Devoir n°1 E1
Commentaire de texte : Devoir n°1 E1. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Clara Bock • 23 Janvier 2021 • Commentaire de texte • 1 184 Mots (5 Pages) • 481 Vues
Devoir 1 (Préparer E1)
Exercice 1 :
- L’auteur du texte est un penseur contemporain d’origine bulgare qui se prénomme Tzvetan TODOROV.
- Le texte est tiré d’une revue qui se nomme « Cahiers Français ». Il a été tiré du numéro 303 « La Mémoire, entre histoire et politique ». C’est une revue politique.
- L’extrait a été publié durant l’été 2001 pour la revue de mois de juillet-août.
- Il n’y a aucune allusion qui est faite dans le texte de l’époque de publication du texte.
Exercice 2 :
- « Irrévocablement » : qui ne peut être révoqué, sur quoi il est impossible de revenir. Dans le texte, le mot employé à la signification que le passé est révolu et qu’il s’éloigne du présent quoi qu’il en soit. C’est une chose qui ne peut pas être changé et qui se produit tout de même. Nous pourrions aussi utiliser le synonyme et adjectif « inéluctablement » pour désigner la situation.
- « Reliques » : la signification principale de ce mot est à la base, ce qui reste du corps des saints, des personnages sacrés, ou un objet leur ayant appartenu et qui fait l’objet d’un culte. Dans ce texte la signification du mot employé renvoie aux souvenirs de la mémoire auxquels on s’attache pour ne pas laisser disparaître des traces de l’histoire passée.
- « Ferveur » : Ce mot désigne une action empressée, l’état d’âme passionné d’une personne qui éprouve ardeur et zèle. Dans le texte, ce nom féminin est utilisé pour décrire l’ardeur et l’excitation avec laquelle les Français effectuent des rites pour empêcher l’oubli de la mémoire collective (la cérémonie du 11 novembre pour célébrer l’armistice de la Première Guerre mondiale par exemple).
- « Compulsive » : La définition première de cet adjectif est le fait qu’on est poussé à agir de manière irrésistible. Dans le texte, la définition donnée est en relation avec la situation décrite. Il décrit la préoccupation avec le passé comme compulsive car les Français ressentent le besoin de cultiver la mémoire.
- « Commémoration rituelle » : La commémoration rituelle est le fait de rappeler les souvenirs passés de l’histoire. Dans l’extrait, elle a aussi cette signification puisque des commémorations rituelles sont organisées pour chaque évènement important de l’histoire qui nous précède.
- « Droits imprescriptibles » : Les droit imprescriptibles sont des droits dont la légitimité ou la validité ne peuvent être limités dans le temps (en comparaison de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen). Dans le texte, on utilise cette expression afin de caractériser la mémoire des citoyens.
- « Recouvrement » : Dans cette partie du texte, on utilise ce mot en faisant allusion à la mémoire. La définition de base de ce terme désigne l’ensemble des activités souvent infraconscientes mises en œuvre par les individus pour les restituer, en fonction de certains indices fournis par l’environnement, des informations de divers ordres. Dans le texte, la définition est en accord avec la phrase d’où est tiré le mot.
- « Sécrète » : le sens littéral de ce mot et sa définition basique sont très simple. Il s’agit dans le quotidien, d’un verbe transitif qui désigne la production et la libération par un groupe de cellules, de produits nécessaires à la vie de l’organisme. Ici dans le texte, il a le même sens que sa définition mais il n’est pas employé dans la même signification. On parle de ce que le passé peut sécréter, pas les cellules.
Exercice 3 :
- En utilisant le subjonctif, TORODOV s’écarte du texte et ne s’inclue pas directement dedans en désignant dans ses lignes, les Européens ainsi que les Français. Il ne s’inclue à aucun moment dans le culte qu’il décrit en désignant d’autres populations.
- L’auteur dit qu’il faut toujours connaître la vérité sur le passé. Mais ces rappels ne servent pas à un but et à un jugement en particulier, ils servent juste à ne pas oublier le passé.
- Selon l’auteur du texte, TODOROV, la commémoration rituelle contient plusieurs aspects négatifs. Tout d’abord le fait que la commémoration n’aide pas à l’éducation des jeunes, car selon lui, « La commémoration rituelle n’est pas seulement d’une faible utilité pour l’éducation de la population quand on se limite à confirmer dans le passé l’image négative des autres ou sa propre image positive ; elle contribue aussi à détourner notre attention des urgences présentes, tout en nous procurant une bonne conscience à peu de frais ». Selon lui, la commémoration rituelle est une manière de se rappeler le passé mais comme nous l’avons dit plus tôt, cela nous éloigne aussi des problèmes actuels (« Qu’on nous rappelle aujourd’hui avec minutie les souffrances passées des uns, la résistance des autres, nous rend peut-être vigilants à l’égard d’Hilter et de Pétain, mais nous aide aussi à ignorer les dangers actuels – puisque ceux-ci ne menacent pas les mêmes acteurs et ne prennent pas les mêmes formes. »). De plus, selon lui, le rappel des évènements passés ne nous a pas fait apprendre de nos erreurs puisque « La répétition lancinante du « Plus jamais ça » au lendemain de la Première Guerre mondiale n’a en rien empêché l’avènement de la Seconde ».
- Les paragraphes 4, 5 et 6 entretiennent premièrement le lien de la comparaison du passé et des grandes guerres avec les paragraphes précédents ainsi que le rôle que beaucoup de personnes ont joués dans ces deux guerres, comme par exemple, le mérite, l’héroïsme dont ils ont fait preuve, pourraient selon l’auteur être transformés. Par exemple, dû à la sélection des faits de la guerre, qu’ils soient héroïques ou non, on nous inculque durant notre éducation des faits dont nous nous souviendront une grande partie de notre vie. Si la perception que nous avons de ces faits venait à être modifiée dans nos souvenirs, l’histoire racontée ne serait plus la même.
Le second lien entre ces paragraphes-ci et les précédents est le fait que la mémoire est avant tout l’identité d’une personne, qu’elle a des droits imprescriptibles (comme par exemple la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen), donc elle ne peut pas être altérée dans le temps.
- Comme solution pour que le passé soit bénéfique, TODOROV préconise de laisser faire l’examen de la raison et l’épreuve du débat. Autrement dit que les gens se fassent une opinion par eux-mêmes vis-à-vis des sujets du passé et des personnages historiques et héroïques plutôt que de se faire imposer une seule manière de penser et de voir les choses.
Exercice 4 :
Le culte de la mémoire a longtemps été mis en avant au cours de l’histoire et plus particulièrement au cours du dernier siècle.
Le rappel du passé et de notre histoire au point même de détourner notre attention des problèmes et urgences actuelles ? Mettre en place un travail de commémoration des évènements passés sans pour autant vraiment émettre son opinion ni débattre sur le rôle des personnages « héroïques » ou « moralisateurs » ?
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