Dissertation sur l'Etranger d'Albert Camus

Dissertation sur le roman

L’étranger

Travail présenté par

Nayri Nahabedian

201910910

Remis à

Carole Carpentier

Dans le cadre du cours

Littérature et imaginaire

601-102 –MQ

Groupe. 00023

Cégep du Vieux Montréal

Le 8 mai 2020

Dans l’Étranger, d’Albert Camus, il n’y a aucune préméditation dans le geste que pose Meursault en tirant sur l’Arabe.

Démontrez-le en vous basant sur l’extrait du chapitre VI de la première partie.

Plan 

Idée principale 1 :   La nature avait un rôle important et un très grand effet sur Meursault et cela lui pousse aveuglement vers sa destinée pour commettre ensuite le meurtre.
Idée secondaire 1 :   Le soleil hostile et la chaleur jouent un rôle extrêmement important dans ce passage du meurtre de l’arabe.
Idée expliquée : Ils ont une présence hostile, ils dominent tout le texte et ils sont omniprésents. La réflexion de Meursault est bloquée par sa difficulté à voir la réalité à cause de la chaleur.
Idée illustrée : Tout au long de l’extrait, la chaleur intense se fait ressentir par Meursault comme un élément insupportable: «brûlure», « brûlante», « souffle chaud», «souffle épais et ardent», « pleuvoir du feu ». De plus, la présence de nombreuses métaphores et d’hyperboles épiques  exprimant la chaleur importante due au soleil : « Son bleu de chauffe fumait », « l’air enflammé », «un océan de métal bouillant », « plage vibrante de soleil ».

Commentaire : Cela montre que le soleil exerce une emprise à laquelle il est impossible d'échapper et il ne peut que ressentir ses terribles effets.
Idée secondaire 2 : La thématique de l'aveuglement.

Le thème de l’aveuglement tient une place importante dans ce passage.
Idée expliquée : Le soleil et  la lumière joue un rôle important puisqu'ils troublent la vision de Meursault.                
Idée illustrée : Les verbes employés témoignent de l'imprécision de sa vision ( je devinais son regard» « son image dansait devant mes yeux» « mes yeux étaient aveuglés derrière ce rideau de larmes et de sel ».

Commentaire : Cela montre que la luminosité n'éclaire pas, au contraire, elle est source de confusion qui a troublé la vision de Meursault et ce qui a conduit le couteau à devenir une « épée» et un « glaive », ce qui fait croire à M. qu'il est agressé. 
Idée conclue : Bref, Meursault est un personnage extrêmement sensoriel, il ressent d’une façon extrêmement intense la force de la nature qui pèse sur lui.

Il semble subit par ses sensations physiques plutôt qu’agir

Idée principale 2 : Meursault est un personnage dominé par son destin.

Idée secondaire 1 : En effet, le rôle du hasard est très présent dans cet extrait.

Idée expliquée : Meursault marche sur la plage sans penser aux Arabes, car pour lui cette histoire est terminée

Idée illustrée : «J’ai été un peu surpris. Pour moi, c’était une histoire finie et j’étais venu là sans y penser» (p.90).

Commentaire : Meursault se trouve face à l'Arabe et en même temps il est surpris de le voir à cet endroit. Il ne veut pas faire mal à personne, il veut chercher juste un endroit pour se cacher du soleil, car il ne supporte plus la chaleur. Puis, Meursault ne veut pas s’impliquer dans le meurtre, il a même empêché son ami Raymond de tirer sur l’Arabe et il a même conservé le revolver de son ami pour éviter tout accident.

Idée secondaire 2 : Meursault semble manipulé par les objets et par son environnement.

Idée expliquée : En effet, dans cet extrait, Meursault ne semble pas avoir le choix de ses actions. Il provoque toute une série d’événements dont il semble être le spectateur.

Idée illustrée : «la gâchette a cédé» (p.93).

Commentaire : Cette phrase démontre que même le moment où Meursault tire sur l’Arabe, il s’exprime comme si ce n’est pas lui qui appuie sur la gâchette, mais la gâchette qui se déclenche seule.

L’Étranger est un roman d’Albert Camus, écrivain, philosophe et journaliste français publié en 1942. Selon Camus, L’Étranger fait partie du cycle de l’absurde et qui transpose en roman sa philosophie de l’absurde, selon lequel l’existence n’a pas de sens. Dans l’Étranger, d’Albert Camus, il n’y a aucune préméditation dans le geste que Meursault commet en tirant sur l’Arabe. Pour le prouver, les effets de la nature sur Meursault seront d’abord relevés et le rôle du hasard et du destin sera par la suite présenté.

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