L'étranger d'Albert Camus
Dissertation : L'étranger d'Albert Camus. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar elsalab • 21 Mars 2022 • Dissertation • 761 Mots (4 Pages) • 472 Vues
7 novembre 1913, à Mondovi, Albert Camus est né. Petit garçon grandissant sans père, il se fait remarquer, dès son plus jeune âge à l’école communale. C’est en 1930 qu’il fut diagnostiqué avec une tuberculose, une infection des poumons. Enfermé dans sa chambre d’hôpital, seules les réflexions lui parlent. Entre autres celles de l’absurde, philosophie selon laquelle l’existence n’a pas de sens, L’Étranger est alors écrit. Le récit de Meursault, le condamné, illustre effectivement ce principe. Notamment dans la situation à laquelle il est confronté et bien sûr, la réaction et les réflexions de celui-ci. Cette analyse survolera le chapitre V, de la 2e partie de L’Étranger. Le passage étudié relate la troisième visite de l’aumônier dans la cellule de Meursault où la présence d’absurdité y est, face à la condamnation à mort de l’homme. Il présente aussi la scène principale de la révolte.
La situation de la condamnation de Meursault est bel et bien absurde. La manière donc Meursault vois et vis sa condamnation. D’après lui, le sort qui lui est réservé est injuste. Que cela soit complètement aberrant d’être exécuté pour ne pas avoir pleuré à l’enterrement de sa mère. Il ne peut accepter cette certitude insolente et il remet en question le sérieux d’une telle décision lorsqu’il porte au ridicule : « Le fait que la sentence avait été lue à 20 heures plutôt qu’à 17, le fait qu’elle aurait pu être tout autre, qu’elle avait été prise par des hommes qui changent de linge […]. » Dans cet extrait, l’auteur utilise le mot linge au sens figuré comme s’il s’agissait de l’expression : « changer d’idée comme on change de chemise » , car il n’en tient à peu de choses pour que le verdict change. Le linge étant une opinion un jour et le contraire le lendemain.
Les réflexions qu’il a, enfermé dans sa cellule. Meursault cherche principalement une possibilité d’évasion ou, au minimum, un peu d’espoir. Lui-même le dit : « Ce qui m’intéresse en ce moment, c’est d’échapper à la mécanique, de savoir si l’inévitable peut avoir une issue. » Ses paroles comportent une allégorie, la mécanique. Le condamné l’utilise pour décrire la société, plus précisément, la justice. Il compare la justice à une mécanique, pleine d’engrenages qui mènent le court. L’utilisation de ses mots plutôt que l’élément concret rend ses paroles d’autant plus absurdes. Faisant face à son inévitable mort, le condamné passe par les différentes étapes du deuil : le déni, la colère, la négociation et douleur puis l’acceptation.
Cette fâcheuse situation cause à Meursault un sentiment de devoir se révolter. Les éléments qui ont contribué à cette révolte ainsi que son déroulement. Pour une troisième fois, l’aumônier rend visite au détenu, encore convaincu de le faire changer d’avis sur Dieu. Meursault refuse toujours la présence de l’homme, il lui reproche de mentir, mentir sur tout. C’est à ce moment que le meurtrier bouillonne : « […] Il y a quelque chose qui a crevé en moi. Je me suis mis à crier à plein gosier et je l’ai insulté et je lui ai dit de ne pas prier. Je l’avais pris par le collet de sa soutane. Je déversais sur lui tout le fond de mon cœur avec bondissements mêlés de joie et de colère. » Dans la première
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