Dernier jour d'un condamné, Victor Hugo

[Critique] Le dernier jour d’un condamné – Victor Hugo

Par Jérôme Journée – 23 novembre 2016

Le pire jour d’un Homme mis à l’écris.

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Parfois la sagesse ne vient pas avec l’âge mais est déjà présente à la naissance. Lorsqu’il a écrit ce livre, Victor Hugo avait seulement 27 ans et pourtant il était déjà contre la peine de mort et n’avait pas peur de le cacher à une époque où tout le monde se ruait pour être au premier rang lors de l’exécution.

Dans ce roman, nous vivons à travers un condamné à mort dont nous ne savons rien à part qu’il a une petite fille qui ne le reconnait même pas quand elle va le voir en prison. Ce qui a pour but de nous obliger à juger la peine de mort de façon objective et non subjective comme on a l’habitude de faire.

Ce livre n’a pas été écris pour tous les types de lecteurs puisqu’il a été écrit en 1829 et que le langage de cette époque n’est plus du tout le même qu’aujourd’hui ce qui rend ça lecteur difficile pour les lecteurs les plus jeunes même s’il reste compréhensible.

Le fait de vouloir abolir la peine de mort en faisant vivre au lecteur ce que c’est réellement comme enfers est juste une idée qui n’aurait pas pu venir de quelqu’un d’autre que Victor Hugo et ça couplé à sa manière d’écrire rend ce roman extrêmement convaincant.

Encore une fois Victor Hugo n’a pas manqué d’originalité et à écrit un chef d’œuvre à l’âge de 27 là ou d’autre était euphorique devant des personne qui se faisait couper la tête ou pendre en publique.

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