pas une très bonne relation => Meursault a des difficultés de s’exprimer, de sympathiser avec les autres et donc du mal à construire une relation amicale.
Par la suite, Meursault se réveille, dans le bus, tassé contre militaire qui lui sourit et lui demande si il vient de loin mais Meursault rétorque avec un « oui » pour éviter la discussion, une réponse brève pour couper le lien sociale avec les autres => difficulté du langage. Mais tous ces facteurs sont la preuve que pour Meursault, il n’y a pas plus important que la vérité : il ne parlera pas avec quelqu’un si il n’a pas envie de le faire, même par politesse.
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