Essai On ne badine pas avec l’amour et les caprices de Marianne

Essai On ne badine pas avec l’amour et les caprices de Marianne

L’incompréhension entre les hommes et les femmes est un thème littéraire très riche. Ne dit-on pas que les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus ? Alfred de Musset s’est attelé lui aussi à cette thématique. Alfred de Musset est un écrivain français de la période romantique, né le 11 décembre 1810 à Paris, où il est mort le 2 mai 1857. Les Caprices de Marianne est une pièce de théâtre en deux actes d'Alfred de Musset. Appartenant au mouvement romantique, parue en 1833. Qualifiée de « comédie » par Musset, elle s'apparente en réalité plutôt au genre du drame. Le jeune Cœlio rêve de conquérir Marianne, épouse du juge Claudio. N'osant l'aborder, il tente d'utiliser son ami Octave comme entremetteur. On ne badine pas avec l’amour est une pièce de théâtre en trois actes, publiée en 1834. La pièce se déroule au XVIe siècle, elle a pour principaux personnages une jeune fille, Camille, qui sort du couvent, et son cousin Perdican. Perdican aime Camille, mais tous deux ont trop de fierté pour s'avouer leurs sentiments. Le Baron, qui est le père de Perdican, projette de marier les deux cousins. Dans ces deux pièces, nous remarquons de nombreux dialogues compliqués entre les hommes et les femmes, représentant des ensembles de paroles qu’échangent deux personnages. Par la suite nous allons analyser en quoi les deux pièces de MUSSET montrent l’impossible dialogue entre les hommes et les femmes.

Tout d’abord, les deux pièces de Musset montrent l’impossible communication entre les hommes et les femmes à travers des dialogues directs. Les dialogues directs sont les plus présents dans ces deux pièces et permettent des conversations plus claires étant donné que les réactions et expressions faciales sont capturées. Également, les dialogues directs, contrairement aux dialogues indirects évitent les malentendus, car ils donnent l’occasion aux personnages de s’expliquer plus librement. Pourtant l’impossible communication en ressort. Dans Les caprices de Marianne, tout comme dans On ne badine pas avec l’amour, on remarque tout au long des deux pièces que la grande majorité des dialogues se tournent en disputes. Par exemple, dans Les caprices de Marianne, Marianne reproche à Octave que les hommes n’épousent les femmes que pour les rapports sexuels, et pareillement, dans On ne badine pas avec l’amour, lorsque dans l’acte 2 scène 5, Perdican et Camille discutent à propos de la condition de la femme et du mariage, les deux jeunes gens sont en désaccord total. Un exemple d’un mal entendu est, dans On ne badine pas avec l’amour, lorsque Perdican pense que Camille le méprise, lui en particulier, alors qu’en réalité son refus du mariage est valable pour tous les hommes.

Ensuite, les deux pièces de Musset montrent l’impossible communication entre les hommes et les femmes à travers des dialogues indirects. Dans les deux pièces, on remarque toutes sortes de tentatives différentes des personnages utilisées pour communiquer. Dans Les caprices de Marianne, par exemple, Coelio fait d’abord appel à Cuita puis à Octave comme entremetteurs pour exprimer son amour à Marianne. Cela se révèle ne pas bien fonctionner car Marianne se retrouve vouloir une relation avec Octave plutôt qu’avec Coelio, ce qui prouve que les dialogues indirects ont le désavantage de souvent apporter des malentendus. En effet, l’information communiquée à travers des dialogues indirects crée de la confusion

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