La solitude laudative dans l'Invention de la Solitude
Commentaire de texte : La solitude laudative dans l'Invention de la Solitude. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar youssefsheb • 23 Novembre 2016 • Commentaire de texte • 14 061 Mots (57 Pages) • 936 Vues
Introduction
Roger Fayolle : (1928-2006), enseignant chercheur à l’Ecole Normale Supérieure et à l’Université Sorbonne Nouvelle Paris 3, sa démarche se spécifie d’une très forte cohérence thématique et systématique. Il critique tout en mettant en question l’opinion littéraire, sa thèse de doctorat était concentrée sur Sainte-Beuve d’où il met l’accent sur la source d’où ils parviennent les opinions littéraires, question reformulée par les éditeurs, anciens élèves et collègues de cet auteur- critique : Comment la littérature nous arrive ?
Un ouvrage de quatre chapitres, qui classe respectivement une
Partie pour Sainte-Beuve, à la critique, à l’histoire littéraire et à son histoire, à l’enseignement de la littérature et aux autres littératures.
Roger Fayolle a vécu un parcours féconds, carrière majeure, fertile par une inspiration exigeante, qui possède ses emprunts éternellement.
Sa vie est une passion, c’était l’emblème de l’enseignement des lettres françaises, grand spécialiste de Sainte-Beuve, comme nous venons de citer, malgré la diversité des auteurs , des périodes et des thèmes qu’il a traités, il est un maître qui a consacré sa vie pour servir la littérature, il s’est incliné au service du savoir- critique , il était à la fois : un clairvoyant, analyste, savant des lettres et de l’histoire littéraire en France, c’est un pionner d’un domaine neuf : l’histoire de l’histoire littéraire en France, mais nous nous pouvons pas ignorer Roger Fayolle comme étant un enseignant de littérature française ainsi que de littérature maghrébine d’expression française.
L’œuvre que nous allons étudier est intitulée : La Critique.
ARMAND COLIN In 8° carré Cartonnage Editeur Paris 1969 FAYOLLE Roger – La Critique – Paris ARMAND COLIN-1969- Collection U : Série « Lettres Françaises » Sous La Direction De Robert Mauzi- In 8° carré de 430 pages- bien complet- cartonnage blanc, éditeur imprimé- quelques petites annotations au crayon –bon état- frais de port établis et ajustés (en plus ou moins) en fonction du poids de l’ouvrage.
Cet ouvrage est élu à l’étude des genres littéraires et remarquablement nommée en 1962 par le Drame de Michel Lioure, la collection « U » s’embellit d’un 5ème volume, La Critique par Roger Fayolle.
Les deux chapitres de la 1ère partie ‒ « l’âge classique », « l’âge moderne » ‒ forment, selon l’auteur, plus une permanente qu’une chronique de la critique en France. Le corps à entrelacer était si large en conclusion que l’illumination et la masse du panorama n’en sont que plus révèles. Même si la partie employée à Montaigne peut se présenter un peu bref, même si les indications des textes cités n’ont pas ça et là toute la détermination essentielle pour qui voudrait harceler l’enquête, ce sont des fines gardes en regard des coûtes de l’ensemble. Le respect consciencieux de la chronologie ne suit pas à un arrangement cohérent qui met en justesse la modification du genre, son accession ascendante à l’indépendance, et élude au lecteur, malgré la multitude des formes critiques à l’époque moderne, la rigidité d’un catalogue. Chaque individu est saisi succinctement dans ses traits caractéristiques tout en trouvant sa place par récit à ses modernes. Car l’auteur n’est jamais enfermé du genre qu’il étudie : ici il dégage le lien entre les théories littéraires et les fécondations critiques, au XVIIème siècle par exemple ; là il note le jauge de la mutation sociale (p. 69, 75). Les mises au point, tant en ce qui concerne Boileau que la « nouvelle critique », sont toujours proclamées, imprégnées de défiance et d’attrait. Ces quelques deux cents pages répondent donc parfaitement à leur objet : exposer une combinaison abordable et pratique, et être le point de départ possible d’une recherche plus encouragée.
La collection qui forme la 2ème partie renonce à distinguer « théorie et pratique » comme il était de maniement dans la collection, afin, dit l’auteur, « de donner plus de place aux réflexions sur la critique ».
La collection qui s’étend de Clément Marot à Roland Barthes a été illuminé par le souci de donner des textes caractéristiques et souvent d’accès difficile ou de célébrité simplifiée. En annexe, symbolisent une chronologie définie et systématique qui évoque une authentique bibliographie du genre et une bibliographie sommaire, mais précise, où l’on apprend par exemple que l’étude sur Gide critique reste à faire.
Moderne des essais récents de la « nouvelle critique », l’ouvrage de Roger Fayolle dont on précisera l’assurance, la transparence et la stabilité est venu à son heure : ce bilan du passé reste ouvert sur l’avenir et permet de mieux comprendre le présent.
Avant d’être considéré comme un genre, une discipline, la critique est liée aux jugements des lecteurs, dont il est nécessaire de les accompagner dans leur lecture dont le but est de motiver leur réflexion.
La critique comme étant une profession autonome est négligée avant le XVIème, mais cela nous n’empêche pas de dire que le critique est avant tout un lecteur actif.
L’invention de l’imprimerie a joué un rôle très important, un rôle de transgression des productions littéraires partant de l’oral vers le scriptural. Le contrôle-critique ne peut se mettre qu’à travers la détermination de cette littérature qui ne se réalise que par le biais de l’écriture.
En outre, durant cette époque, la religion tient le monopole de l’activité littéraire, ce qui cause une contrainte d’accéder à la critique afin d’éviter la censure qui semble une condamnation de la part de l’Eglise.
La biographie, au nom des sciences médiévales, est l’un des aspects de la critique. Etre réprimé de la part de la religion est la cause qui contribue à l’interdiction d’accès à la critique vus les œuvres antique et chrétienne car celles-ci font référence à la zone rouge du patrimoine qui n’admet aucun fait critique.
Parmi les biographies, nous citons à titre indicatif : les Vies des troubadours, ces dernières évoluent par le fait d’allouer des événements romanesques citant l’exemple vivant issu de cette époque : la biographie du poète Jaufré Rude : l’amoureux de la « princesse lointaine », une histoire amoureuse non pas comme les autres, même les biographes les plus contemporains répondent à la même théorie et au même type de narration biographique , Uc de Saint Cyrc est un bon exemple vus l’époque où il a vécue , c’est le premier symbole du « science » biographique que la critique littéraire a mis le point d’incise. La biographie en elle-même une science qui possède la possibilité de bien s’adapter au conditionnement poétique « littéraire ».
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