L'enfant morte de Gabrielle Roy Paragraphe de développement

Mélanie Bénard

Groupe 6634

Sujet 2

260 mots

En premier lieu, la nouvelle « L’enfant morte » de Gabrielle Roy illustre la fragilité de l’enfance par le biais de la pauvreté. En effet, la pauvreté mène les enfants dans une réalité plus difficile, dans une réalité d’adultes. Par exemple, dans la nouvelle, un extrait tiré du texte montre bien les difficultés qu’amènent la pauvreté pour les enfants : « (…) -elle avait perdu son livre de lecture et en avait pleuré de chagrin pendant des semaines; comment, pour apprendre sa leçon, il lui fallut emprunter le livre de celui-ci, de celle-là. » (Roy,1993, p.147) Les mots « pleurer de chagrin » sont un pléonasme qui souligne une grande tristesse. Cette figure de style illustre le désespoir du personnage et son état de stress en apprenant la perte de son livre de leçons, car elle et sa famille ne peuvent se permettre d’en acheter un autre dû à leur situation financière. Sa pauvreté pousse l’enfant à devoir partager un manuel avec un de ses collègue et la met dans une situation assez délicate. En plus de la pauvreté qui mettent les enfants face à des situations d’adultes, la maladie rend aussi l’enfance plus fragile. Ainsi, Gabrielle Roy nous montre dans sa nouvelle que la maladie n’est que quotidienne tristesse pour ces enfants ; « - Elle est sur les planches, dit un petit garçon aux yeux de braise. Ils vont l’enterrer demain. (…) Je comprenais enfin que l’expression dans leurs yeux que j’avais prise pour de l’indifférence en était une pesante tristesse. » (Roy,1993, p.144-145)  Les mots « pesante tristesse » sont une hyperbole pour dévoiler la gravité de la situation. Cette figure de style exhibe qu’un sentiment aussi négatif détruit psychologiquement un enfant. La mort et la maladie pousse les enfants à mûrir et devenir des adultes. Ils doivent apprendre gérer des émotions négatives et lourde à porter, ce qui les détachent de leur enfance. En résumé, la nouvelle «L’enfant morte» nous montre que l’enfance est fragile, qu’elle se brise face à la pauvreté et à la maladie.

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