La légende de Dom Juan

La légende de Dom Juan remonte à l’époque du Moyen Âge. Elle apparaît pour la première fois en littérature dans la pièce el Burlador de Sevilla en 1630 écrite par Tirso de Molina. Molière sort sa propre version de Dom Juan un peu plus tard en 1665. Le 12 mai 1664, Molière présente Tartuffe. Pour des raisons politiques et religieuses Louis XIV doit interdire les représentations publiques. Quelques mois plus tard, Molière entreprend l’écriture de Dom Juan qui lui permet de revenir sur le thème de l’hypocrisie. Dom Juan est une réflexion sur le libertinage et ses excès. Molière est un défendeur du libre-pensée. Il s’attaque à toutes les formes d'hypocrisies, que ce soit celle du dévot ou celle du libertinage. L’extrait à l’étude est l’acte un, scène deux de Dom Juan de Molière. Dans l’extrait à analyser il faut montrer que le personnage ne vit que pour la conquête en amour.

La passion que Dom Juan a pour les femmes nous montre qu’il ne vit que pour la conquête de l’amour. En effet, les traits physiques irrésistibles des femmes poussent Dom Juan à aller vers une nouvelles dames à chaque fois : « Pour moi, la beauté me ravit partout où je la trouve, et je cède facilement à cette douce violence dont elle nous entraîne. »  Il emploie des procédés stylistiques tels que l'antithèses « douce violence ». Cette figure de style vient crée un effet de contraste, il vient accentuer le message. Dans ce contexte douce violence est une antithèse, car Dom Juan n’a pas l’intention de résister à sa passion pour la beauté féminine. Effectivement, pour Dom juan tout le plaisir de l’amour est dans le changement. Dom juan propose l’instabilité et le changement. Selon lui, l’instabilité est la seul chose à respecter pour être heureux en amour : « Tu veux qu’on se lie à demeurer au premier objet qui nous prend, qu’on renonce au monde pour lui, et qu’on n’ait plus d’yeux pour personne? La belle chose de vouloir se piquer d’un faux honneur, de s’ensevelir pour toujours dans une passion, et d’être mort dès sa jeunesse à toutes les autres beautés qui nous peuvent frapper les yeux! Non, non : la constance n’est bonne que pour les ridicules; toutes les belles ont droit de nous charmer, et l’avantage d’être rencontrée la première ne doit point dérober aux autres les justes prétentions qu’elles ont toutes sur nos cœurs.» Dom juan fait une métaphore entre la fidélité et la mort. Pour lui, être fidèle en amour est comme mourir. Il ne croit aucunement à la fidélité. La métaphore a comme effet de venir visualiser d’une belle façons la réalité subjective. En conclusion, la passion que Dom Juan a envers les femmes nous montre qu’il ne vit que pour la conquête de l’amour. Il ne vit que pour l’amour, car il a une passion pour la beauté des femmes et il aime le changement en amour, il n’est pas quelqu’un de stable parce que il n’est pas capable d’ignorer la beauté des dames.

En conclusion, la passion que Dom Juan éprouve pour les femmes nous permet de conclure qui ne vit que pour l’amour. Il refuse d’ignorer la beauté des femmes même si il est déjà en couple. Dom Juan est contre la fidélité pour lui être fidèle est comme mourir, il aime garder les yeux ouverts. Dom juan est un libertin. Il exerce le libertinage des moeurs c’est à dire il recherche le plaisir et la satisfaction personnelle. Il adore la conquête des femmes et il aime aussi détruire la conquête des autres sans penser aux conséquences de ses actions. Molière a bien mit en scène le libertinage dans la pièce de Dom Juan.

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