Le jeu de l'amour et du hasard

« Le jeu de l’amour et du hasard »

Dorante est un homme courtois et respectueux qui est troublé par sa rencontre avec Silvia. Ce dernier se trouve impuissant devant le béguin qui nait en lui pour la jeune femme ce qui l’amène à vouloir la courtiser. Pourtant, tous deux pensent que leur amour est impossible à cause de la différence de leur statut social. De plus, le jeune noble n’est pas vraiment dans le rôle du valet, en général, les laquais sont plus grossiers et ils maitrisent peu les codes de la galanterie. En effet, comme on le remarque, Dorante rentre d’emblée dans de la séduction avec Silvia. Dans leurs dialogues, il se tutoie assez souvent vu qu’ils sont, apparemment, seulement un valet et une soubrette : « Je n’ai point de foi à l’astrologie, mais j’en ai beaucoup à ton visage. », ou encore, « cette fierté-là te va à merveille ». Ce langage courant qui est employé donne l’opportunité au galant homme de complimenter Silvia sans arrêt ce qui accroit leur rapprochement. Également, lorsque la demoiselle dit qu’on lui prédit un homme de condition pour époux sans qu’elle sache que Dorante est un homme noble. Lui, il sait qu’il peut être cet homme de condition. Il dit alors : « Parbleu ! si j’étais tel, la prédiction me menacerait ; j’aurais peur de la vérifier. » On peut alors assister à un comique de situation. En effet, durant tout cet échange, c’est seulement le public qui est au courant de l’inversion des rôles ce qui est très cocasse. En bref, c’est dans cette scène que Silvia et Dorante vont tomber amoureux, un sentiment qui les transportera tout au long de la pièce. Les deux maîtres se sont alors fait prendre par leur propre jeu.

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