LES FENÊTRES 1869 Charles Baudelaire
Analyse sectorielle : LES FENÊTRES 1869 Charles Baudelaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar malibu000 • 23 Décembre 2018 • Analyse sectorielle • 425 Mots (2 Pages) • 996 Vues
Charles Baudelaire est un poète du 19 ème siècle.
Il se trouve à la charnière de deux mouvements: le Romantisme et le symbolisme. Ces deux mouvements se poursuivent sans rupture décisive, le symbolisme amplifiant des aspects de la sensibilité romantique. Cependant, comme son nom l'indique, le mouvement symbolique s'attache au reste du monde.
Ainsi, le moindre objet, le moindre végétal, le moindre animal, peut devenir la représentation d'une pensée, l'incarnation d'un sentiment , la part cachée d'une émotion ou d'une réflexion.
A la modernité de cette démarche réflexive Baudelaire ajoute la modernité d'une forme nouvelle, celle du poème en prose. Dans celui qui nous intéresse c'est un élément d'architecture banal, une fenêtre, qui va devenir "tout un poème". Comment cet élément ordinaire va se métamorphosé en signe extraordinaire, à la fois énigmatique et révélateur, voilà la question à laquelle nous essayerons de répondre à travers notre étude.
Et pour ce faire, véritable tableau à énigmes, ou scène théâtrale, qui excite l'attention. Nous verrons ensuite que le porte-parole de cette réflexion présente lui aussi des aspects intrigants, et que son regard s'interroge autant, voire davantage, sur l'extérieur du monde que sur l'intérieur de sa psyché.
CONCLUSION -LES FENÊTRES
symbole de réceptivité, le fenêtre est devenue avec la poésie symbole et dans ses prolongement surréalistes et même jusqu'à aujourd'hui un motif poétique très riche.
D'autres poètes ont écrit sur ce motif (Rainer Maria Rilke, Stéphane Mallarmé, Guillaume Apollinaire) et l'on retrouvera une multitude de fenêtres dans les ouvres de peintre apparentés aux différents mouvements picturaux contemporains à Baudelaire, puis au mouvement surréaliste, tel que Vincent Van Gogh et René Magritte.
La fenêtre devient un objet symbolique représentant une interface entre le moi et les autres (et c'est à dessein que j'emploie ce mot quand on songe au terme anglais "Windows" choisi par les concepteurs du système d'exploitation de nos P.C) symbole d'ouverture sur les horizons intimes de sa personnalité, la fenêtre se charge de mystères. Elle semble aussi ordinaire que semble l'être l'utilisation de la prose dans ce poème, et pourtant elle cache une richesse de sens insoupçonné. Ce choix d'une poésie qui ne laisse pas 'd'être moderne dans l'invention d'une forme qui se veut adapté a son environnement (la ville, le peuple) reste toutefois une interrogation philosophique sur la puissance de l'esprit et principalement sur le pouvoir de l'imagination ; et sur ses risques aussi, car si la poésie est une poésie est une ouverture sur la connaissance de soi, gare au risque du solipsisme et du narcissisme
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